Le réchauffement de la planète continue de s’accroître… Nouveau constat de l’ONU


Nouveau constat inquiétant sur le réchauffement climatique:  les quatre dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées, a indiqué mercredi l’ONU. Cette dernière y voit la confirmation du réchauffement climatique causé par les concentrations records de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.

Février 2019

«Cette année (2018) se classe au quatrième rang des plus chaudes qui aient été constatées depuis 1850», poursuit l’agence spécialisée de l’ONU. «Avec 1,2°C de plus qu’à l’époque préindustrielle, l’année 2016, marquée par l’influence d’un puissant Niño, conserve le statut d’année la plus chaude. En 2015 et 2017, l’écart de la température moyenne par rapport aux valeurs préindustrielles était de 1,1°C.»

2019 ne s’annonce pas plus froide,  sur les 22 dernières années, on a dénombré les 20 années les plus chaudes jamais enregistrées. «Les phénomènes météorologiques extrêmes ou à fort impact ont frappé une multitude de pays et des millions de personnes l’année dernière»,

L’Australie a connu le mois de janvier le plus chaud jamais enregistré, alors qu’une vague de froid intense s’abattait sur une partie de l’Amérique du Nord. «La vague de froid dans l’est des États-Unis ne vient certainement pas contredire la réalité du changement climatique», a souligné Petteri Taalas. «L’Arctique se réchauffe à un rythme deux fois plus rapide que la moyenne mondiale (…) Ce qui se passe aux pôles ne reste pas cantonné aux pôles, mais influence les conditions météorologiques et climatiques dans d’autres régions, où vivent des centaines de millions de personnes», a-t-il rappelé.

L’OMM doit publier en mars sa déclaration sur l’état du climat mondial, avec une multitude d’informations détaillées et de statistiques. L’agence collecte des données fournies par l’Administration américaine pour les océans et l’atmosphère (NOAA), le Goddard Institute for Space Studies (GISS), la NASA, ainsi que par le Centre Hadley du Service météorologique britannique et la Section de recherche sur le climat de l’Université d’East Anglia (Royaume-Uni).

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La plante de décembre : Le Poireau


le-poireau« Le poireau, appelé « l’Asperge du Pauvre » est une espèce de plante herbacée vivace, cultivée comme plante potagère pour ses feuilles (pseudo_tiges) consommées comme légumes. Il appartient à la famille des amaryllidacées ». (Wikipédia).

Originaire de la région méditerranéenne, sans doute du Proche Orient, le poireau est cultivé aujourd’hui dans toutes les régions tempérées. L’Empereur romain Néron fut surnommé le « Porrophage » car pour s’éclaircir la voix, il en consommait beaucoup !

La France produit 20% de la consommation européenne.

La culture du poireau demande un sol riche en humus. Il supporte bien le froid, mais il aime le soleil et un sol bien draîné. Sa hauteur peut atteindre 60 cm. Les semis se font de février à juillet, la récolte se fait 6 mois après la plantation. Les semis doivent être éclaircis régulièrement pour laisser la place aux plantes les plus vigoureuses. Prévoir au départ au moins 10 cm entre chaque plant et 20 cm entre chaque rang. Il faut buter régulièrement les pieds, pour favoriser la partie blanche sous terre. Ne pas trop les arroser, sauf en cas de grande sécheresse. Pailler avec de la paille de chanvre ou de lin.

Le poireau contient des atomes de souffre qui se révèlent surtout quand les poireaux sont coupés ou broyès. Le poireau est riche en vitamines A (poireau cru, surtout pour la femme) ; en vitamines B6 (poireau cru) ; B9 (poireau cru) ; C (poireau cru) ; en fer (poireau bouilli, surtout pour les hommes). Cette plante a un effet protecteur contre les cancers de l’estomac et de l’intestin. Il diminue le cholestérol grâce aux flavonoïdes, aux saponines et aux caroténoïdes. Il aide aussi a lutter contre les maladies liées au vieillissement (combat les radicaux libres). C’est aussi un aliment minceur !

Le poireau se consomme cru, s’il est jeune, a la croque au sel ; ou cuit, froid, en vinaigrette, en gratin, en fondue, en tarte, en soupe, en potée,….Il se conserve au frigidaire plusieurs semaines : les feuilles vertes peuvent jaunir, mais le blanc reste intact. Blanchi quelques minutes, il se conserve longtemps au congélateur.

D’après « Santé.Net » :

« Faire le poireau, ou poireauter : Attendre ».

« Le poireau : Décoration du mérite agricole »

« Le poireau : Général dans le langage courant de l’Armée Française : il a la tête blanche, mais il est encore vert ».

« Le poireau est la plante emblème du Pays de Galle. Pour commémorer une victoire célèbre : Au cours de cette bataille décisive, ils avaient inséré un poireau dans leur chapeau pour se reconnaître. C’est l’Evêque de l’Eglise Celtique qui en aurait eu l’idée. Aujourd’hui, il est devenu Saint David, Patron du Pays. On célèbre le jour de sa mort, le 1er mars, en portant un poireau ».

A propos des fruitiers…


rateau 2A propos des fruitiers : Ebourgeonner, pincer, traiter, bouturer, greffer….Cueillir les fruits malades, véreux et ramasser ceux qui sont parterre.

Marcotter les figuiers : multiplier en enterrant une branche par sa partie aérienne jusqu’à ce qu’elle donne des racines, pour produire un nouveau végétal.

Traiter la vigne  en ébourgeonnant, pinçant et évrillant. Ciseler les grappes.

Tailler les arbres à noyaux (ceux à pépins attendront l’hiver), car la cicatrisation doit se faire avant l’hiver. Pour protéger les tailles, il faut mettre du mastic cicatrisant ou du goudron de Norvège (plus très en vogue aujourd’hui car il y a un risque de nécrose des cellules vivantes…). Les outils doivent être impeccablement propres, désinfectés à l’alcool, pour éviter toute propagation de maladies d’un arbre à un autre. Le bois est à nu, or un bois sans écorce est exposé aux champignons, bactéries et à l’humidité. Donc l’arbre peut s’affaiblir ! Les pansements adéquates contiennent des résines, ou des huiles de résine ou huiles végétales, de l’essence de térébenthine, de l’argile.

Un vrai débat autour de l’utilisation des baumes cicatrisant est ouvert : certains trouvent que ces baumes n’ont pas de véritables fonctions puisque les arbres ont eux-mêmes leur propre mécanisme de défense face aux blessures… On sait toutefois que leur utilisation n’est pas nuisible !

La fleur de mai : la Pâquerette


paqueretteLa pâquerette annonce le printemps et le renouveau. La pâquerette est la « Petite marguerite de Pâques ». On l’appelle la Bellis Perenis (la toujours belle) de la famille des Astéracées. C’est une plante basse aux feuilles vert-pomme. Elle a de petites fleurs blanches, aux extrémités légèrement rosées. Au centre, on trouve un petit disque jaune d’or, formé lui-même de fleurs tubulées. Sa taille varie de 3 à 10 cm de hauteur. Les feuilles vertes sont de forme ovale, spatulées et sont regroupées en rosettes. Comme d’autres fleurs de plantes herbacées, la pâquerette se ferme la nuit, ou même dans la journée en cas de grosse pluie, et se rouvre le lendemain matin au soleil.

La pâquerette aime le soleil et fleurit dans sa direction : c’est une plante phototrope. Elle recouvre les pelouses, les champs, les prés et résiste à la tonte !

La pâquerette sert en phytothérapie. Elle est tonique (on peut verser une infusion de pâquerettes dans l’eau du bain…). Elle est rafraîchissante et calmante : elle traite les bronchites, les angines et les troubles respiratoires. Elle est aussi dépurative et combat la constipation. En bain de bouche ou gargarisme, la pâquerette peut être un véritable atout : Faire bouillir un litre d’eau, y ajouter quelques pâquerettes. Laisser refroidir. L’huile de pâquerette est raffermissante  : Remplir un bocal à moitié avec les fleurs et les feuilles, ajouter de l’huile d’olive ou de l’huile de tournesol. Fermer le bocal, le mettre au soleil pendant un mois et filtrer. On peut la mettre sur le visage ou sur le corps. Séchées, les pâquerettes sont astringentes : on peut en faire des infusions à boire entre les repas.

Il ne faut pas cueillir les pâquerettes dans les endroits proches des déchetteries, ni dans les près où paissent des bovins ou des chevaux, car elles deviennent toxiques.

Les pâquerettes peuvent se manger crues, dans une salade, ou cuites , en farce, en potage, en apéro, ou confites (on met les boutons dans du vinaigre de cidre par exemple, pendant 15 jours).

La pâquerette signifie : « Attachement et Innocence » dans le langage des fleurs.

« Au ras des pâquerettes » ou  » Au ras du sol » signifie : « Pas très malin ».

Qui n’a pas joué à l’effeuillage de la marguerite ou de la pâquerette :  » Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie…. » ?

Installer des pièges à guêpes pour l’été


La guêpe est jaune avec des traits noirs, alors que l’abeille est brune. La guêpe vit dans des cocons où elle fait son nid, alors que l’abeille vit dans une ruche. La guêpe mange du sucre, des mouches, des chenilles, mais si elle s’attaque aux arbres fruitiers, les fruits pourrissent !!! L’abeille consomme du nectar et transporte le pollen…La guêpe est nuisible et elle pique dès qu’elle se sent agresser. Ses piqures sont douloureuses et peuvent provoquer des oedemes plus ou moins importants : attention aux réactions allèrgiques !!! Seules les femelles possèdent un aiguillon relié à une glande à venin et piquent. Et contrairement à l’abeille, la guêpe ne perd pas son dard après avoir piqué !

La reine commence à construire son nid au printemps, elle dépose ses premiers oeufs dans les alvéoles et élève les larves. Ces larves de guêpes deviennent des ouvrières stériles qui terminent la construction du nid et approvisionnent la colonie. La reine se consacre à la ponte qui donnera en fin d’été des mâles et des femelles fertiles qui seront fécondées. A l’automne, la colonie disparaît, ne laissant que les femelles fécondées qui iront hiverner dans un endroit naturel.

Pour éviter les guêpes en été, il y a plusieurs gestes à faire : Eviter de laisser traîner des aliments sucrés comme du sirop, de la confiture, des fruits mûrs, de la viande ou des restes de repas. On peut aussi utiliser un spray à base d’huile essentielle et le pulvériser sur les meubles de jardin et la nappe. Sur la table où l’on prend ses repas, on peut aussi, en plus du piège à guêpes, disposer des feuilles de tomates, du thym ou du clou de girofle écrasé.

Pour construire un piège à guêpes bio et naturel :

Couper la tête d’une bouteille en plastique à environ 15 cm en dessous du goulot, et emboîter la partie haute, goulot en bas, dans la partie basse. Enrouler un fil de cuivre autour de la bouteille, puis 3 fils de fer pour soutenir le piège et l’accrocher à une branche d’arbre. Verser un peu d’alcool, comme de la bière brune, ajouter du sucre et du sirop. Poser le piège à 3 mètres de la table où l’on se tient dehors, de préférence en plein soleil !

ATTENTION : Quand on vide le piège à guêpes, il peut rester quelques guêpes vivantes : remplir le piège d’eau pour les noyer et attendre 1/2 journée : enterrer les cadavres…

(Rustica + Comprendre/choisir)

Dicton du mois : « Pluie et tonnerre en août, c’est joie et prospérité »

 

L’E-Fan sur les traces de Blériot


(Source LE POINT)

avionelectop

Manifestement, les jauges de l’E-Fan n’étaient pas à zéro lorsque l’avion électrique est arrivé en vue de l’aérodrome de Calais. Didier Esteyne, le pilote, n’a pas pris au plus court et s’est même permis de faire un passage au-dessus du taxiway, avant d’atterrir sur la piste 06 (face au nord-est), 36 minutes de vol après avoir décollé de Lydd, situé de l’autre côté de la Manche, à 70 kilomètres. Blériot avait mis 32 minutes sur un trajet plus court (37 kilomètres). Un coup d’œil sur les jauges électriques de l’E-Fan. Elles affichent encore 21 %, ce qui correspond à six minutes de vol, la courbe de décharge n’étant pas linéaire. Pour les recharger, il faudrait dépenser environ deux euros d’électricité.

Surchauffe des batteries

À Lydd, au départ, le bruit de l’hélicoptère d’accompagnement domine lors du roulage de l’E-Fan vers la piste qu’il remonte pour s’aligner et s’élancer face au nord. Un temps d’arrêt, puis la tour de Lydd l’autorise à décoller à 10 h 17. Quelques dizaines de mètres d’accélération avec les volets légèrement sortis et il quitte le sol. La montée est franche alors que le train d’atterrissage est rentré. Puis Didier Esteyne vire pour mettre cap à l’est.

Au-dessus de la Manche, entre Lydd et Calais, il fait beau et, en même temps, pas trop chaud. C’est un atout pour l’E-Fan, car une des craintes des ingénieurs vient de la montée en température des vingt-neuf batteries lors de la décharge, avec des risques d’incendie. Au sol, grâce à la télémétrie, une centaine de paramètres sont reçus en temps réel et permettent de suivre la vie technique de la machine. Le pilote, lui, est en contact radio avec la tour de Lydd jusqu’au milieu de la Manche, relayée ensuite par l’agent d’opérations de l’aérodrome de Calais. Il peut aussi joindre son équipe technique au sol sur une autre fréquence. Pour naviguer, il fait appel à un GPS associé à une cartographie aéronautique montrant, par exemple, les zones urbaines de Calais à ne pas survoler.

Baignade en cas de panne

Les images diffusées en direct par l’hélicoptère d’escorte montrent en arrière-plan la route des cargos qui franchissent le pas de Calais. Aux énormes porte-conteneurs succèdent des pétroliers géants. La côte française est visible de l’Angleterre. Dès le trait de côte franchi, un aérodrome de dégagement – Saint-Inglevert – est accessible en cas de problème. L’E-Fan vole à 3 500 pieds, environ 1 100 mètres. En cas d’arrêt des moteurs, l’avion électrique planera pendant quatre minutes. Didier Esteyne, qui a capelé son gilet de sauvetage avant le décollage, devra choisir le meilleur compromis pour amerrir. Il dispose aussi d’un parachute, mais il est probable que l’hélicoptère Dauphin avec plongeur qui l’accompagne aurait été très vite sur les lieux.

Produire des avions électriques

« La traversée, c’est un début. C’est symbolique. On est là pour faire des avions », souligne Jean Botti, le directeur de l’innovation d’Airbus Group. Patrick Gandil, directeur général de l’aviation civile, souligne « tout l’intérêt de cet avion électrique qui répond aux soucis de réduction des gaz à effet de serre ». Il insiste aussi sur l’association au projet de l’École nationale de l’aviation civile, car il sera nécessaire d’adapter la formation des pilotes à la mise en œuvre de l’avion électrique.

Si on remonte l’arbre généalogique d’Airbus Group, on retrouve la société Blériot, dont l’atelier de Suresnes de l’époque abrite aujourd’hui un bureau d’études de l’avionneur européen. Blériot a été absorbé par la SNCAO, devenue Sud-Aviation, Aérospatiale puis Airbus.

Le « navire » de Blériot

Au-delà du défi technique, très symbolique avec la traversée de la Manche, un véritable parcours du combattant administratif a été conduit par les équipes d’Airbus pendant près de six mois pour obtenir les autorisations de réaliser un tel vol. L’ouverture du parapluie réglementaire est telle que de véritables couloirs aériens ont dû être créés entre Lydd et Calais. En 1909, à l’arrivée, la douane anglaise avait seulement remis à Louis Blériot un certificat à remplir où le pilote reconnaissait ne pas avoir contracté de maladie infectieuse pendant le voyage à bord de « son navire appelé Le Monoplan ».

Cette tentative n’est toutefois pas exempte de polémiques. Hier, un autre bimoteur, le CriCri MC15-E du Rennais Hughes Duval, s’est posé à Calais après une traversée de la Manche sur un mode assez différent de celui de l’E-Fan ou même de Blériot. Le CriCri, transporté sur le dos d’un gros monomoteur Broussard, s’est fait larguer au milieu de la Manche. Cet attelage qui rappelle celui utilisé par la navette spatiale américaine est régulièrement présenté en meeting sous le nom de « navette bretonne ». Le CriCri a ensuite effectué un passage à la verticale de Lydd, avant de rallier Calais et d’atterrir. Il n’a donc pas relié les deux pays. Comme l’E-Fan et Blériot en 1909.

 

Acheter une maison à rénover: nos conseils


Acheter une maison à renover : les conseils des pros pour bien choisir

Nous avons donc interrogé plusieurs hommes de l’art qui nous ont donné leurs conseils comme ils l’auraient fait pour un ami proche. N’attendez donc pas de règles, mais des avis personnels.

Pour Denis Desebe, architecte, spécialiste des réalisations bioclimatiques « ce qui compte d’abord c’est l’orientation, l’idéal étant d’avoir des pignons à l’est et à l’ouest et une pente de toit au sud. Ainsi d’une part vous pouvez équiper la toiture avec des panneaux solaires (thermiques et/ou photovoltaïques), mais aussi jouer sur la descente de toiture pour protéger contre la chaleur d’été. Toujours dans cette même idée, si on a du terrain au sud c’est mieux, on pourra installer plus facilement une véranda ou un jardin d’hiver, ou creuser pour faire de la géothermie ».

Denis Desèbe fait également remarquer qu’une isolation se dégrade dans le temps. Son expérience de la rénovation lui fait dire que la laine de verre par exemple, perd rapidement de son efficacité. Donc « mieux vaudrait acheter une maison des années 60 pas isolée du tout qu’une maison des années 80, dont l’isolation ne sera plus efficace ; sauf si on a la place de surajouter une nouvelle isolation sans enlever l’ancienne ».

Voici en vrac ses autres remarques, elles n’ont pas valeurs de règles, mais elles lui sont dictées par l’expérience :
Balcons et terrasses – Les balcons et terrasses sont autant d’ailettes de refroidissement d’une maison qu’il est très difficile d’améliorer.
Toiture et charpente – Disposer de combles non aménageables facilitent grandement la pose d’un isolant en grande épaisseur, par exemple de la ouate de cellulose . Dans le cas contraire, on privilégiera la qualité de la charpente ; et si la couverture est à refaire, ce dont devra tenir compte le prix de vente, ce n’est pas plus mal, car on pourra alors refaire facilement l’isolation par l’extérieure.
Isolation des sols du rez-de-chaussée – Les vides sanitaires (a fortiori les caves) permettent de faire une isolation par le dessous de la maison mais à la condition qu’ils fassent plus de 60 cm pour laisser passer un homme + l’isolant. Une maison sur un terre-plein présente l’avantage de bénéficier de l’inertie du sol, on peut alors isoler les parois verticales enterrées, à l’extérieur, par du polystyrène par exemple. Si on ne peut qu’isoler par l’intérieur il faut suffisamment de hauteur pour remonter le sol d’au moins 10 cm.
Matériaux – Plus on remonte dans le temps plus grande est la solidité des parpaings (parois plus épaisses). Cette solidité s’accompagne d’une masse plus importante favorable à l’inertie.
Volume de la maison – Plus la maison est compacte mieux c’est : une petite maison à deux étages est idéale. Sur une grande demeure mieux vaudra travailler sur un système de chauffage flexible qui tirera parti de calories bon marché (géothermie ou poêle à pellet par exemple) plutôt que de s’acharner sur l’isolation.

En ce qui concerne les ouvertures nous avons interrogé François Châtelard, spécialiste de la thermographie infrarouge : « une chose est certaine, dans tous les cas les menuiseries vieillissent (la caméra infrarouge révèle bien les fuites, ndlr) : les fixations s’affaissent, les assemblages se détériorent, les joints perdent de leur efficacité (surtout sur les fenêtres coulissantes), les bois travaillent ». Ses préférences : le bois, l’aluminium à peu près au même niveau, et loin derrière, le PVC.

François Chatelard explique que la caméra thermique ne peut pas montrer le niveau des pertes thermiques, mais seulement l’homogénéité de l’isolation. Les « fuites », la bonne facture de l’étanchéité sont bien visibles sur les photos infrarouges et donnent une bonne idée, en complément du bilan thermique obligatoire lors de la vente, des améliorations qui seront nécessaires. Sur un pavillon de 150 m² le coût est de l’ordre de 600 euros. Seule difficulté, la themographie demande une différence de température entre l’intérieur et l’extérieur d’au moins 15° C. Son utilisation exigerait que vous achetiez entre novembre et mars. Ce qui n’est peut être pas une mauvaise idée…

Laissons le mot de la fin à Yves Monnot, président du Syndicat des architectes de Paris (Sap-Unsfa75, affilié à l’Union nationale des syndicats français d’architectes) : « le pire c’est d’acheter une maison construite entre 1990 et 2000, et même 2009, car vous payez le prix d’une maison récente, en bon état, pour une construction qui ne correspond déjà plus aux exigences thermiques du temps. Mais l’essentiel, c’est d’acheter une maison qui vous plaise, le bonheur de l’architecte sera de trouver des solutions… ».

En décembre : on nettoie son jardin !


Les cultures d’été sont terminées…Restent encore seulement dans le potager, les légumes d’hiver comme les choux, les carottes, la mâche..On peut commencer à bien nettoyer son jardin, ses outils.

Il faut commencer par arracher et enlever les souches, puis trier et faire l’inventaire des graines pour préparer la prochaine saison. Mais ne pas détruire toutes les tiges creuses des fleurs : peut-être qu’elles deviendront des abris de petits squatteurs pour l’hiver…C’est bien aussi de laisser quelques fleurs, même fanées, et même si cela manque d’esthétisme, car elles attirent encore les abeilles qui peuvent faire des provisions avant le creux de l’hiver !

L’arrosage n’est plus nécessaire au mois de décembre : vidanger et mettre hors gel les arrivées d’eau et changer les joints des raccords des tuyaux et systèmes d’arrosage.

Trier les tuteurs, piquets, ficelles et jeter ceux qui ne peuvent plus servir. Réparer les outils et ranger l’atelier qui accueille les ustensiles de jardin. Ensuite, nettoyer et ranger la tondeuse : vider le réservoir à carburant, nettoyer le carter et couvrir la tondeuse d’une bâche pour éviter l’humidité de l’hiver. Puis, pour se prémunir de la rouille, affûter et graisser les bêches, scies et sécateurs. Enfin, nettoyer les pots en terre et les caissettes à semis avec une brosse et un peu d’eau de javel, ou de vinaigre blanc, pour éliminer toutes traces de germes de maladies qui pourraient se développer sur les prochaines plantations.

Les oiseaux, quant à eux, cherchent un abri en hiver : installer pour eux une mangeoire-nichoir qui mettra en plus de la gaité dans votre jardin. Leur donner à manger : la graisse animale est indispensable aux oiseaux en hiver. Soit on leur donne des boules de graisse trouvées dans le commerce, soit on peut mélanger des graines de tournesol ou du millet ou de l’avoine, avec quelques miettes de pain, à de la graisse ou du suif (le boucher peut donner gracieusement de la graisse de boeuf par exemple). Mettre le tout en boule dans un filet en plastique accroché à une branche ouà une fenêtre à 2 mètres du sol (gare aux nuisibles qui pourraient avoir envie de goûter à ce précieux déjeuner !). Faire en sorte que l’eau que les oiseaux vont boire ne soit pas gelée. Un peu d’eau dans un récipient bas pour que les oiseaux puissent se baigner sera un vrai bonheur pour eux !

Le dicton du mois : « En décembre, fais du bois et endors-toi »

 

Groupons-nous pour la vidange de fosse !


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Le chauffage au bois


Comme nous l’expliquons dans  les énergies, le bois énergie est la première énergie renouvelable utilisée en France et en Bretagne. Pour l’utilisateur, le chauffage au bois est écologique, convivial et  économique. 

La Bretagne est  la région de France ou se vend le plus de poêles (et d’inserts) à bois avec Rhône-Alpes, soit 34.000 appareils sur 350.000 ventes sur le réseau national. Poële à bois (et inserts) sont particulièrement bien adaptés à la thermie Bretonne ou les froids ne sont pas intenses mais le ressenti du froid à cause de l’humidité particulièrement désagéable. A cause de l’humidité, le ressenti du froid équivaut à -3° ou -4° sur le thermomètre. En captant l’air humide de la pièce et en restituant de l’air chaud, ces appareils sont très efficaces.

1.Poêles à bois

Les critères pour choisir un poêle à bois

Deux catégories de poêles à bois

Pour un chauffage principal
Il y a d’abord les poêles qui peuvent être un mode de chauffage à part entière. La version la plus moderne, c’est celle des poêles à granulés, inégalables pour leur confort d’utilisation, leur autonomie, leur alimentation automatique, la régulation de la température et les possibilités de programmation.

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Les poêles à granulés sont rarement préréglés en usine, les fabricants expliquent que l’installateur est le mieux placé pour effectuer les meilleurs réglages en fonction du lieu d’implantation. En réalité, les industriels préfèrent souvent se contenter de réglages grossiers mais passe-partout, afin d’éviter à coup sûr les pannes. Le revers de la médaille, c’est qu’avec ce type de réglages l’appareil est incapable d’offrir son meilleur rendement. C’est un gros problème. Il faut donc exiger des précisions de l’installateur. L’appareil dispose-t-il d’une fiche de réglages fournie par le fabricant ? Effectue-t-il les réglages automatiquement ? C’est une question essentielle qui va déterminer la quantité de bois consommée à l’usage. Ne la négligez pas.

Quand les granulés sont de mauvaise qualité, ils perturbent le fonctionnement de l’appareil, il faut être vigilant. Le problème peut provenir d’écorces mélangées aux sciures. En brûlant, l’écorce encrasse le matériel. Il peut être dû au taux d’humidité trop élevé des granulés. Pour bien brûler, ils doivent être très secs. En principe, ils sortent de fabrication à 8 % d’humidité maxi, il ne faut pas dépasser 10 %. Mais la plus grande cause d’encrassement, c’est la poussière, ennemie jurée des poêles à granulés.

Pour faire un bon achat, n’hésitez pas à demander quelques précisions. Exigez que le taux d’humidité soit indiqué sur la facture s’il ne figure pas sur les sacs ou si la livraison se fait en vrac. À domicile, stockez votre réserve de granulés à l’abri de l’humidité. Si le taux de fines (mesure des poussières) n’est pas indiqué, faites la vérification à l’œil nu, au besoin en ouvrant un sac : les granulés du fond qui baignent dans la poussière, c’est mauvais signe. Pour éviter les mauvaises surprises, achetez des granulés de bois certifiés. Deux certifications coexistent actuellement sur le marché français : la marque NF granulés d’une part, la norme allemande DIN Plus d’autre part. Une bonne partie des granulés produits en France sont certifiés NF ou DIN Plus. Les deux certifications offrent des garanties, optez pour l’une ou l’autre en fonction des disponibilités locales.

En matière de poêles à bûches, pour un chauffage à part entière, c’est lepoêle de masse qui convient, encore appelé poêle à accumulation ou à inertie. Lourd et massif, il marche à plein régime puis restitue lentement – jusqu’à 24 heures – la chaleur accumulée grâce à ses matériaux – faïence, roches volcanique ou briques réfractaires. Son rendement est élevé, mais c’est un choix qui se fait à la construction ou en réhabilitation importante, car pour une bonne diffusion de la chaleur, il se place au centre du logement et à proximité de la cage d’escalier si on veut chauffer l’étage.

Pour un chauffage d’appoint
À l’exception des poêles de masse, les poêles à bûches peuvent difficilement chauffer tout le logement. Ils sont utiles en complément de chauffage ou en remplacement d’un vieil appareil. La puissance et le rendement sont des critères primordiaux.

Poêle à bois

Trois critères de choix

Rendement maxi…
Pour être éligible au label Flamme Verte, un poêle à bûches doit avoir un rendement minimal de 70 %. C’est un progrès, car plus le rendement est élevé, moins l’appareil consomme de bois. Impossible cependant d’en faire son mode de chauffage principal. L’autonomie se limite à quelques heures, il faut le recharger manuellement pour maintenir le feu, et il est incapable de garantir une température à peu près identique dans les pièces voisines. La chaleur du poêle à bûches se diffuse mal aux autres pièces.

… mais puissance mini…
Pour éviter la surchauffe dans une pièce et les écarts de température importants avec le reste du logement, la puissance du poêle à bûches doit être calée sur les besoins de la pièce, jamais sur ceux de la maison. « C’est une règle à suivre impérativement, explique Nicolas Marie, conseiller à l’Espace Info Énergie de l’association Biomasse Normandie. Si le poêle est plus puissant, on a 25 ou 30 °C dans la pièce à vivre et à peine 17 °C à côté : c’est invivable, les gens cessent de l’utiliser ou ils le font marcher au ralenti en fermant les arrivées d’air. »

… pour un fonctionnement à pleine puissance.
Pour un rendement correct, le poêle à bûches doit fonctionner à plein régime. Il ne faut jamais fermer les arrivées d’air pour qu’il chauffe moins, car ses performances se dégradent dès qu’il fonctionne au ralenti : son rendement chute, il consomme plus, il s’encrasse, le conduit d’évacuation des fumées aussi, et la pollution augmente. Les rendements indiqués sur les appareils valent d’ailleurs pour un fonctionnement à pleine puissance, pas à marche réduite.

En magasin : poêle traditionnel, turbo ou à double combustion ?

Les modèles traditionnels peuvent être oubliés, car ils n’atteignent pas le rendement minimal de 70 % exigé par le label Flamme Verte et indispensable pour obtenir le crédit d’impôt. Afin d’atteindre ce rendement, il faut en effet une arrivée d’air secondaire qui permette de brûler les gaz résiduels de la combustion du bois au lieu de les évacuer directement par le conduit de fumée, comme le font les poêles classiques. Cette deuxième phase de combustion, appelée postcombustion, est même celle qui génère le plus de chaleur. Souvent, c’est la même prise d’air qui est répartie sur deux entrées différentes dans le poêle. Les poêles turbo et les poêles à double combustion fonctionnent sur ce principe.

Les poêles turbo disposent d’une seule chambre de combustion. L’entrée d’air secondaire qui permet de brûler les gaz se fait à mi-hauteur. Ces poêles montent assez vite en température, ce sont les plus rapides pour réchauffer une pièce grâce à leur ventilateur.

Les poêles à double combustion comportent deux chambres de combustion distinctes. Celle de postcombustion se situe à l’arrière du foyer. Ce dispositif améliore le rendement, il est plus élevé que sur un poêle turbo.

Ne pas confondre : l’arrivée d’air dite « vitre propre », qui balaie la vitre pour lui éviter de noircir, n’assure pas la postcombustion, celle des gaz imbrûlés.

Poêles à plaquettes

Nouveau, Apparaissent sur le marché des poëles mixtes fonctionnant aussi bien aux granulés qu’au bois déchiquetté, le reservoir pouvant contenir 25 kg de granulés ou 12 kg de plaquettes, des pré programmes permettent de changer de combustible en toute quiétude. Appel à témoignage sur le site du mulot pour ceux qui ont pu tester ces modèles…

2. Les inserts à bois

Le rendement d’environ 10% des foyers ouverts est très faible, de plus ces équipements deviennent interdits dans un nombre croissant d’agglomérations… On peut à la rigueur installer un insert-ouvert permettant de doper le rendement à 45% et diminuer de 80% les émissions de particules fines… mais la meilleure décision est de rénover votre foyer ouvert par un insert fermé capable pour  environ 3.000€ de porter le rendement à 75%. Ces systèmes se couplent avantageusement avec un récupérateur d’air chaud capable de chauffer d’autres pièces de votre maison.

3. La chaudière à bois

Nouveau venu dans le monde du bois, la chaudière à bois fonctionne avec des bûches, plaquettes et granulés, elle est raccordée au circuit de chauffage à eau chaude via un ballon tampon. Voir la rubrique Chauffage Centrale.

Signes de qualité

Utiliser le bon bois

Seul le bois sec convient

Une fois débité en bûches, le bois doit passer 2 ans à l’abri dans un endroit bien ventilé où l’air circule, mais surtout pas sous une bâche plastique, car en favorisant la condensation, elle redonne de l’humidité au bois.

Au coup d’œil, le bois sec est fendillé, il ne comporte ni champignons ni moisissures. À l’oreille, il résonne quand on cogne deux bûches entre elles. Si le bruit est sourd, il est encore humide.

Les bonnes essences

Les résineux sont à éviter, ils encrassent les conduits.

Les feuillus durs sont les bois les plus adaptés, à l’exception du châtaignier, qui éclate en brûlant. Le charme, le chêne, le hêtre, l’orme, le noyer conviennent parfaitement.Les feuillus tendres comme le peuplier et le saule brûlent vite, il faut les réserver au démarrage du feu.

 Conduit de fumées indispensable

Pas de ventouse possible, le poêle à bûches exige un conduit de fumées, ce qui exclut de l’utiliser dans les maisons conçues en tout électrique sans conduit d’évacuation (ou alors, il faut prévoir des travaux).

Le label Flamme verte

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Créé par les fabricants d’appareils de chauffage au bois et par l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), le label Flamme verte porte sur le niveau de performance et les émissions de polluants. Ses exigences sont renforcées depuis le 1er janvier 2015.

Jusqu’à fin 2014, le niveau 5 étoiles était la distinction la plus haute. Pour un poêle à bûches, elle correspondait à un rendement minimum de 70 %, un taux de monoxyde de carbone de 0,3 % maximum et des émissions de particules fines inférieures à 90 milligrammes par m3. Désormais, c’est seulement le minimum requis.

Les poêles à bûches 6 étoiles ont un rendement minimum fixé à 75 %, un taux de monoxyde de carbone à 0,15 % et des émissions de particules fines à 50 milligrammes de poussières maximum.

Les émissions de polluants sont encore réduites avec les poêles à bûches 7 étoiles, mais le rendement, lui, reste à 75 %. « On ne peut pas augmenter le rendement au-delà de 80 % sur un appareil à bûches, précise Olivier Grelier, responsable de la certification au syndicat des énergies renouvelables. On a un problème d’évacuation des fumées si on réduit leur température. Ce n’est pas le cas avec les poêles à granulés, ils sont plus proches d’une chaudière que d’un appareil à bûches en fonctionnement. »

 

 

Achat groupé de pelets


Groupage de granulés (ou pelets)

Pelllets- biomassGroupage de commande de granulés de bois (ou pelets).
C’est très simple, remplissez le questionnaire et indiquez les quantités et délais souhaitées, en réunissant un groupage nous obtenons pour vous le prix proposé, et nous vous recontactons pour confirmer votre commande. Le fournisseur vous livre et vous réglez la livraison au chauffeur. N’hésitez pas à nous contacter au 02 97 47 63 59  si vous souhaitez obtenir plus d’informations.


Demande d'adhésion Le Mulot

Ets Ryo


L’entreprise Ryo vous propose tous les travaux de chauffage et de plomberie. Grâce à leur expertise, l’entreprise s’accorde à votre projet.

Chauffage

Au vue de ces réalisations , le chauffage n’a plus de secret pour l’entreprise Ryo, elle gère tous systèmes de chauffage:

  • Pompe a chaleur air/eau, air/air
  • Géothermie
  • Chaudière bois
  • Création de plancher chauffant
  • Mise en place d’une régulation/programmation pour la gestion de votre chauffage.

Eau chaude sanitaire

  • Solaire thermique: Chauffe eau solaire individuel
  • Chauffe eau thermodynamique, c’est un chauffe eau classique avec une pompe à chaleur air/air qui permet de diviser par 3 ces besoins de chauffage pour l’eau chaude sanitaire.

Rénovation de salle de bains

  • Traitement PMR, Personnes à Mobilité Réduite
  • Mise en oeuvre de robinetterie

Chaufferie bois à LauzachThere are no photos with those IDs or post 734 does not have any attached images!

Géothermie à Rochefort en terre

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CEM Concept (RGE)


Construction Ecologique Morbihannaise – CEM Concept propose différents travaux:

  • Maçonnerie
  • Isolation:
    • Soufflage ouate de cellulose
    • Enduit isolant Chaux / Chanvre
    • Fibre de bois
  • Menuiseries extérieures: Bois / Alu

CEM Concept dispose d’une Charte Eco-Construction

Exemple de réalisation :

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L’Assainissement Non Collectif (ou assainissement individuel)


L’ANC (assainissement non collectif) ou plus simplement l’assainissement individuel est une obligation pour toute maison de particulier non raccordée à un réseau public.

Depuis 2009, la France rattrape son retard sur l’Europe dans le retraitement des eaux usées, mais les particuliers se perdent dans des informations foisonnantes et des procédures compliquées !

Pourtant la technique épuratoire en ANC est ancienne et bien connue des filières traditionnelles : en 2013, cette filière touche plus de 75% des 100.000 installations neuves : si votre sol le permet, il s’agit de creuser une fosse qui va recevoir toutes les eaux usées domestiques qui seront traitées par le sol en place ou reconstitué (tranchées, filtres à sable ou tertres d’infiltration) après  Il suffit d’un entretien régulier et de vidanger régulièrement la fosse …

Le SPANC contrôle régulièrement vos installations (tous les 6 ans pour le SPANC de St Jacut 02 99 91 28 11)) et peut vous conseiller pour faire durer votre installation, l’assainissement individuel est une chance ! il vous coûtera moins cher que d’être raccordé à un système d’assainissement collectif à condition de bien entretenir et nettoyer chaque année votre système.

Si vous venez d’acheter votre maison, vous avez un an pour mettre votre installation à niveau, et si vous voyez une masse d’ortie à la sortie de vos eaux usées, attention c’est un dégagement d’azote excessif qui veut dire qu’il y a un problème…

Chaque projet a sa solution particulière…

il faut absolument passer par la case bureau d’étude qui en analysant les capacités de votre sol vous orientera vers la solution adaptée à votre terrain, le réseau du mulot vous propose les meilleurs avec ETUDES ENVIRONNEMENT pour évaluer toutes les possibilités de votre terrain ou TEKMAD si vous souhaitez une solution d’épuration par les plantes (phyto épuration) avec la technique AQUATERIS.

En fonction de votre terrain Les dispositifs de traitement peuvent être les suivants:

Le sol en place :

  • Tranchées d’épandage à faible profondeur dans le sol naturel (épandage souterrain) : Les tranchées d’épandages sont mises en place dans un sol favorable à l’épuration et à la dispersion des eaux.
  • Lit d’épandage à faible profondeur : Le lit d’épandage est mise en place dans des sols favorables à l’épuration et à la dispersion des eaux, mais à dominante sableuse, là où les tranchées s’ébouleraient.

Le sol reconstitué :

  • Filtre à sable vertical non drainé.
  • Filtre à sable vertical drainé.
  • Tertre d’infiltration

Il existe d’autres dispositifs de traitement agréés par publication au Journal officiel :

Le traitement peut également se faire par les dispositifs suivants  :
  • Les filtres compacts: zéolithe, fibres de coco, laine de roche,…
  • Les filtres plantés (phytoépuration)

Si l’emplacement réservé à votre assainissement est limité, la solution sera la micro-stations, plusieurs techniques sont proposées :

– à boues activées classiques (bactéries dans le milieu hydraulique ou culture libre)

– à cultures fixées (bactéries sur un support)

– réacteur biologique séquentiel (SRB), un compresseur envoie de l’air dans le réacteur, ce qui propulse les boues du clarificateur vers le décanteur.

Pour faire un bon choix…

Il faut d’abord évaluer la taille du dispositif de traitement, définie par le nombre d’habitants de la maison et/ou d’éventuels travaux ; puis il faut étudier la parcelle, selon sa pente, la présence ou non d’eau dans le sol et enfin il faut se pencher sur les filières (besoin ou non d’une ventilation, quelle consommation d’énergie ?, Quel entretien ?). ATTENTION aux produits proposés sur le marché, quelques fois non agrées, non expliqués (personne ne parle d’entretien, de vidange..) et du coup non éligibles à une subvention possible !

Si la maison n’est habitée que quelques mois par an ou quelques semaines (maison secondaire par exemple), la notion de variabilité de la charge reste à définir par le ministère et les organismes notifiés. Il s’agit d’assurer un rendement épuratoire constant (même si on doit remettre en marche par intermittence le dispositif), qui ne soit pas lié aux fluctuations des charges d’eaux usées.

Entretenir le dispositif devient une obligation : la vidange de boues en décantation est essentielle pour éviter une pollution importante (une vidange tous les 3 ans semble raisonnable). Pour les filières traditionnelles, la vidange à minima imposée est de 3 m3 et/ou vidange à 50% du taux de remplissage. Un entretien régulier permet d’appréhender les éventuels dysfonctionnements et de déterminer les fréquences de vidange : cela génère donc une pollution moindre, et évite des frais éventuels de changements de pièces du dispositif, changements qui peuvent très vite s’avérer très onéreux. L’évidence d’un contrat d’entretien annuel commence à s’imposer pour adopter un entretien approprié à chaque situation, avec le mulot c’est possible…

Ces agréments portent seulement sur le traitement des eaux usées :

En sortie de tout dispositif de traitement, les eaux usées traitées doivent être infiltrées si la perméabilité du sol le permet. Le rejet d’eaux usées traitées vers le milieu hydraulique superficiel n’est possible qu’après une étude particulière démontrant qu’aucune autre solution d’évacuation n’est envisageable et après autorisation du propriétaire ou du gestionnaire du milieu récepteur.

La liste des dispositifs de traitement agréés et les fiches techniques correspondantes sont publiées au Journal Officiel de la République Française par avis conjoint du ministre chargé de l’écologie et du ministre chargé de la santé.

En raison de leur mode de traitement, certains dispositifs agréés ne sont pas adaptés pour fonctionner par intermittence. Lorsque cela est mentionné dans l’agrément, le dispositif ne doit pas être installé dans une résidence secondaire.

A savoir :

Le syndicat de la Basse vallée de l’Oust a passé une convention avec l’Agence de l’Eau Loire Bretagne pour aider à la réhabilitation des installations d’assainissement non collectif : 50% du coût de l’installation plafonnés à 8000€ de travaux TTC.

D’un autre côté, une subvention peut être accordée (en fonction des revenus) par l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH) : 35% des travaux HT plafonnés à l’aide de l’Agence de l’Eau pour les installations polluantes.

Contacter le PACT HD pour plus de renseignements ,du lundi au jeudi de 9h à 17h et le vendredi de 9h à 16h au 02 97 40 96 96.

Un peu plus d’expertise sur la qualité de l’eau ?

Arrêté du 07/09/09 fixant les prescriptions techniques applicables aux installations d’assainissement non collectif recevant une charge brute de pollution organique inférieure ou égale à 1,2 kg/j de DBO5

 

Cet arrêté, fixe notamment la qualité des eaux entrantes dans les installations de traitement et les objectifs à respecter en sortie. Ces mesures doivent être respectées par les constructeurs lors de la validation des installations pour demande d’agrément.

 

 

 

 

 

 

Le diagnostic thermique en ligne


La simulation : une première étape dans la recherche de la solution

Le choix des simulateurs :

Le Mulot a sélectionné deux simulateurs pour établir une éco-simulation de votre maison. Vous pourrez mémoriser et transmettre à l’artisan de votre choix cette analyse. Bien sûr, les solutions de rénovation thermique proposées par votre simulateur ne sont qu’une première étape mais c’est une solide base de discussion avec les autres internautes ou les artisans que vous aurez contactés sur notre site.

Classement énergétique des batiments en kwH

Promodul:

Nous vous recommandons Guide Reno, élaboré par l’association Promodul qui regroupe la filière des professionnels de l’efficacité énergétique en France. La qualité de cet outil est d’intégrer les objectifs environnementaux à atteindre dans l’approche facteur 4. Toutes les solutions préconisées, même si vous choisissez de les mettre en oeuvre en plusieurs étapes, en cohérence à votre budget, sont compatibles avec les objectifs à atteindre en 2050. Outil de calcul performant et rapide, Guide Reno se base sur de nombreuses données permettant d’obtenir un résultat au plus près de votre logement.

Guide Réno

MaMaisonEco56:

Le département du Morbihan vous propose également son auto-diagnostic énergétique, mamaisoneco56.

MaMaisonEco56

 

Mode d’emploi :

En quelques clics, vous pouvez estimer la consommation de votre logement et déterminer les travaux pour faire des économies.

Pour faire ce diagnostic, rien de plus simple, laissez vous guider par le simulateur. En 10 minutes et à l’aide de quelques informations de base sur votre logement, vous obtiendrez une solution et un chiffrage des solutions à mettre en oeuvre. Avant de commencer :

  • Munissez-vous des infos sur votre logement : surface, nombre de pièces, année de construction.
  • Rentrez les caractéristiques techniques de votre logement. Si vous ne les connaissez pas, le simulateur permet d’établir une estimation de vos installations.
  • Répondez à quelques questions sur vos habitudes en matière de chauffage.
  • Vous pouvez ensuite établir votre projet pour vos travaux.

Avec le résultat, vous pourrez situer votre consommation et juger s’il est opportun d’effectuer des travaux ou bien de réaliser les bons gestes.

N’hésiter à prendre contact avec nous, si vous rencontrez une difficulté.

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Que ce soit sur tablette, PC, ou téléphone venez consulter gratuitement notre site web  tous les jours de la semaine et 24h/24. Laissez-nous votre adresse et venez nous rejoindre pour participer à nos débats, dénoncer les idées reçues, innover,  proposer de nouvelles solutions, aider les autres…

Pour nous joindre, nous écrire, nous voir…

 

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  • L'association Planète Rurale ne pourra en aucun cas être tenue pour responsable d'éventuels litiges susceptibles de survenir avec le fournisseur proposé. Toute réclamation devra s'adresser au service client du fournisseur.

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