Péages urbains, un exemple qui ne sera pas suivi en France

 Alors que le mouvement des « Gilets Jaunes » se poursuit dans toute la France, le gouvernement a décidé de renoncer au projet de mettre en place des péages urbains.

 


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Le « Congestion charge » ou « péage urbain » à Londres

La ministre des Transports, Élisabeth Borne, devrait détailler ce lundi les dispositifs destinés à favoriser les transports moins polluants à l’issu du Conseil des ministres. On sait déjà néanmoins que le péage urbain en est désormais exclu.

Inspiré directement des villes de Londres, Milan ou encore Stockholm, ce projet devait permettre l’accès aux centres-villes aux véhicules légers contre 2,5€ pour les agglomérations de plus de 100 000 habitants et jusqu’à 5€ pour celles ayant plus de 500 000 habitants.

Mais alors pourquoi cette marche arrière ? « Manifestement, cette mesure est perçue comme risquant d’accentuer les fractures entre territoire. Nous ne voulons pas créer de faux débats, aussi cette disposition ne figure pas dans le projet de loi » a expliqué un porte-parole du ministère à l’Agence France Presse. C’est également faute de villes candidates que le projet a été retiré.

À noter que les grandes pourront néanmoins instaurer des « zones à faibles émissions » si elles le désirent, soit des zones interdites aux véhicules les plus polluants.