Le bon jardinier doit soigner son sol pour en tirer le meilleur parti possible. Le sol doit être nourri. Sous nos pieds, un gros travail d’assimilation, de transformation, de recyclage, se fait chaque année.
4 éléments composent la terre :
– Le calcaire : Formé de carbonate de chaux, il neutralise l’acidité de la terre et nourrit les plantes.
– L’argile : C’est une roche sédimentaire qui retient l’eau et fixe les engrais autour des racines.
– Le sable : Il allège le sol et permet à l’air de circuler et à l’eau de pénétrer.
– L’humus : Il est formé de décomposition par les micro-organismes vivants dans le sol de débris végétaux qui se transforment en éléments minéraux afin de nourrir le sol.
Avant d’agir sur le sol que l’on veut utiliser pour ses cultures, il faut d’abord s’assurer que le sol est un bon socle pour recevoir des plantations : est-il assez riche en fer ? En humus ? Contient-il une micro-faune et/ou une micro-flore ?
1 ère étape : Aérer le sol par bêchage léger pour permettre la circulation de l’eau et son absorption par les plantes.
2 ème étape : Mélanger à la terre existante un maximum de compost (le fait-maison est bien sûr le meilleur !) et/ou du fumier pour favoriser le développement de la faune et de la flore utile au sol. Les algues sont aussi de bons éléments pour nourrir la terre.
3 ème étape : Laisser le sol se reposer, et surtout, ne pas le piétiner pour qu’il reste le plus meuble possible. Les vers de terre vont commencer leur travail en déplaçant les matières organiques nécessaires à l’enrichissement de la terre (travail horizontal et vertical).
4 ème étape : Pailler le sol grossièrement mais de manière régulière pour éviter les mauvaises herbes qui peuvent provenir du compost ou des graines apportées par le vent, et garder une humidité confortable pour la terre et pour les vers de terre qui sont de véritables ouvriers…
On peut aussi utiliser une bâche de culture pourvue de nombreux micro-trous pour permettre à la terre de se reposer et de respirer.
(d’après plantes-et-jardin.com)