Les Jardins Partagés


Un jardin partagé est un espace conçu et cultivé collectivement par un  groupe de personnes issu d’un même village, lotissement ou quartier. Les décisions sont prises collectivement : les jardins sont donc gérés par l’entité-groupe. Cette volonté de partage permet des échanges intergénérationnels et/ou interculturels fondés sur la solidarité, la convivialité et la créativité. Il s’agit d’un véritable lien social !

Pour ce faire, il faut réunir les candidats au projet avant sa mise en oeuvre pour parler emplacement, budget, compétences, organisation et répartir les tâches de chacun, pour rester mobilisés…Il faut compter de 100 à 200 m2 pour aménager l’espace (eau, composteur, cabane à outils,…) et il faut préparer le terrain. Le mieux est de visiter des jardins partagés existants pour préciser son projet, se ballader sur les Blogs sur internet pour prévoir le mieux possible les obstacles qui peuvent survenir.

Les pro du jardinage initient les débutants et chacun propose des solutions permettant la bio diversité tant sur les variétés à cultiver, que sur les techniques de protection ou de fertilisation des plantations : on retrouve le paillage, le compost, la permaculture, la récupération de pluie, soit l’écologie naturelle et la tradition.

Dès le Moyen-Âge, des villageois se sont regroupés pour protester contre l’appropriation des terres par les seigneurs du pays. Au début du XIX ème siècle en Angleterre, des jardins ouvriers apparaissent pour assurer la survie des ouvriers : on les appelle les « champs des paumes ». En Allemagne, ce sera les « Jardins des Paumes ». En France, les premiers jardins mis à disposition des ouvriers voient le jour en 1890. Ils deviendront en 1952 des « Jardins familiaux ». Le système faut peu d’émules, jusqu’aux années 1980 où la notion de solidarité, de partage et d’écologie explose : de nombreux espaces inutilisés à la campagne ou en ville sont transformés en jardins collectifs.

Ce concept répond au besoin de redonner des couleurs à la ville en apportant de la verdure. Il revalorise les terrains à l’abandon, permet la découverte de la nature, aide à la protection de l’environnement, tout en permettant la contemplation.

Quelques municipalités mettent à disposition des parcelles en friche pour créer des jardins partagés. Des particuliers proposent aussi  de « prêter » leurs terres contre leur entretien : « gagnant/gagnant » !

200 m2 permettent à une famille de se nourrir pour un an…

De nombreuses animations se mettent en place autour des jardins partagés : déjeuner en commun ; troc de plantes ; animations pédagogiques : débats, projections de films,…

Le dicton du mois : « Hiver rude et tardif, rend la panier productif »

La Coccinelle, alliée de nos jardins


(1er/03/18)

La coccinelle, un coléoptère, est en tête de liste des insectes capables d’éradiquer les parasites sur les plantations. Le puceron est le premier ennemi redoutable qu’il soit noir, brun, rouge, vert ou bleu. Il mesure de 1 à 4 mm et aspire la sève des plantes, déformant les feuilles en les vidant de leur substance. L’arme chimique qui paraît imparable en détruisant les larves et les pucerons s’attaque aussi à tout le monde vivant environnant, laissant place nette à d’autres colonies de prédateurs prêtes à s’installer. Il faudra alors recommencer à pulvériser des solutions chimiques de plus en plus performantes : on entre alors dans un cycle infernal !

En ayant recours aux coccinelles, le jardinier est certain d’assurer santé et croissance à ses plantes en préservant la biodiversité et l’environnement. Il faudra juste un peu plus de patience qu’avec l’usage d’un traitement chimique, mais l’enjeu en vaut le coup…L’appétit de la coccinelle est insatiable. On l’appelle « l’Ogre à Pucerons » car elle peut manger jusqu’à 150 pucerons ou cochenilles par jour. Même à l’état de larve, la coccinelle est un vrai glouton. Il faut offrir à ces amies un garde-manger bien garni : elles adorent varier leur menu et se régalent autant d’orties ou d’ambroisie, que de capucines ou de fèves.

Les coccinelles pondent des oeufs par grappes de 100 à 400 oeufs sous les feuilles après l’accouplement. Moins d’une semaine après, les oeufs se transforment en larves qui deviendront adultes au bout de 6 semaines. Une première ponte se fait au printemps, une autre en été. Une coccinelle peut vivre deux ans,  mais elle a besoin d’hiverner confortablement : soit elle rentre dans la maison, soit on lui met à disposition un peu de paille dans un pot ou des feuilles mortes pour nicher pendant les mois d’hiver.

La coccinelle ne véhicule aucune maladie, elle ne pique pas non plus : tout est donc bénéfice ! Son service BIO rendu au potager ou au jardin et sur les fleurs ornementales, remplace largement toute substance chimique.

La coccinelle à 7 points (la bête à Bon Dieu) est la plus efficace. Une espèce de coccinelle dans les années 80, a semblé hyper performante : on l’a donc introduite massivement jusqu’à ce qu’on se rende compte qu’elle détruisait à leur tour les coccinelles dites « autochtones ». Difficile de se débarrasser de cette espèce asiatique dévastant tout autour d’elle.

De nombreuses jardineries « d’adopter » des coccinelles. On en trouve aussi sur le net : il est très important de regarder de près de quelle espèce il s’agit, afin de démarrer son élevage en toute sérénité !

Le dicton du mois : « Mars qui rit malgré les averses, prépare en secret le printemps »

Un coup de Balai pour un Moral au TOP !


(1er fev 2018)

Faire le ménage à cette époque de l’année permet de se préparer à accueillir les beaux jours (oui, ils reviendront !). Les jours rallongent et le soleil va recommencer à se montrer un peu plus souvent. Alors on abandonne ses idées noires souvent accumulées pendant les dernières semaines et on rebooste son Moral !

Une maison bien rangée permet souvent de retrouver un bon moral : « bien rangé chez soi, bien rangé dans sa tête! ». Faire le ménage, dépoussièrer  et ranger sa maison nous aide aussi à faire le tri dans nos pensées. Une maison propre, c’est aussi bon pour la santé…

Alors on y va : on commence par faire une liste de ce qu’il faut faire dans sa maison et trie les priorités (on peut faire pareil dans les idées cachées dans nos pensées !)

– Aérer sa maison, au moins 10 minutes par jour même s’il fait froid, très froid.

– Nettoyer les tapis, aspirer fauteuils et canapés.

-Nettoyer les rideaux du salon, des chambres, de la cuisine, de la salle de bain…

– Vérifier l’isolation des portes et des fenêtres car l’humidité attaque fort en hiver.

– Cirer les meubles.

– Nettoyer et lessiver les murs sur lesquels ma poussière s’est accumulée : un petit air de propre va souffler sur la maison en attendant le printemps.

– Trier ses vêtements, sans jeter ceux qui ne conviennent plus : les donner à des associations qui seront bienheureuses de récupérer de nouvelles affaires pour satisfaire les plus démunis.

Quelques astuces :

– 1/4 de tasse de vinaigre blanc + 3/4 de tasse d’eau +1/2cuillère à café de savon de Marseille liquide : bien mélanger, vaporiser sans besoin de rincer.

– 1 litre d’eau chaude + 1/2 tasse de bicarbonate de soude + 1/2 tasse de vinaigre blanc : vaporiser, essuyer avec un linge propre et doux.

– 1 litre d’eau chaude + 2 cuillères à soupe de vinaigre blanc + 1 cuillère à soupe de savon noir liquide : à rincer ensuite avec une éponge humide et sécher avec un chiffon doux sans poils.

Dicton du mois : « Vivre ce n’est pas attendre que l’orage passe ; Vivre c’est apprendre à danser sous la pluie »

Les moisissures envahissantes


(1er/01/18)

Les moisissures viennent s’insinuer partout malgré une hygiène qui semble impeccable ! Elles sont terriblement néfastes pour la santé et elles se propagent sur chaque petit recoin humide. C’est en général un manque de ventilation et d’aération qui leur permet de s’installer durablement. Il faut savoir qu’il ne faut JAMAIS enlever cette moisissure à sec, car les spores de moisissure se répandent dans l’air et celui-ci devient malsain. En mettant un peu d’eau sur une éponge, tous les miasmes disparaissent au fur et à mesure. Il faut juste mettre des gants, un masque et rincer très régulièrement l’éponge.

Il existe plusieurs possibilités pour faire disparaître cet hôte peut appréciable :

  • Poser un déshumidificateur dans les endroits humides de la maison. Le sel approprié absorbera l’eau qui est dans l’air : Il faut être vigilant et changer régulièrement les recharges de sel.
  • Bien aérer la salle d’eau jusqu’à disparition complète de l’humidité après une douche, et bien essuyer les parois de douche et/ou de la baignoire.
  • Utiliser du savon noir liquide ou mou sur les moisissures. Elles ne résisteront pas longtemps.
  • Passer un peu d’eau de Javel sur les traces indésirables, laisser agir 1/4 d’heure et rincer à l’eau claire et tiède. Bien essuyer après.
  • Passer un mélange de vinaigre blanc et de quelques gouttes de produit vaisselle. Utiliser pour cela une brosse rigide, voir une brosse à dent pour les endroits les plus difficiles d’accès.
  • Mélanger du jus de citron et du savon à lessive (type Le Chat). Bien frotter et laisser agir une heure ou deux, mais pas trop longtemps car le citron pourrait attaquer les joints.
  • Fabriquer un mélange d’alcool et de thym : filtrer et frotter les tâches. Bien rincer après l’opération. Une bonne odeur se répand dans la maison…
  • Mélanger du bicarbonate de soude à de l’eau chaude, puis passer une éponge et un linge propre pour sécher. Le bicarbonate a un PH doux, il est sans danger et fait disparaître les moisissures en éliminant les odeurs et en absorbant l’humidité.
  • Faire un mélange d’ammoniaque et d’eau (50/50) : après avoir passé ce mélange sur les endroits à éliminer, quitter la pièce pour n’y revenir que deux heures plus tard pour éviter d’inhaler les odeurs de l’ammoniaque.
  • Il existe aussi des stylos blanchissant que l’on peut passer sur les joints après les avoir traités.

Le dicton de janvier : « Quand les oignons ont trois pelures, attention à la froidure ! »

Les Bases du Jardinage


(1er/12/17)

C’est décidé, vous allez vous lancer dans le jardinage ! Mais avant, vous allez profiter de l’hiver pour affiner votre projet, afin d’être complètement prêt le moment venu…Mais, soyez modestes dans vos ambitions de démarrage : N’imaginez pas travailler dès la première année sur toute la surface que vous souhaitez dédier à votre potager. Attendez juste d’apprendre les bons gestes et les bons soins à apporter sur une surface pas trop grande, et, peu à peu, au fil de vos connaissances, de vos échecs et de vos réussites, vous agrandirez votre « terrain de jeu » ! Le jardinage demande deux qualités essentielles : La Patience et l’Observation !

Les outils de base : Une paire de gants, voir même deux (une pour les petits travaux, et l’autre plus épaisse pour approcher les ronces par exemple, ou les choses plus sérieuses) ; un râteau ; un sécateur (en choisir un de bonne qualité pour s’assurer d’un fonctionnement optimal) ; une fourche-bêche et une binette.

Bien repérer le relief de son terrain : C’est important de bien choisir son exposition en fonction de ce que l’on a envie de faire sur son terrain. Quel est la qualité du terrain , Sableuse ? Limoneuse ? Argileuse ? Si vous ne le savez pas, demandez déjà à vos voisins, ils seront fiers de vous parlez de leur « savoir » ou au pépiniériste du coin qui connait normalement bien le sujet. La terre sableuse ne retient pas l’eau, l’argileuse reste gorgée d’eau en hiver, se craquèle en été et la limoneuse, la meilleure d’entre toutes, retient l’eau sans la garder de manière trop dense. Il faut absolument adapter le choix des plantes à la nature du sol existant qui va les accueillir, même s’il est possible de modifier légèrement et peu à peu cette nature. dans tous les cas, avant toute plantation, mla terre a besoin d’être remuée.

Connaître le besoin des plantes : Les plantes ont toutes besoin (ou presque) de soleil, ou au moins de luminosité pendant plusieurs heures de la journée. Certaines ont besoin d’un ensoleillement maximum, d’autres de mi-ombre/mi-soleil, mais très rarement les plantes se satisfont d’ombre intense. L’arrosage régulier se fait en général le matin tôt, ou le soir avant la nuit, mais très peu de plantes supportent un arrosage aux heures les plus chaudes. Bien sûr, si vous pouvez récupérer l’eau de pluie pour vos plantes, c’est TOP. Prenez le temps d’imaginer la pose d’un récupérateur d’eau de pluie pour un jardinage qui sera au plus près de la nature ! Il faut aussi se renseigner pour connaître les maladies possibles de chaque plante pour pouvoir les combattre.

Les pesticides ou herbicides tentent souvent le jardinier devant les problèmes qui se posent régulièrement à lui, mais ils sont tous les deux tellement nocifs ! Pour la nature, la biodiversité et pour l’homme, il faut vraiment trouver d’autres solutions : désherbage manuel, paillage, compagnonnage et diversité des plantes. Il en va de même pour la fertilisation : privilégier le compost est une solution raisonnable et écologique.

Plusieurs sites permettent à chacun de poser des questions et via des forums, d’obtenir des réponses précises.

Le dicton du mois : « Mieux vaut de l’Amour entre deux, que des biens plein la crèche ! »

 

Les atouts d’une véranda


(01/11/17)

La notion de véranda est apparue en Inde, il y a 500 ans ! Aujourd’hui, tout est possible : grand choix de matériaux, de couleurs, de formes,…

Il existe une différence entre véranda et pergola : L’une est fermée, l’autre ouverte. la pergola est plus une terrasse ouverte, sans isolation thermique.

Pourquoi fabriquer une véranda chez soi ? Quels sont ses atouts ?

  • agrandissement de la maison : la véranda est vraie pièce en plus. Elle permet un gain d’espace évident !
  • Communication directe entre la maison et la nature : vivre dans une véranda est presque comme vivre dans son jardi, confort en plus, même si le temps est improbable !
  • Apport de lumière : Vitrée, la véranda illumine l’espace. Elle capte le soleil, et si elle est bien conçue, elle est souvent très peu énergivore.  Si la véranda est bien placée, elle peut permettre d’améliorer la luminosité des pièces attenantes.
  • Une véranda peut aussi faire office de serre pour profiter des plantes toute l’année en les sachant protégées.
  • Une véranda peut être simplement un sas d’entrée qui agrandit l’entrée en évitant les pertes d’énergies dûes à l’ouverture fréquente de la porte.
  • Une véranda sert aussi comme abri de piscine.

Pour résumer : une véranda c’est : Plus de design ; Plus d confort ; Plus d’espace ; Plus de lumière et bien sûr aussi un patrimoine valorisé à la hausse, donc Plus de patrimoine !

Il faut cependant bien choisir sa véranda : D’abord, il faut intégrer l’esprit architectural général de la maison afin qu’elle soit une vraie extansion et non une espèce de verrue ajoutée par hasard. Ensuite ul faut chercher les matériaux les plus compatibles avec non seulement cette architecture mais avec son budget.

Les vérandas en PVC sont de moins en moins en vogue car elles vieillissent mal. Peu chères, mais ne tiennent pas longtemps.

En Alu, la véranda est d’un faible entretien, elle résiste bien aux temps et aux intempéries avec une bonne isolation et une réduction importante des ponts thermiques. Elle peut se fondre dans tous les styles, se décline dans toutes les couleurs, mais elle est plus chère que les autres en moyenne.

En acier, le look est tendance aujourd’hui avec son côté atelier.

La véranda à toit plat permet d’adopter des isolants épais. Le prix est plus élevé que pour une véranda  classique, mais le confort est intact tout au long de l’année. Elle offre aussi la possibilité de créer un puits de jour de la dimension souhaitée.

En deça de 20 m2, une véranda ne nécessite pas de permis de construire. Comme pour une pergola, il faut juste une autorisation de travaux.

Dicton du mois : « Qui trop écoute la météo, passe sa vie au bistrot ».

 

Et si on parlait Poule ?


(04/09/2017)

Il y a plein de bonnes raisons d’adopter des poules dans son jardin !

D’abord une poule offre des oeufs frais au moins 200 jours par an en mangeant de nombreux restes (épluchures de fruits et légumes, fromages, salade,…). Entre la fin de l’ automne et le début de l’hiver, la poule fait souvent une trève. Ses fientes forment un excellent compost (bel apport en azote : 100 kg par an et par poule). Au printemps la poule se régale de vers de terre, limaces et autres insectes nuisibles ; elle a donc un rôle d’insecticide écolo (mais il faut mettre en sûreté les semis de printemps  qui peuvent aussi être un repas délicieux pour la poule !). En automne, la poule se nourrit des fruits et légumes pourris qui contiennent des oeufs et larves de parasites. De plus la poule éloigne les serpents qui face à elle préfèrent aller nicher ailleurs ! Pour finir, la poule fait la joie des petits (et des grands) qui adorent la regarder, la suivre et « jouer »avec elle.

Mais une poule seule s’ennuie, il lui faut au moins une compagne. Le coq n’est pas indispensable (ou alors il faut au moins 6 à 7 poules pour le satisfaire !). Il fait beaucoup de bruit et peut même devenir une nuisance pour les voisins.

Pour bien élever ses poules, il faut prévoir de 15 à 20 m2 par poule et leur donner beaucoup d’eau claire. Il faut aussi qu’elles aient un abri sécurisé pour la nuit car les prédateurs sont nombreux : chiens, chats, renards, fouines,…ainsi qu’un perchoir pour la nuit. Un petit coin où nicher avec de la paille ou des copeaux de bois sera pour les poules un vrai nid douillet.

Mais ATTENTION : les odeurs dégagées par les poules peuvent vite envahir l’espace et l’atmosphère : un nettoyage régulier de leur lieu de vie est indispensable.

Dicton du mois : « Ne pas vendre les oeufs dans le cul des poules ! »

Alerte aux Tiques !


(1er juillet 2017)

La Tique fait partie de la famille des Arachnides. C’est un acarien pouvant atteindre la taille de 5 mm. Elle possède quatre paires de pattes. Sa couleur peut être grise, noire ou brune. Sa mandibule est équipée d’un rostre suceur : la tique s’accroche à sa proie et se gonfle de sang. Après l’accouplement, le mâle meurt et la femelle trouve un hôte accueillant, du style petit rongeur, jusqu’à la ponte qui s’effectue alors bien souvent sur un animal plus gros (chien, chat, belette,…). Une fois le stade larvaire passé, la tique revient au sol. Adulte, la tique cherchera des victimes en s’attaquant à des gros mammifères comme l’homme, la vache ou le cheval.

Les tiques aiment les milieux humides : les forêts, les bois, les prairies, les étangs, les jardins…10 à 20% des tiques peuvent transmettre à l’homme la maladie de Lyme : si une plaque rouge apparaît autour de la zone de morsure et que cette plaque s’enflamme, il faut immédiatement aller consulter un médecin qui traitera le patient par des antibiotiques. Dans un premier temps, la maladie de Lyme donnera des courbatures et un état grippal, mais pourra évoluer vers une encéphalite, une méningite, des névralgies ou paralysies, des affections dermatologiques, ophtalmiques ou cutanées. Cette maladie est prise très au sérieux par l’ONF et un grand nombre d’organismes nationaux : aujourd’hui 30000 personnes seraient atteintes en France de la maladie de Lyme.

4 règles importantes :

  1. Inspecter son corps après un tour en forêt, bois,…surtout aux pliures des genoux, des coudes ou de l’aisne, derrière les oreilles, sous les aisselles, sous sa montre ou dans les chaussettes.
  2.  Retirer le plus vite possible la bête avec un tire-tique en tournant toujours le plus vite possible pour retirer le rostre.
  3.  Désinfecter l’endroit de la piqure et le tire-tique à l’alcool.
  4.  Surveiller de près la zone touchée par la tique et réagir très vite s’il y a de la fatigue associée en allant voir un médecin : il vaut mieux consulter un médecin pour rien que de passer à côté d’une maladie invalidante !

ATTENTION : Un bain ou une douche n’élimine pas les tiques qui continuent de s’accrocher sur le corps si on ne les retire pas !

Dicton du mois : « Si chantent fort les grenouilles, demain le temps se gribouille ! »

Les nuisances de la Taupe


(1er juin 2017)

La taupe, presqu’aveugle, est un mammifère (et non pas un rongeur) insectivore fouisseur. Son poids peut être de 100 à 125 g et sa taille est de 15 à 20 cm. Elle vit 4 ans. Bien que ses oreilles se voient peu ou pas, la taupe se déplace sans aucun soucis car son ouïe et son flair sont très développés. Le corps de la taupe est de forme cylindrique, son museau conique a l’aspect d’un groin. Grâce à ses griffes très puissantes, la taupe creuse des galeries qui peuvent atteindre 250 mètres. Les membres antérieurs trapus  creusent, les membres inférieurs tassent la terre. Les galeries creusées permettent à ce petit animal de chasser, de se reposer ou d’élever ses petits. Elle organise des chambres garnies de feuilles ou d’herbe, et une fois par an, la femelle accueille le mâle pour se reproduire. En général l’accouplement se passe entre février et mars, mais en France, un deuxième accouplement se produit en été. La gestation dure 30 jours pour une portée de 3 ou 4 petits au printemps ou en automne pour les taupes « de France ». Au bout de 2 ou 3 mois, les petits prennent leur indépendance et vont à leur tour créer leur propre lieu de vie.

Les taupinières, petits monticules apparents dans nos jardins très disgracieux qui peuvent atteindre 50 cm de diamètre, sont soit des galeries de chasse, soit le signe de la présence d’un nid proche. Il s’agit d’un noyau de galeries qui se rejoignent, avec de nombreuses bifurcations au gré du terrain.

La taupe se nourrit de vers de terre, insectes, mille-pattes, limaces, larves,…et consomme la moitié de son poids en vers par jour. Sa vitesse de déplacement est de 80 à 100 cm/seconde : elle peut ainsi échapper à ses prédateurs : chien, chat, loup, renard, fouine, blaireau. La taupe est chassée dans certains pays pour pouvoir récupérer sa fourrure !

Les taupinières peuvent aussi abriter rongeurs-squatteurs qui vont dévaster les plantations. D’autre part, ces galeries affaiblissent le sol, qui peut à certains endroits, s’effondrer. La taupe peut sectionner des racines de plantes ou d’arbustes en creusant ses galeries en labyrinthes, entraînant la destruction et la mort de certaines plantations. D’autre part, la terre retournée par les taupes, est préjudiciable pour les vaches qui contaminent leur lait en mangeant de l’herbe dans laquelle des bactéries butyriques se sont développées.

Comment piéger les taupes ?

La taupe va repérer l’odeur humaine, il faut donc se munir de gants à chaque manipulation pour « tromper » la taupe. Il est possible de poser des pièges métalliques en les recouvrant de terre pour empêcher la lumière de pénétrer et attendre que la taupe s’engage dans le piège.

Certains utilisent des pétards ou des granulés spéciaux, voir du gaz, mais ce n’est pas « très écolo » !

Les ultrasons sont tentants mais très onéreux pour peu d’efficacité.

Quelques plantes éloignent les taupes : ail ; oignons; jonquilles ; jacinthes. Mais les taupes se déplaceront juste un peu plus loin !

Pour voir le bon côté des choses : la taupe contribue à l’aération des sols et détruit des larves d’insectes très dommageables pour les cultures…

Dicton du mois :  » Les arbres les plus vieux ont les fruits les plus doux »

 

Un potager sur mon balcon


(31 mars 2017)

Petits fruits et légumes s’adaptent très bien dans des jardinières, des bacs ou des pots sur un balcon ou une terrasse : on peut varier les couleurs , les formes à satiété.  On peut jouer sur les différentes hauteurs en disposant les pots sur une table, un banc, un tabouret, en accrochant les plantes avec des suspensions, ce sera un vrai régal pour les yeux : voilà une belle alliance entre décoration et dégustation ! Ainsi le balcon peut accueillir des tomates cerise, des fraises, des salades, des plantes aromatiques, des radis, des courgettes, des aubergines, des concombres, des poivrons, des framboises, des groseilles… Il est possible de faire des associations dans un même pot, telles que tomate/basilic ou Concombre/aneth par exemple.  Certaines plantes aromatiques ont une croissance rapide (persil, basilic, menthe, thym, aneth,…), il faut en tenir compte lors des associations . D’autre part, il faut respecter l’espace vital de chaque plante et être attentif à l’exposition. Si l’emplacement est soumis aux vents, penser à protéger les plantations avec des canis ou des lattis.

La meilleure exposition reste le sud, sud-ouest ou sud-est. Il faut penser à déposer des billes d’argile dans le fond du contenant pour faire un lit de draînage et prévoir un récipient à poser sous le pot pour éviter que l’eau se répande sur le balcon ou la terrasse.

Un terreau spécial légumes permet d’éviter l’apport supplémentaire nécessaire à un terreau dit ordinaire. Il faut retirer de temps en temps, mais régulièrement quelques centimètres de terre et la remplacer par de la fraîche. En choisissant son terreau, il faut nourrir chaque plante en fonction de ses besoins avec des substrats adéquates.

En été, mettre les plantes à l’ombre, le soleil pourrait les griller et les arroser très tôt le matin ou en soirée, surtout pas au milieu de la journée ! Par contre au printemps ou en automne, l’arrosage en pleine journée est préconisé.

Avant de choisir les contenants, il faut bien regarder leur taille en largeur, mais surtout en profondeur pour que les racines puissent s’épanouir et s’intéresser au poids total des pots ou jardinières pour s’assurer que le balcon, la rambarde, le volet,…peut supporter le poids des plantations.

Il existe toutes sortes de pots en fer, béton, pierre, émail, zinc, bois, terre cuite ou plastique qui doivent être percés dans le fond pour un bon draînage. Les pots en terre cuite laissent passe l’eau et l’air, mais ils peuvent se casser avec le gel  par exemple ou simplement avec une mauvaise manipulation. Les pots en plastique sont plus légers que les pots en terre, leur entretien est facile, mais les racines peuvent souffrir avec la chaleur.

Il y a des règles de co-propriété à respecter, certaines interdisent de suspendre des jardinières aux rambardes. Se renseigner !

Attention aux nuisances avec les voisins : plantes qui se répandent sur les autres balcons ou aux arrosages qui débordent.

Le dicton du mois : « Avril fait la fleur, Mai en a l’honneur »

Communication entre les plantes


(Mars 2017)

La recherche avance sur le phénomène de la communication entre les plantes. En effet celles-ci s’envoient des signaux pour assurer leur survie, voir leurs défenses vis à vis des dangers, ou même pour être solidaires les unes des autres. Agressées par des ennemis, les plantes peuvent produire plus de tanin et envoyer sous forme d’émission de gaz d’éthylène (composé organique volatile) qui est éjecté dans l’air, des signaux pour prévenir les autres plantes afin qu’à leur tour elles produisent plus de tanin.

Darwin écrivait en 1880 : » Ce n’est guère exagéré que de dire que l’extrémité du radicule se comporte comme le cerveau d’un des animaux de bas niveau ». On sait aujourd’hui que les plantes peuvent se reconnaître entre elles grâce à des récepteurs sensibles aux composés organiques volatiles. Elles s’associent pour lutter contre les prédateurs : le bouleau par exemple, se sert du rhododendron pour éloigner les papillons de nuit…Dans les années 90, on a observé que certains acacias dans la savane africaine, ont dégagé un grand volume de tanin, ce qui a rendu leurs feuilles immangeables. De nombreuses antilopes n’ont pu survivre à ce manque de nourriture, ce qui a fortement intrigué les chercheurs ! Jean-Marie Pelt a observé que les pommes et les bananes s’entraident pour mûrir plus vite…Ces phénomènes sont surtout observés avec les peupliers, les bouleaux, les acacias, les érables, le tabac, le chou,…On sait aussi depuis longtemps que les fleurs « sentent bon » pour attirer les pollinisateurs ! Que les plantes savent « appeler » la pluie et qu’elles sont sensibles à la musique ! Les plantes se servent des insectes comme vecteurs de communication.

  • Les plantes « voient » : Leurs capteurs de lumière détectent des longueurs d’onde dans le rouge et l’infra-rouge.
  • Les plantes « touchent » : Elles le font à travers des capteurs mécaniques.
  • Les plantes « entendent » : Elles perçoivent des vibrations.
  • Les plantes « sentent » : Elles ont un nez chimique.
  • Les plantes « parlent » : Certaines plantes émettent des claquements ou des grincements quand elles ont soif. Elles appellent leurs voisines à l’aide.

Les chercheurs continuent de s’interroger sur cette communication, aujourd’hui évidente, mais si mal connue et si peu étudiée. Ils se posent des questions sur les messages envoyés aussi par les racines, via un réseau fongique qui allie champignons et racines.

Beaucoup de questions se posent encore et beaucoup de sujets sont encore à découvrir !!!

Le dicton du mois : »Quand Mars bien mouillé sera, beaucoup de fruits tu cueilleras »

Une expérience communautaire


(Février 2017)

L’Habitat Participatif : Une expérience communautaire !

L’Habitat partagé ou participatif gagne chaque année un peu plus de terrain en France malgré une culture française qui prône l’individualisme, le pré-carré et le goût de rester chez soi.

Le principe repose sur l’appropriation d’espaces fonciers souvent proposés à des prix assez bas par les villes ou les villages, par un ensemble de personnes qui souhaitent vivre une expérience de vie en communauté. Ces espaces sont mis à disposition pour des groupes de particuliers qui veulent s’impliquer dans un habitat différent du mode classique.

Le projet est de créer trois espaces différenciés qui feront partie intégrante de l’habitation partagé

  1. L’un privatif : chaque famille dispose d’un coin qui lui est propre
  2. L’autre communautaire : création de lieux de vie à partager avec les autres membres ou familles (une grande pièce à vivre, une buanderie, un espace-jardin,…).
  3. Et enfin un espace public : mise à disposition d’un endroit qui peut acceuillir pour un temps donné (quelques heures ou quelques jours) des personnes étrangères au projet initial  habitants du quartier, personnes de pette co-propriété peut s’envisager tant en ville qu’à la campagne ; pas besoin de connaître à la base les autres participants, il faut juste se préparer ensemble , définir le projet de vie, créer les espaces de vie, puis définir les rôles de chacun selon ses compétences et ses possibilités dans cette association, puis gérer et enfin entretenir ce lieu de vie.

Cette co-proropriété peut s’imaginer tant en ville qu’à la campagne : pas besoin de connaître à la base les autres participants, il faut juste se préparer ensemble, créer les espaces de vie, définir les rôles de chacun selon ses compétences et ses possibilités, puis gérer et entretenir ces lieux de vie.

La loi ALLUR approuvée en mars 2014 a permis la reconnaissance de l’habitat participatif en tant que « démarche citoyenne » et la création de deux types de sociétés spécifiques pour la mise en oeuvre du projet : La Coopérative d’habitants et la Société d’Attribution et d’Autoformation. Trois décrets doivent être associés à cette loi :

Le premier décret général publié le 21/12/2015 porte sur le cadre général de la construction de l’habitat, sur les modalités de mise en location des logements, les possibilités de cession ou donation des parts de la Société et les conditions de retrait d’un associé.

Le deuxième décret qui date du 25 mars 2016 est relatif à la garantie financière en cas de vente en l’état futur d’achèvement. Le troisième décret va suivre dans la foulée.

Le dicton du mois : « Les canards qui volent haut dans le ciel annoncent la neige de l’hiver »

Calendrier lunaire pour jardiner avec la Lune


(31/12/2016)

luneLa Lune tourne autour de la Terre  en 27 jours, durant lesquels elle passe devant les 12 constellations du Zodiaque. La Lune se déplace autour de la Terre et en même temps, elle tourne sur elle-même. Les végétaux voient leur vigueur et leur bonne santé dépendre des phases de la Lune. Lune montante ou descendante, jour des feuilles, jour des racines,…c’est la proximité de la Lune avec la Terre qui est importante. La lune a des influences sur les plantes. Il faut donc apprendre à connaître les périodes les plus favorables pour faire les travaux dans le jardin ou dans le potager, et récolter et conserver au mieux sa production.

Lune montante ou ascendante : la Lune s’éloigne de la Terre. On constate qu’elle s’élève par rapport à un point donné d’une nuit à l’autre. Quand la Lune est au point le plus éloigné de la Terre, c’est l’APOGEE. Quand le point est le plus proche , c’est le PERIGEE. C’est alors le moment où les plantes résistent le mieux aux maladies : pour la taille des arbres ou les greffes, la cicatrisation sera plus rapide.

Lune descendante : la Lune se rapproche de la Terre. On constate alors qu’elle s’abaisse par rapport à un point donné d’une nuit à l’autre. C’est le moment où il faut travailler la terre : la sève retourne aux racines et fortifie l’enracinement.

jardin

La partie visible de la Lune, que celle-ci soit croissante ou décroissante, n’influe pas sur les cultures : l’important est la distance de la Lune à la Terre.

Certains jours (2 fois par mois), dans le cycle lunaire sont défavorables aux travaux du jardin : le jardinier doit alors se reposer et attendre des jours plus favorables. Les jours de Périgée et d’Apogée sont à proscrire !

La Lune Rousse, entre mi-avril et mi-mai (lunaison après Pâques), correspond à une période de possibles gelées qui entraînent les plantes vers une forte dégradation : les plantes meurent et roussissent, d’où le nom de Lune Rousse. Si la Lune est visible, donc s’il n’y a pas de nuages, la température chute beaucoup pendant la nuit, les nuages ne pouvant pas jouer leur rôle de réducteur de température entre le jour et la nuit : la gelée atteint la terre, donc les plantes, qui deviennent rousses.

Jours des Fleurs : Ils sont lorsque la Lune passe devant les constellations du Gémeaux, de la Balance et du Verseau, dites constellations de l’Air. L’influence de la Lune se porte sur les végétaux à fleurs et légumes-fleur. C’est le moment idéal pour planter, semer, rempoter, bouturer, récolter les fleurs et les légumes (choux-fleur, brocolis, artichauts,..).

 mûres_13917814 Jours Fruits et Graines : Ils sont lorsque la Lune passe devant les constellations du Bélier, du Lion et du Sagittaire, dites constellations de Feu. L’influence de la Lune se fait sur la stimulation des fruits et des graines. C’est le moment idéal pour semer, planter, cueillir, récolter les arbres fruitiers, les petits fruits et les légumes-fruit.

Jours Feuilles : Les jours feuilles sont lorsque la Lune passe devant les constellations du Cancer, du Scorpion et du Poisson., dites constellations de l’Eau. L’influence de la Lune se porte à cette période sur les tiges et les feuilles des plantes. C’est donc le moment idéal pour tailler, tondre, cueillir, semer, repiquer les végétaux à feuillage (salades, épinards, poireaux,…).

Jours Racines : Ils sont lorsque la Lune passe devant les constellations du Taureau, de la Vierge et du Capricorne, dites constellations de la Terre. L’influence de la Lune se porte à cette période sur le système radiculaire des végétaux. Le moment est alors idéal pour semer, planter, soigner et récolter les légumes à racines et les fleurs à bulbes.

Voir le calendrier lunaire de chaque mois sur différents sites comme :

GERBEAUD.com   ;    RUSTICA     ;   JARDINIER-AMATEUR        la liste n’est pas exhaustive…

(d’après « Graines et Plantes »)

Le dicton du mois : « Attendez la nuit en Bretagne, pour dire que le jour a été beau »

 

 

Un Noël Nature


( Le 30/11/16)

couronnePour une déco de Noël originale et pas chère, vous pouvez trouver dans votre jardin ou au gré de promenades champêtres, mille petites choses qui vous permettront d’exercer votre art en toute liberté ! Les enfants seront ravis de vous aider.

La liste n’est pas exhaustive, mais voici quelques exemples de cueillettes utiles pour une déco très personnalisée :

Du lierre ; des baies ; des pommes ; des pommes de pin ; du gui ; des noisettes ; des cynorrhodons (faux fruits du rosier et de l’églantier, qui a une forme ronde ou un peu ovale) ; des pétales de fleurs (cueillies et séchées pendant l’été) ; des tranches d’orange et de citron séchées au four ; des clous de girofle ; des hortensias séchés ; des piments rouges ; des branchages, petites branches ou brindilles ; des fougères ; de la mousse ; des branches de cannelle ; de la lavande ;….

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Des idées pour concrétiser quelques réalisations :

  • Dans un panier ou en couronne : disposer de la mousse, des pommes et des pommes de pin.
  • Fabriquer une couronne de feuillages et branchages et piquer dedans des citrons, des mandarines et des piments rouges.
  • Fabriquer une couronne de houx et de bruyère et piquer dedans des pommes de pin.
  • Fabriquer des couronnes ou des bouquets de cynorrhodons qui offriront des couleurs allant  du rouge au jaune, en passant par toutes sortes d’orangé.
  • Fabriquer des petits sacs avec des bouts de tissu récupérés et les remplir de lavande séchée.
  • Mélanger des baies colorées à une couronne de feuillages.
  • Sécher et bomber de couleurs variées des hortensias pour en faire des bouquets en vase ou en panier ou pour créer des couronnes.
  • Piquer des oranges avec des clous de girofle. Cela fera de boules de Noël jolies et odorantes.
  • Fabriquer une couronne avec des feuillages comme du sapin, des fougères ou du houx et disposer des écorces d’arbres.
  • Recouvrir des boules de polystyrène de mousse ou de pétales de rose (préalablement pilés si on veut), ou encore de grains de blé, de sésame, de poivre ou de baies roses ou rouges. Pour ce faire, enrober la boule de polystyrène de colle blanche et rouler la dans une coupelle remplie du revêtement souhaité.
  • Et bien sûr, accrocher une boule de gui !

Le sapin est le symbole du renouveau.

Le gui représente l’immortalité.

Le houx porte bonheur .

Dicton de décembre : « Froid et Neige en décembre, du blé  revendre ! »

Blues de l’Hiver


(1er novembre 2016)

En hiver, le moral peut chuter comme le font les feuilles en automne ! Manque de lumière, froid, grisaille, manque de tonus….L’organisme augmente sa sécrétion de Mélatoline, hormone régulatrice du sommeil et de l’humeur. Il en résulte un sentiment de fatigue, un besoin de manger plus, surtout des aliments gras et sucrés. Il y a souvent une prise de poids associé au blues de l’hiver.

Environ 20% des individus souffrent de ce mal en Europe. Dans 3/4 des cas, ce sont les femmes entre 25 et 55 ans qui en sont victimes.

Quelques astuces pour échapper aux petites baisses de régime :

. Bouger, faire du sport.

. Profiter de chaque rayon de soleil et laisser la lumière entrer dan la maison.

. Alléger et vitaminer son alimentation plutôt que d’abuser des grignotages. Manger surtout des aliments colorés : non seulement ils sont bourrés de vitamines, mais le beau et le soleil remplissent les assiettes : agrumes comme les oranges, les citrons, les pamplemousses, ou les mangues, les carottes, les betteraves, les ananas…

. S’occuper un peu de soi : se détendre, lire, se chouchouter un peu seul, en couple, avec des amis,…

. Sortir de chez soi, voir du monde, dîner dehors, aller au cinéma, au théâtre, marcher, faire du lèche_vitrine,…

. Donner du temps aux autres pour sortir de sa coquille en s’intéressant aux personnes qui ont besoin d’un peu d’attention.

. Pourquoi ne pas imaginer un voyage au soleil pour les plus chanceux au milieu de l’hiver : Le dépaysement et le soleil font une alchimie idéale pour une cure bienfaitrice.

. Faire quelques séances de photothérapie : exposition entre 30 mn et 1 heure par jour sous une lampe spéciale de forte intensité lumineuse, mais dont les UV sont neutralisés.

Avec l’aide de ces bonnes idées, l’humeur redevient au beau fixe pour l’arrivée du printemps.

Mais il faut être vigilant. Si cette mélancolie ou baisse de tonus, voir tristesse s’installe de manière durable, le mal est sans doute plus profond. Il ne s’agit plus de blues saisonnier, mais d’une déprime qui nécessite un traitement sérieux.

Dicton de novembre : « Brouillards d’octobre et pluvieux novembre : tout bon décembre ! »

L’eau de fleur d’Oranger


« L’eau de fleur d’oranger est un co produit (eau de distillation ou hydrolat) issue de l’hydro distillation des fleurs de l’oranger amer pour la fabrication d’essence de néroli, autre nom de la fleur d’oranger. » (wikipédia). Cette eau est obtenue par distillation a la vapeur d’eau, avec une première phase grasse qui donnera de l’huile essentielle, le reste contient des molécules olfactives aux vertus calmantes et régénérantes.

La fleur d’oranger pousse sur le brigaradier. Le bigaradier est originaire de l’Asie du Sud Est. Il a été apporté en Afrique du Nord au IX ème siècle pendant les croisades, puis répandu en Europe du Sud : Espagne, Sicile, Italie,…La consommation de l’eau de fleur d’oranger est devenue une mode en 1680 grâce a la princesse de Nérola (d’où le nom de Néroli) qui était folle de ce parfum : elle en mettait partout dans sa maison et sur elle : son bain, son lit, ses vêtements,…Cette eau est liée a la lumière et aux parfums méditerranéens.

Alors que l’huile essentielle, très forte en odeur et difficile a doser, est surtout utilisée dans les cosmétiques, l’eau de fleur d’oranger avec sa saveur parfumée, son ambiance sucrée et ensoleillée, aromatise des desserts, des pâtisseries, des boissons, des parfums. Dans les pâtisseries, crêpes, financiers ou crèmes pâtissières, quelques gouttes suffisent pour ne pas dénaturer le plat.

L’eau de fleur d’oranger a des vertus apaisantes, adoucissantes et calmantes quand elle est utilisée en soin pour la peau. Elle tonifie l’épiderme, pour le visage comme pour le corps, et stimule l’éclat cutané. On peut utiliser l’eau de fleur d’oranger directement sur la peau, ce qui n’est pas possible avec l’huile essentielle. Cette eau lutte aussi contre le dessèchement de la peau (anti rides), par exemple après une exposition au soleil, si elle est utilisée en brumisation sur la peau, en vaporisation pour le maquillage, ou en massage. Elle assure aussi une bonne santé des cheveux et des ongles.

L’eau de fleur d’oranger est tonique le matin et relaxante le soir : par ses propriétés sédatives, elle soulage les maux de tête et lutte contre l’insomnie. En équilibrant le rythme cardiaque et en relâchant les nerfs, l’eau de fleur d’oranger a des vertus anxiolytiques. Elle soulage aussi les nausées, les douleurs d’estomac, les maux de gorge ou la toux. Pour une nuit tranquille, il suffit d’ajouter deux cuillères a café d’eau de fleur d’oranger dans une tasse de lait chaud avec un peu de miel.

Faire soi même de l’eau de fleur d’oranger :

Pour un quart de litre d’eau, il faut 25 g de fleurs séchées de fleurs de bigaradier ou d’oranger de Séville. Les fruits sont amers et non comestibles. Dans un pot, déposer les fleurs séchées, porter 1/4 de litre d’eau minérale a ébullition et verser cette eau sur les fleurs. Fermer le pot avec un film plastique et placer au frais et au sec pour 24 heures minimum. Après ce temps, filtrer avec une passoire en tissu ou en mettant un tissu en coton dans une passoire et verser dans une bouteille, préalablement stériliée, hermétiquement fermée. Choisir de préférence une bouteille bleue ou de couleur foncée qui mettra a l’abri de rayon UV et donc préservera toute le qualité de votre eau de fleur d’oranger. L’eau peut se garder 10 jours au frigidaire.

Citation du mois : « En octobre, il faut que l’homme vite s’habille quand le mûrier se déshabille »

Conserves de fruits et de légumes


Tomates, courgettes, aubergines, pêches…tout cela arrive en abondance en cette fin d’été ! Voici quelques conseils pour les mettre en conserve et en profiter encore plusieurs semaines, voir plusieurs mois…

« Le Parfait » recommande 6 étapes :

  1. Bien nettoyer les bocaux et les couvercles à  l’eau chaude savonneuse. Rincer et sécher. Les contenants doivent être nickels !
  2. Choisir les fruits et les légumes que l’on veut mettre en conserve avec le plus grand soin. Les produits doivent être totalement sains, sans marque de moisissure ou de pourriture. Il faut choisir des produits de saison et de bonne qualité. Bien sûr, les fruits et les légumes doivent être frais et non congelés ou décongelés.
  3. Blanchir ce qui doit  l’être pour conserver des aliments « nature », et cuisiner ce que vous souhaitez. Attention, les volailles doivent être vidées et bien lavées. Ne pas trop cuire les produits pour retrouver toutes les saveurs dans quelques semaines ou quelques mois.
  4. Remplir les bocaux jusqu’à 2 cm du rebord et bien mélanger ce qu’il y a dedans pour une répartition optimale et pour éviter les poches d’air qui nuiraient à une bonne conservation.
  5. Avant de fermer les bocaux, prendre des rondelles de caoutchouc neuves, les ébouillanter 15 mn et bien les sécher. Essuyer minutieusement le bord de chaque bocal et fermer énergiquement chaque bocal. Il faut décider du procédé de conservation : vinaigre, sel, huile ou traitement thermique. Dans ce dernier cas, choisir un grand récipient, placer sur le fond un torchon propre (qui évitera tout contact entre le verre du bocal et le métal du récipient). Placer les bocaux de manière à ce qu’ils ne se touchent pas et de manière à ce qu’ils ne se renversent pas. Immerger le tout et porter à 100° pour détruire les micro-organismes et les enzymes pendant 20 mn. Laisser refroidir l’eau avant de sortir les bocaux du récipient. Vérifier que les bocaux sont bien fermés hermétiquement (les couvercles doivent rester collés). Pour s’assurer d’une stérilisation maximale, on peut recommencer l’opération de 24 à 48 h plus tard.
  6. Stocker dans un endroit sec et frais à l’abri de la lumière.

(d’après « Le Parfait »)

Le dicton du mois : « Etoiles filantes en septembre, tonneaux petits en novembre »

Fabriquer du sirop de menthe


La menthe a des qualités gustatives et des vertus médicinales. Il existe plus de 20 variétés de menthe. Elle pousse dans le potager sans beaucoup de soins, elle peut même être envahissante ! Pour éviter de voir la menthe proliférer dans le jardin, on peut juste enterrer le pot qui contiendra les racines. La menthe poivrée est la plus parfumée, mais pour faire un sirop gourmand, tous types de menthe peuvent convenir.

Le meilleur moment pour la cueillir est le matin pour garder tous les arômes. Il faut alors cueillir les feuilles (pas les tiges) de menthe pour remplir un récipient de 500 ml, les laver, et dans une casserole, faire bouillir 1 litre d’eau. Verser l’eau bouillante sur les feuilles de menthe. Laisser refroidir, puis placer au frais pendant deux jours. Après ce délai, filtrer en recueillant le jus au maximum (bien presser les feuilles de menthe) et ajouter un kilo de sucre en poudre. Dans une casserole, faire bouillir ce mélange, sans cesser de remuer pendant 10 mn. Laisser refroidir. Le sirop est prêt et peut se conserver plusieurs jours au frais. Au moment de servir, mettre 1/5 de sirop de menthe et 4/5 d’eau. On peut ajouter quelques feuilles de menthe fraîche, et un peu de citron…

Pour un diabolo menthe : 1/5 de sirop de menthe et 4/5 de limonade

Pour un Neptune : 2 cl de sirop de menthe ; 4 cl de rhum blanc ; 1 cl de Curaço bleu ; 1 demi citron vert et de l’eau pétillante selon le goût de chacun.

(d’après Ooreka)

Dicton du mois :  » Quiconque en août s’endormira, en janvier s’en repentira »

Profiter de son jardin en été !


5 bons conseils pour profiter de son jardin en été !

Ce soir, on fait un barbecue :  Quelle bonne idée ! Mais attention aux réglementations des co-propriétés (noircissement des murs des voisins, odeurs, risque d’incendie, bruits,…). On est rarement tout seul quand on fait un barbecue, le bruit des convives peut gêner les voisins, surtout si on fête le soir. prévenir les voisins et la gendarmerie, mais baisser le volume de votre fête après 22 h, après 22h, malgré le fait d’avoir été prévenue, la gendarmerie peut se déplacer et vous verbaliser.

Un petit bain de soleil ? Que de bonheur de profiter du soleil dans son jardin ! Mais il faut rester décent , même dans son jardin privé, sous peine de plainte des voisins pour « exhibition sexuelle imposée à la vue d’autrui dans un lieu accessible aux regards du public ». Un an de prison + 15000 € d’amende.

Enfin, le linge peut sécher au soleil :  C’est très agréable, mais on ne fait pas ce que l’on veut quand on habite un lotissement, ou un immeuble ! Il faut vraiment se renseigner sur le chier des charges.

On va brûler nos déchets verts : Chaque commune ou presque a sa propre réglementation : se renseigner dans sa Mairie.

Et si on plantait un arbre dans le jardin ? Garder la bonne distance… Outre les règles précises de votre commune, il faut savoir que « Tout arbre ou arbuste de moins de 2 mètres doit être planté à au moins 50 cm du terrain qui jouxte le vôtre. Les arbres plus grands sont à placer à 2 mètres minimum de cette limite. La distance se calcule à partir du centre du tronc ».

Mais on peut faire plein de choses dans son jardin pour jouer, se reposer, rigoler ! Construire une cabane de jardin reste un jeu incontournable pour les petits (salon de beauté, maison de poupées, restaurant,…). Une petite piscine pour barboter, jouer, se rafraîchir,… est aussi une belle idée. Ne pas manquer les essentiels : hamac, pergola, transat, véranda,…

(d’après « Pleine Vie »)

Citation de juillet : « Petite pluie de juillet ensoleillé, emplit caves et greniers ».

Le Lézard : l’ami du jardin


Le Podarcis Muralis ou le Lézard des Murailles est un animal à sang froid. C’est un petit reptile de forme allongée de l’ordre des squamates. Les lézards sont des miniatures d’iguanes et de dragons qui colonisent nos murets, jardins, abords de maison…Ils ont 4 pattes bien développées et sont entièrement recouverts d’écailles lisses, tuberculeuses ou épineuses. Ils mesurent une vingtaine de centimètres de long et sont prolongés par une queue environ deux fois plus longue que leur corps. Leur couleur va du brun au gris en passant par le verdâtre. Ils peuvent vivre de 4 à 10 ans et peuvent vivre jusqu’à 2000 mètres d’altitude. Il existe plus de 3000 espèces de lézards : c’est donc le plus grand groupe vivant de reptiles.

Le lézard aime les fissures et les cavités entre les pierres, les poutres, les blocs de béton, les fentes du sol. On le rencontre dans les milieux pierreux, bien ensoleillés. C’est un animal insectivore ou végétarien. Il aime les bains de soleil, les vers, les insectes, les araignées, les criquets…Pour la plupart des espèces, le lézard est ovipare. Il se met en hibernation au début de l’hiver et réapparaît peu à peu au cours du printemps. Les lézards mâles sortent les premiers, suivis des femelles une à deux semaines plus tard. Un mois après son hibernation, le lézard s’accouple pour une ponte d’avril à juin (il y a 6 à 11 semaines d’incubation). L’éclosion se fait entre juin et août. La femelle peut pondre de 1 à 3 fois par an : il peut y avoir entre 2 et 10 oeufs. Elle dépose les oeufs dans un trou creusé dans le sol ou sous une pierre. Le lézard devient adulte à 2 ans ! Il subit des mues régulières et perd sa queue quand il est attaqué. Ses prédateurs sont les chiens, les belettes, les fouines, les buses, les couleuvres, les faucons, les chats…

Les lézards sont de animaux diurnes qui chassent dans les coins secs et le plus ensoleillés possible. Leur habitat est à soigner et conserver : tas de pierres, murets, bois mort, haies… Il faut préserver les lézards qui sont de gros consommateurs d’insectes et participent à la bio-diversité. Il en va de même pour les orvets classés parmi les lézards malgré leur apparence de serpent ! Mais l’orvet chasse plutôt en fin de journée dans les endroits humides.

Les lézards sont mangés dans plusieurs pays du monde, surtout en Amérique du Sud ou en Afrique du Nord.

citation de juin : «  »Juin bien fleuri, vrai paradis ! ».

Préparer l’hiver : penser aux légumes secs !


Pour préparer l’hiver prochain, il faut déjà penser à planter les légumes à graines que l’on voudra faire sécher. En effet, il est souhaitable de ne pas planter dans les mêmes endroits du potager les légumes que l’on voudra consommer pendant l’été et ceux que l’on souhaitera faire sécher pour l’hiver. La récolte ne se faisant pas exactement au même moment. Il faut donc réfléchir dès aujourd’hui à nos envies et nos besoins.

Lentilles, pois cassés, pois chiche, fèves… tous participent à l’alimentation humaine et animale. Les légumineuses sont utilisées en agriculture lors de la rotation des cultures, elles permettent de fixer l’azote dans le sol. Leur culture réduit de plus de 10 % la consommation d’énergie et permet une économie de 8 % de gaz à effet de serre.

Voici quelques trucs et astuces pour bien faire sécher et conserver et cuisiner les légumes secs :

Les lentilles : Vertes, blondes, corail, noires, rosées, elles sont toutes bonnes chaudes ou froides. La lentille se sème en avril/mai et se récolte en août/septembre. Elle aime le soleil, un sol calcaire et bien draîné. Sa multiplication se fait par semis (on peut replanter des graines de l’année précédente). Couper les pieds et laisser sécher deux jours au soleil. Former des bottes dans un endroit bien aéré, puis battre ces bottes pour récupérer les graines. Au moment de leur consommation : rincer les lentilles sans les faire tremper (sauf si elles sont vieilles) car cela peut fragiliser leur enveloppe très fine. Démarrer la cuisson à froid pour qu’elles soient cuites à coeur dans un volume d’eau non calcaire et non salé pour que l’eau pénètre bien, mais relevé par un bouquet parfumé. Laisser cuire de 30 à 40 minutes selon les variétés.

Le fèves : Elles se sèment mi-juin pour une récolte en septembre. Pour les faire sécher : écosser les fèves, les faire sécher entières, bien étalées sur une cagette avec du papier absorbant, à l’abri de l’humidité et dans un endroit bien aéré. Attendre au moins une semaine, s’assurer que l’intérieur est bien sec. Les conserver dans un récipient bien fermé (bocal, boîte métallique…). Pour les consommer, les faire tremper 12 h dans de l’eau. Puis les cuire pour faire des purées, des soupes, des accompagnements de viande ou de poisson. Elles possèdent des vitamines, mais elles sont moins caloriques que les autres légumes secs.

Les pois chiche : Le semis se fait en avril/début mai, la récolte se fait en été, en juillet/août. Pour une récolte d’automne, on peut les semer début août . Les pois chiche aiment la sécheresse et le soleil. Attendre que les cosses sèchent, puis étendre les pois bien à plat. Ecosser les gousses délicatement avec les doigts quand elles sont sèches et brunes. Les stériliser au four et les conserver dans un bocal hermétique. Les pois chiche ont une teneur en fibre importante, et contiennent des sels minéraux, des vitamines, des protéines et des glucides. Les tremper dans de l’eau 12 heures avant de les cuire pour un couscous ou de l’houmous par exemple.

Les pois cassés : Il sont issus de variétés de gros pois ronds qui ont été séparés en deux, d’où le « cassé ». Les semis se font de mars à juin pour une récolte de juillet à fin août. Attendre que la gousse soit sèche, puis écosser les pois, les débarrasser de leur peau et les laisser sécher bien étalés dans un endroit sec et aéré. Tremper dans de l’eau 5 heures avant la cuisson, pour faire des potages, purées, accompagnements, houmous…

Haricots secs :  Ils peuvent être blancs, verts ou rouges. Les haricots doivent être semés de mi-mai à mi-juillet pour des graines grosses et plates. La récolte se fait un mois et demi à deux mois plus tard et dure environ 3 semaines (d’où une production abondante). Les haricots secs se récoltent quand les cosses sèchent et que le feuillage jaunit, sèche et tombe. . Ecosser les gousses, étaler les graines dans une caisse en bois et laisser sécher 2 à 3 semaines dans un endroit aéré, non humide. Ils peuvent agrémenter des gigots, en « coco », en « flageolets », en « lingot » ou en « Soisson » pour des chili con carne, des cassoulets…

ATTENTION : Des graines qui semblent sèches à l’extérieur peuvent encore être humides à l’intérieur…Elles moisiront donc lors de l’entreposage. Tous ces légumes secs attirent aussi les charançons qu’il faut détecter et éliminer aussitôt !

Dicton de Mai :  » Averses de Mai a plus de pouvoir que dix arrosoirs  »

(Cf : « Au Jardin »)

Adoptez un mouton pour remplacer votre tondeuse…


Remplacer sa tondeuse par des moutons : voilà un geste bio, simple et rigolo ! L’écopastoralisme permet de remplacer une tondeuse bruyante, polluante et énergivore …Le mouton mange des graminées, du trèfle, du plantain, des pissenlits, du lierre, des écorces tendres. Outre le fait qu’il est une bonne solution, surtout pour les terrains en pente, le mouton offre aussi le plaisir d’une compagnie animale. Il ne consomme pas de carburant (bon point écolo) et ne demande aucun engrais !

Le mouton digère l’herbe et la rejette sous forme d’excréments qui vontse mêler à la terre, ce qui assure la fertilisation naturelle des sols. L’écopastoralisme préserve la diversité vivante des petits animaux.

Il y a essentiellement deux bonnes races pour remplacer votre tondeuse efficacement : la Romane ou le mouton d’Ouessan. Il s’agit de races rustiques et vigoureuses qui ne craignent ni le froid, ni la pluie. Ceci dit, de toutes façons, il vaut mieux un mouton régional déjà adapté aux conditions climatiques. Mais il faut être attentif au mode de vie du mouton, qui est un animal grégaire et ne peut pas vivre seul.

Lors du choix des moutons,  il est préférable de choisir des moutons jeunes pour qu’ils aient une bonne adaptation (la durée de vie d’un mouton varie de 8 à 20 ans). L’idéal est de prendre des brebis qui sentent moins mauvais que les mâles (à moins de les castrer !) et nécessitent moins d’espace. Si vous choisissez des petits, et que vous avez déjà d’autres moutons chez vous, le mieux est de les prendre juste après le sevrage pour qu’ils s’adaptent aux autres animaux déjà présents : chien, chat, cheval,…

Il faut compter 250 m2 pour un mouton tondeur et 100 m2 par mouton supplémentaire. Clôturer l’espace est indispensable pour éviter que les moutons ne mangent les plantations du potager ou du jardin : ils ne font pas la différence ! Les moutons ont aussi besoin d’un abri, d’un abreuvoir (un mouton peut boire jusqu’à 10 litres d’eau par jour) et d’un espace à l’ombre. Un petit complément fait d’épluchures de légumes sera pour eux le bienvenu.

Il est possible de louer des moutons pour un temps déterminé entre le loueur et vous, avec un devis de location à la demande, selon la surface dont vous disposez, la durée que vous souhaitez et la distance qui vous sépare de l’entreprise « loueuse ». Vous pouvez aussi louer un « kit complet » avec clôture électrique et abreuvoir automatique.

L’écopâturage permet de réduire de 25 % le budget d’entretien des espaces verts privés ou publics. Il y a des brebis à Paris, dans le XIX ème pour les 2000 m2 situés derrière les archives. A Toulouse, des moutons entretiennent les espaces verts sur le centre commercial Val Tolosa. Dans les Deux Sèvres, il existe un partenariat avec Mouton Village. Beaucoup d’autres municipalités ont adopté cet éco-geste.

Sur le site du Mulot, vous trouverez une entreprise permettant de louer des moutons. Chez Breiz Moutondeurs entreprise d’écopâturage, on propose de louer des tondeuses écologiques. Chaque mouton d’Ouessan a un nom, aucun n’est destiné à la consommation. (Parc d’Activités de la Chaussée, 56220 Malansac, 06 72 75 34 54 ; contact@moutondeurs.com).

Le dicton du mois d’avril :  » Qui trop écoute la météo, passe sa vie au bistrot »

 

Les plantes d’intérieur dépolluantes


Nos intérieurs sont pollués par de nombreux composants chimiques invisibles à l’oeil nu…

Les polluants d’intérieur peuvent être :

L’amoniac  : produits ménagers ou de bricolage…

Le benzène : encres, peintures, plastiques, détergents…

Le formaldéhyde : bois aggloméré, colle de moquette, laine de roche ou de verre, colle de papier peint, textile d’ameublement..

Le toluène : vernis, colle, moquette, tapis, laque…

Le monoxyde de carbone : chaudière, cheminée, poêle…

Il existe des plantes qui dépolluent et assainissent nos intérieurs. Le principe de dépollution repose sur un échange gazeux entre la plante et son environnement : la plante absorbe les substances nocives par son feuillage et les stocke dans ses cellules, contribuant ainsi à assainir l’air autour d’elle.

Bill Wolverton (ingénieur de la NASA) a été le premier à étudier la phytoépuration sur une cinquantaine de plantes d’intérieur. Les plantes vertes ont une couleur apaisante, elles humidifient l’air, absorbent les agents polluants et ont un pouvoir déstressant très efficace.

Le TOP 10 des plantes dépolluantes :

  • L’aglaonéma : elle craint le soleil direct, mais dépollue par ses feuilles, ses tiges et ses racines.
  • L’anthurinum : elle a besoin de lumière vive, mais elle est championne pour ôter l’amoniac.
  • L’aréca : Cette plante nécessite de la lumière , mais pas trop forte. Elle absorbe le toluène.
  • L’azalée : a besoin d’une lumière vive sans excés de chaleur pour absorber l’amoniac.
  • Le caoutchouc : il supporte tous types de lumière et combat le formaldéhyde.
  • Le chlorophytum : il a besoin d’une lumière modérée et lutte contre le monoxyde de carbone.
  • Le dragonnier marginé : ils’attaque à tous les polluants, pourvu qu’il bénéficie d’une lumière modérée.
  • Le figuier pleureur :  Il aime la lumière vive pour absorber l’amoniac et le formaldéhyde.
  • La fougère de Boston :  elle a besoin d’une lumière moyenne et lutte contre le formaldéhyde.
  • Le palmier nain : s’il a une lumière modérée, il peut s’attaquer aux polluants de toutes les catégories.

Dicton de janvier : « Quand janvier rit devant,  il fait la grimace par derrière »

Récupération d’objets pour le jardin


Récupérer des objets pendant l’hiver pour optimiser son jardin… Une belle idée de récup qui fait plaisir à tout le monde et qui permet de recycler et de jeter le moins possible.

Voilà plein d’idées, chacun peut y trouver son bonheur !!!!

  • Des vieilles roues de charrette peuvent juste être déposées dans le jardin pour la déco du jardin.
  • Des sabots de bois peuvent se transformer en pot de fleurs.
  • Une vieille mangeoire peut devenir jardinière.
  • Une  vieille brouette, voir même, une vieille baignoire, peut se transformer en jardinière.
  • Des casiers à bouteilles peuvent devenir des tabourets.
  • On peut peindre des pneus de voitures ou de tracteurs pour faire une jardinière pleine de fleurs.
  • Les vieux paniers en osier ou les vieux arrosoirs se transforment en cache-pot.
  • Les  vieux pots à lait, broc d’eau, bassines, seaux, bacs en bois… recueillent des fleurs, en faisant des trous dans le fond.
  • On peut aussi décorer les vélos, sur lesquels on peut déposer des fleurs sur le guidon ou sur le porte-bagage.
  • De vieilles passoires métalliques ou de vieux tonneaux sont aussi des réceptacles de fleurs.
  • Des caisses de vin ou des palettes, des charrettes, deviennent des mini-jardins plantés d’aromatiques.
  • Les traverses de chemin de fer peuvent dessiner des chemins dans le jardin, ou délimiter des zones de culture ou encore consolider des constructions comme des bancs, ou des endroits de repos.
  • Des volets en bois obsolètes ou des portes qui ne servent plus, permettent de recevoir des fleurs ou des outils.
  • Les vieilles théières métalliques ou en porcelaine peuvent aussi se recycler pour recevoir des plantes ou même, certains accrochent des couverts sous la théière pour faire un carillon en jouant dans le vent !!!
  • Un vieil escabeau peut devenir le réceptacle de fleurs, d’arrosoirs, d’outils…
  • Des CD inaudibles deviennent épouvantails dans les arbres pour faire fuir les oiseaux indésirables ( très efficaces dans un cerisier par exemple).
  • Pour décorer le jardin le soir, on peut disposer des verres de couleurs différentes, dépareillés ou pas, avec des bougies.
  • De grosses boules de couleur  en métal, en verre ou en plastique, dispersées dans le jardin, ou au contraire regroupées au sol ou sur des tiges, donnent au jardin un air très gai (boules de bowling par exemple..). Idem avec des abats-jours en dur.
  • Enfin, les boîtes à oeufs en carton sont très précieuses pour préparer des semis : Faire des petits trous dans les alvéoles de la boîte à oeufs, remplir chaque alvéole de terre, y enfouir les graines et recouvrir d’un plastique. Mettre le tout en plein soleil et attendre que ça pousse !!!!!!!!

Le dicton du mois de décembre : « Au temps de l’Avent, les coqs chantent par tous les temps ».

Doit-on aider les animaux sauvages en hiver ?


L’animal sauvage, comme le chevreuil ou le renard, DOIT chercher lui-même s nourriture pour survivre …. Il ne sert donc à rien de le rendre dépendant de l’homme ! Ce que mange l’homme n’est pas toujours la panacée pour les animaux sauvages et peut même être nocif.. Sans parler du fait que mettre de la nourriture à disposition dans la nature, va attirer les indésirables comme les rats, les fouines…

L’animal sauvage, s’il se rapproche de l’homme, va perdre sa méfiance naturelle, il sera moins vigilant avec ses prédateurs et sans doute aussi plus agressif !

Pour certains oiseaux, un coup de pouce peut être bienvenu : mais quand on a commencé à nourrir les oiseaux dans l’hiver, il faut impérativement continuer jusqu’au printemps, sinon, l’effet bénéfique pour eux peut se transformer en condamnation à mort !!!…

Le dicton de novembre : »Autant d’heures de soleil à la Toussaint, autant de semaines à souffler dans tes mains ».

Nettoyer son jardin et préparer l’hiver !


L’automne est là et il faut penser à tailler les haies et les arbustes, à commencer à ramasser les feuilles mortes. On peut aussi rentrer les plantes sous la serre ou dans la maison avant le gel ! (orchidées, hibiscus, plantes grasses, agrumes). Il est temps aussi de nettoyer les plantes d’intérieur : traquer les cochenilles, s’il y en a, en les enlevant délicatement à la main, puis en pulvérisant un mélange d’eau, de savon noir avec quelques gouttes d’alcool. C’est aussi le moment de répandre du paillage et du compost entre les rangs des légumes en place, la pluie se chargera de le faire pénétrer dans le sol.

En ce début d’automne, il faut diviser les vivaces, ramasser les pommes, les poires, les raisins, les noisettes, les potirons, les carottes, les radis noirs, les betteraves rouges…Tailler les framboisiers, planter les bulbes de crocus, tulipes, jacinthes…et planter les arbustes persistants comme le buis ou le thym.

Proverbe du mois  : « Pour être ridée, une bonne pomme ne perd pas sa bonne odeur ».

Journées du Patrimoine de Pays et des Moulins


Pour connaître le patrimoine,les paysages et les savoir-faire traditionnels, des journées de Patrimoine de <pays et des Moulins sont organisées pour une 18 ème édition les 20 et 21 juin 2015 sur le thème : « Le Moyen-Âge encore présent ».

Beaucoup d’Eglise en Morbihan datent du Moyen-Âge, ainsi que des châteaux et des fortifications. Beaucoup d’équipements de nos rivières et de moulins datent aussi de cette époque là. Certains savoire-faire n’ont pas changé.

Ces journées sont coordonnées par l’action de délégation locales du Patrimoine-Environnement, des Maisons Paysannes de France, de la Fédération Française de Sauvegarde des Moulins, de l’AFMA, de la CAPEB, des Architectes du Patrimoine et de l’Association REMPART.

Pour plus d’informations , contacter  Anne Le Clesiau au 01 42 67 84 00                           ou  jppm@associations-patrimoine.org

 

Le dicton du mois de juin : « Froid Mai, chaud Juin, remplissent les granges jusqu’aux coins ».

Plantes, Fleurs, Légumes : pour un bon compagnonnage !


Les plantes peuvent se rendre mutuellement des services, ou au contraire, si on les associe, se nuire les unes aux autres ! Un bon mélange permet une bonne bio-diversité et un rendu optimal…L’association fleurs/plantes/légumes représente un avantage phytosanitaire pour le jardin. Une bonne entente permet aussi de limiter les traitements, donc de cultiver son potager dans une visée écologique…

En associant les fleurs et les légumes, les abeilles et les bourdons peuvent aider à la fructification. Certaines plantes attirent les insectes et donc les détournent d’autres plantes, certaines éloignent les insectes. On peut mélanger les odeurs, les couleurs et les variétés !

Avant d’imaginer créer ou recréer son potager, il faut donc bien penser à l’agencement optimum de celui-ci. Outre la pratique de la rotation des cultures pour ne pas affaiblir le sol, le mieux est de se renseigner auprès d’un pépiniériste professionnel qui saura allier les espèces entre elles. Quelques exemples cependant pour une première approche :

Les plants hauts protègent les plants bas du soleil : les haricots par exemple laissent filtrer la lumière en douceur sur les salades, mais seront un frein pour les légumes qui ont besoin de beaucoup de soleil, comme les courgettes.

Les capucines, comme les oeillets d’inde ou la menthe verte attirent les pucerons et favorisent la croissance des plantes, en détournant l’attention des pucerons.

Les aromatiques, plantés un peu partout dans le potager, sont de bonnes compagnes.

Les tomates assainissent la culture des choux, et comme le fenouil ou la lavande, elles éloignent les limaces, les fourmis et les escargots, véritables prédateurs ! Mais l’association tomates/betteraves ou tomates/pommes de terre ou aubergines/pommes de terre nuit au bon développement de  chacun…L’aubergine sera heureuse prés des haricots ou des tomates, les tomates prés des carottes, choux ou épinards ; les pommes de terre s’épanouiront prés des haricots ou des pois.. Il faut donc juste bien penser aux voisins que l’on va associer à chaque plante !

Les marguerites, les soucis, les coquelicots et les capucines sont pour beaucoup de bons alliés, et en plus des autres plantes cultivées, on peut aussi les manger :  pour égayer une salade, rien de tel que quelques pétales de capucines, de soucis jaunes ou oranges ou encore de coquelicots… Choc des couleurs et succès garanti ! Quant aux marguerites, quelques minutes dans du beurre et de l’ail,  et voilà les cacahuètes détrônées pour l’apéritif !!!!

Le dicton du mois de Mars : « Au mois de Mars, prés et treilles tu nettoieras, ou la peau du dos y laisseras »

 

 

Entretenir la serre


A cette période de l’année, un nettoyage minutieux de la serre s’impose ! Le lessivage du toit et des parois extérieures pour éliminer tous les germes, mousses et poussières est indispensable pour que la lumière entre largement…La désinfection doit se faire sans eau de javel qui pourrait attaquer le métal de la serre. Il faut bien dégager les gouttières et nettoyer les vitres intérieures, en vérifiant bien tous les recoins, particulièrement appréciés des insectes…

Enlever la rouille s’il y en a et graisser les charnières des portes, fenêtres….Ne pas oublier de bien lessiver le sol pour le rendre sain à l’approche des futures plantations !

Le nettoyage de la serre doit se faire tout au long de l’année, même si aujourd’hui, le moment est propice pour un nettoyage en grand ! Ouvrir en grand les portes régulièrement pour éviter l’air trop confiné et éviter la pourriture sur certaines plantes est un geste qui doit se répéter chaque mois.  Il est bon aussi d’évacuer l’humidité en plaçant des bacs remplis d’eau à plusieurs endroits de la serre.

Le dicton du mois de février : « Pluie de février, emplit les greniers »

Préparer son jardin


En janvier, le jardin se repose… C’est le moment de réfléchir à l’organisation et à la conception de son prochain jardin. Il faut choisir des varétés qui vont facilement s’acclimater au sol, car il faut bien adapter ses plantations à la géo-localisation de son jardin : exposition, nature du sol de la région. Il est souvent bien utile de se faire aider  par un pépiniériste local, professionnel de l’étude de la compatibilité des plantes entre elles….

Pendant cette période, il faut maintenir une bio-diversité dans le jardin, en laissant quelques insectes (bien maîtrisés) qui pourront soit polléniser au printemps, soit réguler naturellement certaines maladies en nettoyant à leur manière les plantations !

Ne brûler pas les feuilles mortes, mais rassemblez-les autour des plantations existantes pour faire un compost naturel en plus d’une couche protectrice contre le froid, le gel ou les grosses pluies. Elles laisseront l’eau pénétrer à petit flux au pied des plantes en évitant qu’elles ne pourrissent. S’il y a trop de feuilles mortes, elles pourront trouver leur place dans le bac à compst, accélérant le processus d’homogénisation de la bonne fabrication d’humus.