Le réchauffement de la planète continue de s’accroître… Nouveau constat de l’ONU

Nouveau constat inquiétant sur le réchauffement climatique:  les quatre dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées, a indiqué mercredi l’ONU. Cette dernière y voit la confirmation du réchauffement climatique causé par les concentrations records de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.

Février 2019

«Cette année (2018) se classe au quatrième rang des plus chaudes qui aient été constatées depuis 1850», poursuit l’agence spécialisée de l’ONU. «Avec 1,2°C de plus qu’à l’époque préindustrielle, l’année 2016, marquée par l’influence d’un puissant Niño, conserve le statut d’année la plus chaude. En 2015 et 2017, l’écart de la température moyenne par rapport aux valeurs préindustrielles était de 1,1°C.»

2019 ne s’annonce pas plus froide,  sur les 22 dernières années, on a dénombré les 20 années les plus chaudes jamais enregistrées. «Les phénomènes météorologiques extrêmes ou à fort impact ont frappé une multitude de pays et des millions de personnes l’année dernière»,

L’Australie a connu le mois de janvier le plus chaud jamais enregistré, alors qu’une vague de froid intense s’abattait sur une partie de l’Amérique du Nord. «La vague de froid dans l’est des États-Unis ne vient certainement pas contredire la réalité du changement climatique», a souligné Petteri Taalas. «L’Arctique se réchauffe à un rythme deux fois plus rapide que la moyenne mondiale (…) Ce qui se passe aux pôles ne reste pas cantonné aux pôles, mais influence les conditions météorologiques et climatiques dans d’autres régions, où vivent des centaines de millions de personnes», a-t-il rappelé.

L’OMM doit publier en mars sa déclaration sur l’état du climat mondial, avec une multitude d’informations détaillées et de statistiques. L’agence collecte des données fournies par l’Administration américaine pour les océans et l’atmosphère (NOAA), le Goddard Institute for Space Studies (GISS), la NASA, ainsi que par le Centre Hadley du Service météorologique britannique et la Section de recherche sur le climat de l’Université d’East Anglia (Royaume-Uni).