Riz au Lait au Caramel


(1er fevr 2018)

(Riz au Lait au Caramel : (4 pers)

– 1 litre de lait entier ; 250g de riz rond ; 125g de sucre ; 1 sachet de sucre vanillé ; sucre roux pour la déco

– Pour le caramel : 50g de sucre ; 3 cl d’eau

Faire bouillir le lait, puis baisser le feu. Verser le riz et laisser cuire environ 30 mn en remuant régulièrement. Ajouter le sucre et le sucre vanillé et laisser encore 5 mn.

Pendant ce temps, préparer le caramel : Dans une casserole, mélanger 50g de sucre avec les 3 cl d’eau. Laisser colorer, puis verser le caramel dans 4 ramequins individuels. Quand le riz est bien cuit, le répartir sur le caramel dans les ramequins. Saupoudrer de sucre roux pour donner une belle couleur. Attendre le refroidissement total et mettre au frais pendant 3 heures au moins.

Gratin d’Avocat


(1er/01/18)

Gratin d’Avocat (4 pers) :

2 gros avocats bien mûrs ; 2 cuillères à soupe de crème fraîche épaisse ; 1/2 citron ; 1 oeuf ; 1/2 bûche de chèvre ; basilic ; huile d’olive ; huile de noix.

Allumer le four à 180°. Couper les avocats en deux dans le sens de la longueur (réserver les coques des avocats), et mettre leur chair dans un récipient. Arroser de jus du citron, l’oeuf battu, la crème fraîche et deux cuillère à soupe d’huile d’olive. Saler et poivrer et bien écraser le tout à la fourchette pour faire une crème onctueuse. Remplir les coques vides des avocats avec ce mélange.

Découper en rondelles la bûche de chèvre et disposer les rondelles sur les avocats. Saupoudrer de basilic et enfourner pour 20 à 30 minutes. Dès que l’avocat semble onctueux et que le fromage est bien doré : c’est prêt !

Servir avec une salade verte agrémentée d’huile de noix.

Après la Neige et le Froid…


(1er/01/18)

Le froid, en hiver, permet d’éradiquer les parasites, les indésirables, les oeufs et larves, ainsi que les moisissures qui attaquent nos plantations et leur font du mal. Le froid permet aussi la décomposition des feuilles mortes. La neige protège les plantes des températures négatives.

Après de grands froids, les plantes persistantes semblent détruites : leurs feuilles deviennent marron et n’ont plus de vitalité. Mais les racines sont toujours la plupart du temps, en sommeil, mais en activité. Il faut alors aérer les plantes, les faire sécher dans la mesure du possible, et les protéger avec des canis ou des bambous pour éviter de les laisser en plein courants d’air.

Les plantes en pot ne doivent être rentrées au chaud immédiatement après un coup de froid : il faut les réchauffer doucement en évitant un écart de température trop élevé : les déplacer si besoin est dans un endroit abrité du vent et de la pluie, mais le chauffage venant brutalement après un gros froid pourrait les faire pourrir !

Quand la terre est gelée, elle a tendance à se craqueler : les racines des plantes se retrouvent alors à nu. Bien tasser la terre autour du pied et créer un petit monticule autour de la plante pour que le pied reste à l’abri.

Couper les parties complétement gelées de la plante, voir toute la plante (ce qui apparaît en aérien) pour qu’elle repousse au printemps avec vigueur. Ne pas oublier de poser du mastic à cicatrisation sur les plaies pour l’aider à repartir sainement.

La neige ne doit pas rester sur les branches des conifères, même si le paysage offert semble magique : son poids pourrait endommager et casser les branches.

Garder toujours en tête que le voile d’hivernage est un bon rempart contre les agressions hivernales et que le paillage protège très efficacement les pieds et les racines.

Les moisissures envahissantes


(1er/01/18)

Les moisissures viennent s’insinuer partout malgré une hygiène qui semble impeccable ! Elles sont terriblement néfastes pour la santé et elles se propagent sur chaque petit recoin humide. C’est en général un manque de ventilation et d’aération qui leur permet de s’installer durablement. Il faut savoir qu’il ne faut JAMAIS enlever cette moisissure à sec, car les spores de moisissure se répandent dans l’air et celui-ci devient malsain. En mettant un peu d’eau sur une éponge, tous les miasmes disparaissent au fur et à mesure. Il faut juste mettre des gants, un masque et rincer très régulièrement l’éponge.

Il existe plusieurs possibilités pour faire disparaître cet hôte peut appréciable :

  • Poser un déshumidificateur dans les endroits humides de la maison. Le sel approprié absorbera l’eau qui est dans l’air : Il faut être vigilant et changer régulièrement les recharges de sel.
  • Bien aérer la salle d’eau jusqu’à disparition complète de l’humidité après une douche, et bien essuyer les parois de douche et/ou de la baignoire.
  • Utiliser du savon noir liquide ou mou sur les moisissures. Elles ne résisteront pas longtemps.
  • Passer un peu d’eau de Javel sur les traces indésirables, laisser agir 1/4 d’heure et rincer à l’eau claire et tiède. Bien essuyer après.
  • Passer un mélange de vinaigre blanc et de quelques gouttes de produit vaisselle. Utiliser pour cela une brosse rigide, voir une brosse à dent pour les endroits les plus difficiles d’accès.
  • Mélanger du jus de citron et du savon à lessive (type Le Chat). Bien frotter et laisser agir une heure ou deux, mais pas trop longtemps car le citron pourrait attaquer les joints.
  • Fabriquer un mélange d’alcool et de thym : filtrer et frotter les tâches. Bien rincer après l’opération. Une bonne odeur se répand dans la maison…
  • Mélanger du bicarbonate de soude à de l’eau chaude, puis passer une éponge et un linge propre pour sécher. Le bicarbonate a un PH doux, il est sans danger et fait disparaître les moisissures en éliminant les odeurs et en absorbant l’humidité.
  • Faire un mélange d’ammoniaque et d’eau (50/50) : après avoir passé ce mélange sur les endroits à éliminer, quitter la pièce pour n’y revenir que deux heures plus tard pour éviter d’inhaler les odeurs de l’ammoniaque.
  • Il existe aussi des stylos blanchissant que l’on peut passer sur les joints après les avoir traités.

Le dicton de janvier : « Quand les oignons ont trois pelures, attention à la froidure ! »

Les Bases du Jardinage


(1er/12/17)

C’est décidé, vous allez vous lancer dans le jardinage ! Mais avant, vous allez profiter de l’hiver pour affiner votre projet, afin d’être complètement prêt le moment venu…Mais, soyez modestes dans vos ambitions de démarrage : N’imaginez pas travailler dès la première année sur toute la surface que vous souhaitez dédier à votre potager. Attendez juste d’apprendre les bons gestes et les bons soins à apporter sur une surface pas trop grande, et, peu à peu, au fil de vos connaissances, de vos échecs et de vos réussites, vous agrandirez votre « terrain de jeu » ! Le jardinage demande deux qualités essentielles : La Patience et l’Observation !

Les outils de base : Une paire de gants, voir même deux (une pour les petits travaux, et l’autre plus épaisse pour approcher les ronces par exemple, ou les choses plus sérieuses) ; un râteau ; un sécateur (en choisir un de bonne qualité pour s’assurer d’un fonctionnement optimal) ; une fourche-bêche et une binette.

Bien repérer le relief de son terrain : C’est important de bien choisir son exposition en fonction de ce que l’on a envie de faire sur son terrain. Quel est la qualité du terrain , Sableuse ? Limoneuse ? Argileuse ? Si vous ne le savez pas, demandez déjà à vos voisins, ils seront fiers de vous parlez de leur « savoir » ou au pépiniériste du coin qui connait normalement bien le sujet. La terre sableuse ne retient pas l’eau, l’argileuse reste gorgée d’eau en hiver, se craquèle en été et la limoneuse, la meilleure d’entre toutes, retient l’eau sans la garder de manière trop dense. Il faut absolument adapter le choix des plantes à la nature du sol existant qui va les accueillir, même s’il est possible de modifier légèrement et peu à peu cette nature. dans tous les cas, avant toute plantation, mla terre a besoin d’être remuée.

Connaître le besoin des plantes : Les plantes ont toutes besoin (ou presque) de soleil, ou au moins de luminosité pendant plusieurs heures de la journée. Certaines ont besoin d’un ensoleillement maximum, d’autres de mi-ombre/mi-soleil, mais très rarement les plantes se satisfont d’ombre intense. L’arrosage régulier se fait en général le matin tôt, ou le soir avant la nuit, mais très peu de plantes supportent un arrosage aux heures les plus chaudes. Bien sûr, si vous pouvez récupérer l’eau de pluie pour vos plantes, c’est TOP. Prenez le temps d’imaginer la pose d’un récupérateur d’eau de pluie pour un jardinage qui sera au plus près de la nature ! Il faut aussi se renseigner pour connaître les maladies possibles de chaque plante pour pouvoir les combattre.

Les pesticides ou herbicides tentent souvent le jardinier devant les problèmes qui se posent régulièrement à lui, mais ils sont tous les deux tellement nocifs ! Pour la nature, la biodiversité et pour l’homme, il faut vraiment trouver d’autres solutions : désherbage manuel, paillage, compagnonnage et diversité des plantes. Il en va de même pour la fertilisation : privilégier le compost est une solution raisonnable et écologique.

Plusieurs sites permettent à chacun de poser des questions et via des forums, d’obtenir des réponses précises.

Le dicton du mois : « Mieux vaut de l’Amour entre deux, que des biens plein la crèche ! »

 

Un mur en pierre dans son jardin


(1er/12/17)

Construire un mur de pierres dans son jardin peut avoir plusieurs fonctions : Délimiter des parcelles ou des espaces dans le jardin, le cloisonner, retenir la terre et la stabiliser, faire des plate-bandes de différents niveaux ou simplement décorer son jardin !

Il faut commencer par choisir des pierres de différentes tailles, mais pas arrondies : les plus grosses seront mises sur les bords, les plus petites au milieu. Les brosser avant de les utiliser pour qu’elles adhèrent plus solidement à l’édifice.

  • Pour démarrer correctement le mur, il faut délimiter le périmètre du mur en tendant des cordeaux.
  • Creuser le sol pour faire les fondations : pour un mur d’un mètre de haut, les fondations doivent se faire dans un trou d’au moins 50 cm de profondeur. La largeur du trou doit être égale à deux fois la largeur prévue du mur (installer des cordeaux pour définir les limites du mur).
  • Remplir le trou de fondation : poser des pierres de blocage dans le fond du trou, verser du mortier par-dessus (il est possible d’ajouter de la chaux qui solidifiera le mortier) et poser des fers à béton tous les 15 cm environ en les reliant les uns aux autres par du fil à ligaturer. Faire plusieurs couches de la même manière et laisser sécher une bonne semaine.
  • Quand les fondations sont sèches, élever le mur. Pour cela, étaler du mortier et commencer à placer les pierres comme pour un puzzle : commencer par poser les pierres d’angle, puis disposer d’autres pierres en prenant soin de choisir les faces des pierres extérieures. Etaler à nouveau du mortier sans oublier les interstices. Faire autant de couches souhaitées :  bien recouvrir les interstices de la couche du dessous avec des pierres? Ce chevauchage permettra une meilleure tenue du mur. Ne pas oublier de vérifier à chaque rangée, la verticalité avec un niveau à bulles et un fil de plomb.
  • Pour un fini impeccable : terminer par une couche de mortier en lissant bien avec une truelle.

ATTENTION : Si le mur en pierres n’est pas bien construit, il peut être terriblement dangereux !

La plante de décembre : le Cacao


(1er/12/17)

« Le Cacao est la poudre obtenue après le broyage de l’amande des fèves de cacao plates fermentées produites par le cacaoyer »(Wikipédia). Le cacaoyer est de la famille des sterculiaceae. Le fruit du cacaoyer s’appelle la cabosse. Dans chacune d’elle, il y a cinq rangées de graines bleuâtres et gluantes. Une cabosse contient entre 25 et 75 fèves qui peuvent être jaunes, vertes, oranges ou rouges plus ou moins foncé. Le cacaoyer ne voit apparaître ses cabosses qu’au bout de 5 ans. L’arbre mesure alors entre 6 et 8 mètres de haut.

Les fèves seront sécher au soleil après leur récolte, puis il faudra les laisser fermenter avant de les torréfier et enfin de les broyer.

On trouve des traces du cacaoyer plusieurs siècles avant J.C. du côté du Mexique. Traditionnellement, le cacaoyer était cultivé par les Mayas et les Aztèques. Longtemps, les fèves de cacao ont servi de monnaie d’échange : achat d’esclaves, troc, impôts, denrées alimentaires,…Mais elles permettaient aussi  de fabriquer une boisson appelée chocolat. Les espagnols ajoutaient du sucre et du lait et chauffaient cette boisson au XVI ème siècle. Mais ceci n’était pas apprécié par Louis XIV, donc le cacao n’a été introduit en France que plus tard.

Il existe plusieurs sortes de cacao, les trois principales sont :

  • Le forastero : + de 85% de la production mondiale. Il est cultivé surtout en Afrique et en Amérique Centrale.
  • Le Criollo : 5% de la production mondiale. Il est plus amère, mais plus fin. Il se cultive surtout en Amérique Latine.
  • Le Trinitario : 20% de la production mondiale. C’est un mélange des deux précédents. On le trouve en Afrique, en Amérique Latine et en Asie.

Plus de 80% des producteurs sont de toutes petites structures.

Le chocolat est le symbole de la Gourmandise et il est réputé aphrodisiaque, d’où la méfiance du milieu ecclésiastique quand il est apparu.

Le cacao , quand il est consommé cru à des vertus innombrables qui diminuent à la cuisson ! Il est riche en magnésium, en fer et en vitamine C. La première vertu est indiscutablement un apport d’énergie et un anti-dépresseur : C’est d’abord un bon médicament contre le stress grâce au magnésium et aux amines. Sa consommation favorise la production d’endorphines qui sont les hormones du plaisir. En consommer stimule la libido…D’autre part, manger du cacao prévient les maladies cardio-vasculaires grâce à la catéchine et l’épicatéchine qui sont deux anti-oxydants contenues dans ses fèves. Sa teneur en flavonoïdes retarde le vieillissement. la consommation de cacao permet aussi d’éviter les cancers de la peau, et son effet se voit aussi sur la qualité de l’émail des dents. L’activité bactérienne des intestins s’améliore aussi si la consommation est raisonnable ! Il n’est pas bon d’abuser de la consommation de chocolat, car les efftes positifs pourraient se transformer en effets négatifs…

Mais attention, le sucre ajouté au chocolat réduit les bienfaits médicinaux. L’utilisation est à son TOP lors de la dégustation de fèves de cacao en encas, ou intégrées dans des plats. Une autre vertu intervient alors : celle d’être amincissante ! Mais ces fèves ne doivent être consommées que le matin ou à midi : le soir, elles sont trop énergisantes. On peut en trouver dans des magasins Bio pour environ 10€ les 250 g, soit une centaines de fèves.

Le chocolat se consomme noir, au lait ou blanc, en plaquette, associé à du pain ou des viennoiseries, dans la pâtisserie, dans certains plats salés, en crème, en boisson, en liqueur, et bien sûr en confiserie, surtout au moment de Noël et de Pâques. Pour certains animaux comme les chiens, le chocolat est très néfaste et peut même devenir un empoisonneur, la théobromine contenue dans le cacao étant un alcaloïde proche de la caféïne.

Les Aztèques associaient le chocolat à « Belle Fleur », la déesse de la Fertilité et de l’Amour. Les Mayas l’associaient aussi à leur dieu de la fertilité.

Va-t-on dans les années à venir vers un commerce équitable du cacao ? Sa consommation augmente fortement dans les pays émergents et les Nations Unies oeuvrent pour obtenir des garanties de salaire meilleures que celles d’aujourd’hui, en égalisant mieux la répartition des revenus.

Charlotte au chocolat


(1er/12/17)

Charlotte au chocolat

300 g de biscuits à la cuillère ; 500 g + 125 g de chocolat noir à cuire ; 3 feuilles de gélatine ; 4 oeufs ; 75 g de sucre semoule ; 125 g de beurre doux ; alcool falcultatif : Rhum, Amaretto, Wisky…

Tapisser le fond et les parois d’un moule à charlotte de biscuits trempés dans le sirop (sucre + eau + alcool). Faire fondre le chocolat au bain-marie. Mettre la gélatine dans de l’eau froide 5 mn. La sortir et la mettre à tiédir dans une casserole dans le reste de sirop. Ajouter le chocolat fondu et bien mélanger.

Fouetter les jaunes d’oeuf avec 50 g de sucre. Ajouter le chocolat et le beurre ramolli. Monter les blancs en neige très ferme, ajouter le reste de sucre et incorporer doucement à la préparation au chocolat.

Garnir le moule de cette crème jusqu’en haut. Mettre au frais 12 heures avant de démouler et de servir.

Les atouts d’une véranda


(01/11/17)

La notion de véranda est apparue en Inde, il y a 500 ans ! Aujourd’hui, tout est possible : grand choix de matériaux, de couleurs, de formes,…

Il existe une différence entre véranda et pergola : L’une est fermée, l’autre ouverte. la pergola est plus une terrasse ouverte, sans isolation thermique.

Pourquoi fabriquer une véranda chez soi ? Quels sont ses atouts ?

  • agrandissement de la maison : la véranda est vraie pièce en plus. Elle permet un gain d’espace évident !
  • Communication directe entre la maison et la nature : vivre dans une véranda est presque comme vivre dans son jardi, confort en plus, même si le temps est improbable !
  • Apport de lumière : Vitrée, la véranda illumine l’espace. Elle capte le soleil, et si elle est bien conçue, elle est souvent très peu énergivore.  Si la véranda est bien placée, elle peut permettre d’améliorer la luminosité des pièces attenantes.
  • Une véranda peut aussi faire office de serre pour profiter des plantes toute l’année en les sachant protégées.
  • Une véranda peut être simplement un sas d’entrée qui agrandit l’entrée en évitant les pertes d’énergies dûes à l’ouverture fréquente de la porte.
  • Une véranda sert aussi comme abri de piscine.

Pour résumer : une véranda c’est : Plus de design ; Plus d confort ; Plus d’espace ; Plus de lumière et bien sûr aussi un patrimoine valorisé à la hausse, donc Plus de patrimoine !

Il faut cependant bien choisir sa véranda : D’abord, il faut intégrer l’esprit architectural général de la maison afin qu’elle soit une vraie extansion et non une espèce de verrue ajoutée par hasard. Ensuite ul faut chercher les matériaux les plus compatibles avec non seulement cette architecture mais avec son budget.

Les vérandas en PVC sont de moins en moins en vogue car elles vieillissent mal. Peu chères, mais ne tiennent pas longtemps.

En Alu, la véranda est d’un faible entretien, elle résiste bien aux temps et aux intempéries avec une bonne isolation et une réduction importante des ponts thermiques. Elle peut se fondre dans tous les styles, se décline dans toutes les couleurs, mais elle est plus chère que les autres en moyenne.

En acier, le look est tendance aujourd’hui avec son côté atelier.

La véranda à toit plat permet d’adopter des isolants épais. Le prix est plus élevé que pour une véranda  classique, mais le confort est intact tout au long de l’année. Elle offre aussi la possibilité de créer un puits de jour de la dimension souhaitée.

En deça de 20 m2, une véranda ne nécessite pas de permis de construire. Comme pour une pergola, il faut juste une autorisation de travaux.

Dicton du mois : « Qui trop écoute la météo, passe sa vie au bistrot ».

 

Que faire après la tempête ?


(01/11/17)

Après un phénomène violent et souvent peu attendu, comme une tempête, les plantes et les végétaux ont été malmenés : il faut donc les soigner : feuilles, branches, arbres, fleurs, fruits, tout semble dévasté !

En France, une tornade sur cinq se produit en hiver : heureusement, à cette période là la plupart des végétaux est au repos.

Il faut tailler ce qui est cassé et faire un traitement anti-fongique sur les branches blessées. Enlever les arbres tombés, éventuellement les débiter, sauf si on peut arriver à les redresser ou à les replanter (possibilité non négligeable avec de jeunes arbres).

Ensuite, il faut vérifier les treillages et les réparer s’il y a des dégâts. Redresser les tiges grimpantes et tutorer les plantes qui ont souffert. Les grosses pluies ravinent le sol et apportent de nombreux débris : il faut bien sûr les ramasser pour faire place nette et tailler les branches cassées : tailler toujours au dessus d’un oeil pour permettre la repousse ultérieure et faire des tailles franches et nette). Profiter du moment pour rempoter les plantes qui ont souffert, en les mettant dans des pots plus grands.

Pulvériser de la bouillie bordelaise pour éviter la propagation des bactéries sur les fruits, légumes et plantes en formation.

Biner et sarcler la terre après le passage d’un orage ou d’une tempête pour ameublir la terre et pailler fortement !

Mandarines confites


(01/11/17)

Mandarines confites :

Une cinquantaine de mandarines non-traitées ; 3 kg de sucre semoule ; 2 gousses de vanille ; de l’eau.

  1. Rincer les mandarines et les mettre dans un récipient rempli d’eau. Attention : elles doivent être bien immergées (au besoin, appliquer une assiette dessus pour les maintenir dans l’eau). Changer l’eau deux fois par jour pendant trois jours.
  2. Faire fondre les 3 kg de sucre dans un grande marmite dans deux litres d’eau et laisser bouillir 4 mn à petits bouillons. Puis plonger dedans les mandarines et laisser cuire à nouveau 8 mn. Laisser refroidir dans un endroit frais.
  3. Le lendemain, sortir les mandarines du sirop. Refaire bouillir celui-ci 2mn et replonger les mandarines à la reprise de l’ébullition pour 8 mn.Mais ATTENTION, le sirop ne doit pas tourner en caramel !
  4. Après les sept cuissons, disposer les mandarines sur une grille pour les laisser s’égoutter pendant une semaine.
  5. Au bout d’une semaine, ranger les mandarines dans une boîte hérmétique et mettre au frais, en séparant les fruits par du papier sulfurisé.

Les mandarines confites peuvent se garder plusieurs mois et peuvent se consommer dans des gâteaux, des salades de fruits ou toutes seules.

Le Fruit de novembre : la Mandarine


(01/11/17)

La Mandarine : C’est le fruit du mandarinier.  C’est un agrume d’hiver de la famille des Rutacées qui agrémente les tables en les colorant. le fruit est sphérique, plus petit que l’orange. Ses quartiers sont appelés : »Cuisses ». Son écorce est fine et sa taille varie de 5 à 8 cm. Ses feuilles sont vert foncé et brillantes. Il y a une dizaine de quartiers avec des pépins. On la trouve sur le marché de novembre à avril. La chair est peu acide et sucrée. La clémentine est un hybride entre une mandarine et une orange douce, sans pépins, au goût acidulé.

Un peu d’histoire

La mandarine est cultivée depuis 3000 ans. Elle est originaire d’Asie du Sud-Est (Chine, Viet-Nam). Elle est arrivée en Europe au début du XiX ème siècle: Espagne, Italie, Afrique du Nord et Etats-Unis. La Chine produit 50% de la production mondiale. En 2 ème position vient l’Espagne avec seulement 8%.

Au début du XX ème siècle, le Père Clément, agronome en Algérie sème des graines et par hasard voit un arbre étonnant pousser : c’est le premier clémentinier, qui trouvera son nom en hommage à son découvreur !

En Chine, lors d’un mariage, les beaux-frères et belles-soeurs offrent à la mariée deux mandarines. Elle doit les éplucher dans la soirée et les partager avec son nouveau mari pour avoir une longue vie heureuse.

En Chine encore, on dispose des mandarines dans de nombreux bols dans toute la maison pour porter bonheur à la famille.

Un atout pour la santé

La mandarine est composée d’eau à 80%. Elle ne donne donc que 50 kcal pour 100g. Mais elle est riche en fibres, en vitamines C (lutte contre la fatigue et les agressions extérieures), en vitamines B et A. Peu calorique, mais elle apporte 13% de glucides et de saccharose, du frudose et du glucose. Ses minéraux comme le calcium, le potassium, le phosphore, le fer, le cuivre, le magnésium permettent d’augmenter la résistance.  Les flavonoïdes et les caroténoïdes sont de très bons anti-oxydants. L consommation de la mandarine permet de lutter contre les infections de la gorge et des varices, tout en donnant bonne mine et en développant des propriétés calmants et fortifiantes pour les muqueuses.

Comme l’orange, la mandarine se consomme plutôt le matin ou à midi, ses propriétés étant moins bonnes pour la santé le soir. Elle peut se manger nature, en jus, en sorbet, en liqueur, en gâteau, en salade de fruits, avec des viandes blanches (poulet, porc,…), confite, en confiture,… Son écorce sert aussi à fabriquer des plats…La mandarine se conserve entre une semaine et quinze jours. La mandarine est aussi utilisée souvent en parfum et cosmétique.

 

 

Une niche pour le chien


(1er octobre 2017)

Un chien peut vivre dehors toute l’année sous notre climat, à condition d’avoir un endroit où il peut se reposer et s’abriter : sa NICHE !

La taille de la niche est le point sans doute le plus important : une niche est faite pour dormir et non pas pour jouer ! le chien doit pouvoir s’y mettre debout, assis ou allongé, mais si la niche est trop grande le chien ne pourra pas s’y réfugier pour s’y réchauffer…Il est aussi important de placer la niche dans un endroit calme, non passant pour éviter les aboiement intempestifs du chien. Il faut aussi trouver une place bien à l’ombre pour que le chien ne suffoque pas sous la chaleur.

Un plancher en bois garde bien la chaleur et permet au chien de se sécher rapidement, si le climat dehors est un peu hostile. Le choix des matériaux est important : il faut trouver des matériaux évidemment non toxiques, mais résistants aux intempéries (vent, pluie, orage,…) : Bois, plastique, mais surtout pas de ciment ! La niche doit aussi être surélevée pour que l’air circule bien dessous et pour éviter l’humidité du sol.

Un toit amovible permet d’aérer la niche régulièrement, de la nettoyer facilement et de la désinfecter périodiquement pour éviter la prolifération des parasites et de leurs oeufs !

(d’après la SPA)

La plante d’Octobre : La Camomille


(1er octobre 2017)

La Camomille est une plante herbacée vivace de la famille des Astéracées. Elle mesure de 10 à 25 cm. Le capitule radié d’environ 2 cm est formé de fleurons blancs entourant un disque jaune formé de fleurons tubulés. La camomille est une plante hermaphrodite qui se plaît au soleil. On la trouve le long des chemins ou sur les sols sablonneux. Sa floraison se fait en été.

La camomille allemande, ou « petite camomille » permet de lutter contre l’insomnie et contre les troubles de la digestion. Elle est cultivée en Europe, en Asie et en Amérique. Elle est utilisée depuis l’Antiquité en herboristerie.

La camomille romaine ou « grande camomille » est la plus utilisée. Elle contient du camphre, des sucs amers et des flavonoïdes. On la trouve au Portugal, en Espagne, en France, au Royaume Uni, en Belgique, en Argentine et en Asie Mineure. Déjà sous Charlemagne en 810, elle était consommée.

La Grande Camomille peut être un vermifuge et un fébrifuge (fait tomber la fièvre). Elle a aussi un effet anti-inflammatoire. En huile essentielle, elle détend et rééquilibre en déstressant ; dans un bain, une tisane, en diffuseur, en massage,…

Sans danger et agréable à boire, la camomille est aussi utilisée en cosmétique et en médecine naturelle. Son action est efficace sur les ballonnements, les rhumatismes, la digestion ou l’anorexie, les yeux (en compresse sur les yeux) ou le rhume des foins (en décoction). Outre ses vertus bienfaisantes sur les cheveux, qu’elle peut aussi colorer d’une teinte blonde, la camomille se retrouve dans des soins de beauté, surtout pour le visage. ou dans des lessives pour bébé.

La camomille est aussi un complément non négligeable pour les viticulteurs au moment de la pré-floraison ainsi que pour les apiculteurs qui s’en servent dans le compost. En plus des tisanes, la camomille permet d’aromatiser des salades ou des desserts.

La fleur de camomille symbolise la Force dans l’adversité. Elle donne du Courage. Mais c’est aussi un symbole de Tendresse. Mais quand les fleurs s’entrelacent avec des grappes de houblon, elles représentent l’Intelligence !

On raconte que Ramsès II a été embaumé avec de l’huile essentielle de camomille. « Pour les Anglo-Saxons, la camomille romaine fait partie des 7 plantes sacrées. Elle était aussi très appréciée dans l’Antiquité grecque. D’après la légende, la déesse Athéna apparut en songe à Périclès et lui indiqua un remède à base de camomille pour soigner un ouvrier blessé sur un chantier de l’Acropole ». (d’après Pharmélia)

Vin de Camomille


Vin de Camomille

  • 230 g de sucre en poudre ; 25 fleurs de camomille séchées
  • l’écorce d’une orange non traitée ;  Quelques clous de girofle
  • 1 litre de vin rosé, type Gris
  • 1/4 de litre d’eau de vie à fruits

Mélanger tous les ingrédients dans un grand récipient. Fermer et laisser macérer pendant 15 jours. Remuer de temps en temps, et bien refermer le récipient à chaque fois.

Au bout de 15 jours, filtrer et mettre dans des bouteilles bien lavées et reboucher. Ce vin peut être consommé plusieurs semaines plus tard !

Gratin de pêches aux framboises


(04/09/2017)

Gratin de pêches aux framboises :

1 kg de pêches bien mûres ; 300 g de framboises ; 100 g de sucre en poudre ; 2 oeufs ; cuillère à soupe de miel ;  ; 100 g de beurre ; 80 g de crème fraîche ; 100 g de pistaches hâchées (non salées).

Allumer le four sur grill.

Mettre le sucre dans un saladier, faire un puits et y casser les oeufs. Fouetter pour blanchir le mélange et ajouter le miel, puis le beurre ramolli, la crème fraîche et les pistaches hâchées jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène.

Peler les pêches et les couper en fines tranches. Les dresser dans des assiettes creuses, répartir les framboises sur le dessus, recouvrir à nouveau de lamelles de pêches, puis verser dans chacune des assiettes  un peu de pâte : sucre, miel, oeuf, crème, pistaches,…

Gratiner dans le four pendant 3 à 5 mn, chaque assiette doit se colorer un peu.

Servir aussitôt.

Réussir sa culture de plantes en pot


(04/09/2017)

Pour réussir la culture des plantes en pot, il suffit de suivre quelques règles simples mais efficaces . Ainsi les balcons, terrasses, petits jardinets ou même salons, salles à manger, cuisine, entrée ou chambres trouveront une décoration naturelle, fraîche et colorée !

Il faut avoir envie de jouer avec les couleurs et les matières des pots, en laissant courir son imagination, mais il faut tenir compte de chaque plante choisie ; moment de floraison, saisonnières ou non, besoin racinaire de chacune pour déterminer le pot qui pourra être adéquate. Une première règle est  que la hauteur du pot doit être égale au tiers de la hauteur de la plante. On peut choisir des plantes retombantes en avant de la jardinière ou des plantes basses ; en deuxième plan ou des plantes de différentes hauteurs ; etc…Mais il faut être vigilant : dans une même jardinière, il faut associer des plantes ayant les mêmes besoins en eau, en lumière, en chaleur.

Le drainage est très important : il s’agit de permettre un bon écoulement de l’eau d’arrosage qui évitera la stagnation de l’eau au niveau des racines et donc réduira le risque d’asphyxie des racines( surtout en hiver, période à laquelle le gel peut faire mourir les racines si l’eau ne s’écoule pas bien du pot).

  • Choisir un pot troué (un à trois trous selon la taille du pot).
  • Former un lit de drainage (1/5 de la hauteur du pot) en déposant une couche de billes d’argile, de morceaux de poterie, de cailloux, de graviers,…Le lit de drainage peut être accompagné d’écorces broyées.
  • Déposer un feutre géotextile en faisant remonter les bords le long du pot (facultatif, mais efficace).
  • Poser un substrat adapté à chaque plante qui se compose en général ainsi : 1/3 de terre de jardin, 1/3 de terreau de feuilles, 1/3 de sable grossier. Mais il est bon de se renseigner sur les besoins de chaque plante : certaines sont faites pour assumer une sécheresse extrême, d’autres ont de grands besoins en humidité.
  • Tasser et arroser.
  • Poser les pots à l’ombre et bien surveiller le temps que les plantes s’acclimatent à leur nouvelle vie.

Et si on parlait Poule ?


(04/09/2017)

Il y a plein de bonnes raisons d’adopter des poules dans son jardin !

D’abord une poule offre des oeufs frais au moins 200 jours par an en mangeant de nombreux restes (épluchures de fruits et légumes, fromages, salade,…). Entre la fin de l’ automne et le début de l’hiver, la poule fait souvent une trève. Ses fientes forment un excellent compost (bel apport en azote : 100 kg par an et par poule). Au printemps la poule se régale de vers de terre, limaces et autres insectes nuisibles ; elle a donc un rôle d’insecticide écolo (mais il faut mettre en sûreté les semis de printemps  qui peuvent aussi être un repas délicieux pour la poule !). En automne, la poule se nourrit des fruits et légumes pourris qui contiennent des oeufs et larves de parasites. De plus la poule éloigne les serpents qui face à elle préfèrent aller nicher ailleurs ! Pour finir, la poule fait la joie des petits (et des grands) qui adorent la regarder, la suivre et « jouer »avec elle.

Mais une poule seule s’ennuie, il lui faut au moins une compagne. Le coq n’est pas indispensable (ou alors il faut au moins 6 à 7 poules pour le satisfaire !). Il fait beaucoup de bruit et peut même devenir une nuisance pour les voisins.

Pour bien élever ses poules, il faut prévoir de 15 à 20 m2 par poule et leur donner beaucoup d’eau claire. Il faut aussi qu’elles aient un abri sécurisé pour la nuit car les prédateurs sont nombreux : chiens, chats, renards, fouines,…ainsi qu’un perchoir pour la nuit. Un petit coin où nicher avec de la paille ou des copeaux de bois sera pour les poules un vrai nid douillet.

Mais ATTENTION : les odeurs dégagées par les poules peuvent vite envahir l’espace et l’atmosphère : un nettoyage régulier de leur lieu de vie est indispensable.

Dicton du mois : « Ne pas vendre les oeufs dans le cul des poules ! »

La plante d’Août : Le Tournesol


Anciennement Heliotrope et Maurelle, le Tournesol est de la famille des Astéracées. C’est une plante annuelle qui peut atteindre 3 mètres de hauteur. Ses capitules ont un sommet pointu. Ses fleurs sont jaune d’Or.

Jeune, le tournesol grandit très vite en se tournant vers le soleil. « Le côté à l’ombre poussant plus vite que le côté qui reçoit la lumière, sa tige se courbe en fonction du mouvement du soleil, donnant l’impression que la fleur suit le soleil. Cela est lié à l’auxine contenue dans la région apitale de la plante. Cette hormone, responsable de l’élongation cellulaire chez le végétal, migre vers le côté opposé à celui exposé au soleil. Les cellules sont donc plus grandes du côté ombragé que du côté ensoleillé. »(Wikipédia).

Le tournesol se cultive pour ses graines riches en huile (comme l’olivier ou le colza). Il doit être semé mi-mars et se récolte en août.  Il demande peu d’arrosage car ses racines vont chercher l’eau en profondeur. Disposer les graines tous les 20 cm, puis couvrir en attendant les premières pousses.

Découverts par les Mexicains , les tournesols arrivent au XVI ème siècle via les espagnols en Europe. La France les cultivent au XVIIIème siècle dans le Languedoc et c’est au XIX ème siècle que grâce à la sélection, la Russie dans sa culture de tournesols, fait monter la teneur des graines en huile à 40% (avant elle atteignait seulement 15 à 20%).

En France on trouve des tournesols surtout dans le Sud-Ouest, dans le Centre et en Côte d’Or. La pollinisation se fait via les abeilles. Mais une question se pose aujourd’hui : pourquoi en France particulièrement, certaines variétés femelles sont-elles moins butinées que les mâles ?

L’huile de tournesol contient 12% d’acides gras saturés et beaucoup d’acides gras poly-insaturés : acide oléique, palmitique et linoléique. Ceci donne un effet positif sur le taux ce cholestérol. Cette huile contient aussi des anti-oxydants qui protègent le corps du vieillissement.

Le tournesol est riche en vitamine E (retrouvée dans la composition de la margarine), A, D, et B6 (qui agit sur les troubles de l’humeur et les troubles berveux). Cette plante contient aussi des fibres, bonnes pour le transit intestinal, de l’iode et du fer qui nettoient les toxines et simplifient le travail du coeur, ainsi que du calcium, du magnésium, de l’acide folique et des protéines.

Les nutriments sont décuplés lors de la germination des graines : très tendance aujourd’hui pour les végétariens, les végétaliens ou les crudivores !

Les graines de tournesol sont utilisées en cosmétologie pour les soins capillaires ou pour des soins sur la peau : masque, crème,…

Le tournesol peut aussi servir de fourrage(protéines, méthionine) . Sa graine est excellente pour les oiseaux de volière ou les perroquets.

L’huile de tournesol, comme l’huile de colza, peut aussi servir comme agro-carburant pour les moteurs diesel, mais, sauf si on la traite soi-même pour un usage personnel, elle est beaucoup plus taxée que le diesel, ce n’est donc pas rentable !

Dans le langage des fleurs : Offrir un tournesol à quelqu’un signifie qu’on lui témoigne une admiration profonde : « Tu es mon Soleil », mais pas seulement pour un message d’Amour, il peut juste s’agir d’Amitié…

La légende du Tournesol : « Il était une fois une jolie nymphe, Clythie, amoureuse du dieu soleil Hélios. Possessive, elle ne voulut pas partager son élu avec sa soeurCleucothoé. Se plaignant de cette situation à son père, celui-ci décida d’enterrer vivante sa cadette. Le dieu solaire se sentant trahi, abandonna alors Clythie. L’indifférence que l’astre manifesta à son égard ne fit qu’amplifier cet amour et la jolie nymphe passait ses journées à pleurer et à suivre continuellement du regard la course du char de son bien-aimé. Devant l’immense chagrin de sa fille, le père supplia le dieu solaire d’apaiser sa fille. Ce dernier la transforma ainsi en fleur »tournesol ». »(d’après Paysages et Fleurs au Fil de l’Eau).

 

 

Salade aux graines de Tournesol


Salade aux graines de tournesol :

Avocats ; Radis Noirs ; Fenouil ; 4 cuillères à soupe de graines de tournesol grillées ; endives ;  cresson ou mâche ; 1/2 citron ; 1 cuillère à soupe de miel ; 1 cuillère à café de moutarde ; poulet ou saumon fumé.

Faire griller les graines de tournesol à sec dans une poêle sans arrêter de remuer pour ne pas les faire brûler.

Couper les endives en lamelles fines après les avoir lavées et séchées. Couper les radis noirs en petits dés. Laver et égoutter le cresson ou la mâche. Couper les avocats en petits dés et les arroser tout de suite de jus de citron pour éviter qu’ils noircissent. Couper le fenouil en lamelles très fines après l’avoir épluché.

Mélanger le miel, la moutarde et 5cl d’eau pour faire une sauce onctueuse.

Poser les morceaux d’avocat au fond d’un saladier, verser la sauce et mélanger. Puis déposer dessus le fenouil, le poulet ou le saumon, les endives, le radis noir, le cersson et terminer par les graines de tournesol grillées. Déguster : C’est bon, c’est frais, c’est l’été !

Le fruit de Juillet : l’ABRICOT


(1er juillet 2017)

L’Abricot est le fruit de l’abricotier, de la famille des Rosaceae. Ce fruit charnu, ou drupe, est rond. Sa chair jaune ou orangée est sucrée, moelleuse, souple au parfum délicat, mais peu juteuse. Grâce à son noyau dur et unique, ou amande, il se coupe facilement en deux. Sa peau veloutée peut être jaune, orange ou rouge.

L’abricot est un fruit climatctérique, c’est à dire qu’il est sensible à une certaine hormone végétale : l’éthylène. Les fruits mûrs peuvent accélérer la maturation des autres fruits. La maturation est associée à une augmentation de la respiration cellulaire de ses tissus. Sa floraison est rapide, il faut tenter de la retarder en plantant les abricotiers plutôt au nord. Mais il faut les protéger du vent, du gel (car l’abricotier est hyper sensible au froid et au gel) et bien pailler. Peindre le tronc en blanc peut aussi retarder la floraison : plus on retarde la floraison, plus l’abricot a des chances de bien survivre, évitant le gel. La récolte de l’abricot se fait de juin à septembre. Le nom Abricot vient de « Précoce », c’est donc un des premiers fruits que l’on trouve dans le verger.

L’abricot existe depuis très longtemps. Originaire de Chine, l’abricot est cultivé depuis quatre millénaires. Il semblerait que le roi René d’Anjou au XV ème siècle, rapporta d’Italie l’abricot en France. Mais ce n’est qu’au XVIII ème siècle que s fit son véritable développement.

La Turquie, aujourd’hui, est le premier producteur mondial. Il s’agit surtout d’abricots destinés au séchage. La France est le deuxième producteur en Europe (30% de la Production européenne) ; le premier étant l’Italie et le troisième l’Espagne.

L’abricot contient des vitamines C, B et E. Son taux de glucides, essentiellement de la saccharose, est de 13g pour 100g de fruit. Il est riche en minéraux : potassium, fer, cuivre et magnésium. Sa consommation prévient certains cancers et les maladies cardio-vasculaires grâce à sa teneur en fibres. L’abricot contient des caroténoïdes (deux fois moins que la carotte cependant), et il faut savoir que sa peau en contient deux fois plus que sa chair. D’autre part, en stimulant les sécrétions gastriques, la consommation de l’abricot améliore le transit intestinal. C’est un fruit excellent avant un effort de par sa charge minérale et après un effort car il permet de récupérer et d’éliminer les toxines. L’abricot séché consommé avec un peu de gras comme quelques noix ou du fromage donne un résultat très positif sur l’organisme.

L’abricot peut se consommer sous des formes multiples : nature bien sûr, poché ou séché, mais aussi en tarte, confiture, jus ou purée, compote, en salade (avec des endives par exemple), en tajine, en sauce pour accompagner des viandes blanches (poulet, porc,…), en alcool ou liqueur… Les noyaux peuvent aussi parfumer des coulis ou des alcools. L’huile de son amande peut soit être consommée, soit servir en cosmétologie.

L’abricotier, en étant Nourriture des Dieux, symbolise la Passion et la Sensualité. On raconte qu’en Andalousie, les femmes qui mettent sous leurs jupes des fleurs et des feuilles d’abricotier se rendent Irrésistibles !

Tarte Abricotine


(1er juillet 2017) Tarte Abricotine pour 6 à 8 personnes :

  • Une pâte sablée ; 1 kg d’abricots ; 170 g de poudre d’amande ; 40 g de beurre ;
  • Une cuillère à café de vanille liquide ; 3 oeufs ; 75 g de sucre en poudre

Préchauffer le four à 200°.  Etaler la pâte dans un moule et déposer dessus des lentilles ou des haricots secs pour éviter de laisser gonfler la pâte. Faire cuire la pâte à blanc 10 mn.

Pendant ce temps, faire dorer les oreillons de 800 g d’abricots dans un peu de beurre, puis les écraser en purée et les mélanger avec le sucre, les jaunes d’oeuf, la poudre d’amande et la vanille liquide.

Battre les blancs en neige fermement et les mélanger délicatement à la purée d’abricots refroidie. Verser la garniture sur le fond de tarte précuit.

Décorer la tarte avec le reste des abricots coupés en lamelles en les posant sur la surface. Cuire  pendant 25 mn.

Alerte aux Tiques !


(1er juillet 2017)

La Tique fait partie de la famille des Arachnides. C’est un acarien pouvant atteindre la taille de 5 mm. Elle possède quatre paires de pattes. Sa couleur peut être grise, noire ou brune. Sa mandibule est équipée d’un rostre suceur : la tique s’accroche à sa proie et se gonfle de sang. Après l’accouplement, le mâle meurt et la femelle trouve un hôte accueillant, du style petit rongeur, jusqu’à la ponte qui s’effectue alors bien souvent sur un animal plus gros (chien, chat, belette,…). Une fois le stade larvaire passé, la tique revient au sol. Adulte, la tique cherchera des victimes en s’attaquant à des gros mammifères comme l’homme, la vache ou le cheval.

Les tiques aiment les milieux humides : les forêts, les bois, les prairies, les étangs, les jardins…10 à 20% des tiques peuvent transmettre à l’homme la maladie de Lyme : si une plaque rouge apparaît autour de la zone de morsure et que cette plaque s’enflamme, il faut immédiatement aller consulter un médecin qui traitera le patient par des antibiotiques. Dans un premier temps, la maladie de Lyme donnera des courbatures et un état grippal, mais pourra évoluer vers une encéphalite, une méningite, des névralgies ou paralysies, des affections dermatologiques, ophtalmiques ou cutanées. Cette maladie est prise très au sérieux par l’ONF et un grand nombre d’organismes nationaux : aujourd’hui 30000 personnes seraient atteintes en France de la maladie de Lyme.

4 règles importantes :

  1. Inspecter son corps après un tour en forêt, bois,…surtout aux pliures des genoux, des coudes ou de l’aisne, derrière les oreilles, sous les aisselles, sous sa montre ou dans les chaussettes.
  2.  Retirer le plus vite possible la bête avec un tire-tique en tournant toujours le plus vite possible pour retirer le rostre.
  3.  Désinfecter l’endroit de la piqure et le tire-tique à l’alcool.
  4.  Surveiller de près la zone touchée par la tique et réagir très vite s’il y a de la fatigue associée en allant voir un médecin : il vaut mieux consulter un médecin pour rien que de passer à côté d’une maladie invalidante !

ATTENTION : Un bain ou une douche n’élimine pas les tiques qui continuent de s’accrocher sur le corps si on ne les retire pas !

Dicton du mois : « Si chantent fort les grenouilles, demain le temps se gribouille ! »

Les vertus du Paillage


(1er juillet 2017)

La nature ayant horreur du vide, et la terre n’aimant pas rester nue, le paillage permet de nourrir le sol, de garder la fraîcheur de la terre et empêche le développement envahissant par les mauvaises herbes. Potagers, vergers, haies, arbres et arbustes, massifs fleuris, plantes en pot ou jardinières : tous sont concernés par le paillage…

Il s’agit de recouvrir la terre de matériaux organiques, minéraux ou plastiques qui vont nourrir et protéger la terre (paille, fougères, écorces de pin, éclats d’ardoise,..).

Voilà six bonnes raisons d’utiliser le paillage :

  • Limiter l’arrosage et éviter le dessèchement du sol : le paillage absorbe l’eau et maintient l’humidité du sol.
  • Limiter le développement des mauvaises herbes et éviter le désherbage chimique : le paillage ralentit la pousse des plantes adventices.
  • Enrichir le sol : le paillage organique en se décomposant se transforme peu à peu en humus, très bon pour la qualité de la terre.
  • Favoriser la vie microbienne du sol : L’humidité et la concentration des composés organiques favorisent le développement de micro-organismes. Cette protection  sert aussi de refuge pour certains insectes comme ceux qui pollinisent.
  • Eviter le tassement de la terre sous l’effet des pluies et des vents. Dans le potager ou dans les massifs fleuris, on peut pailler entre les rangs.
  • Protéger les plantations des gelées et des gros coups de froid.

Il existe essentiellement trois sortes de paillis.

  • Les paillis organiques : Ils sont composés d’éléments végétaux comme les écorces de pin, la tonte de la pelouse, les feuilles mortes, paille coupée, tailles de haies d’arbres ou d’arbustes…Ce paillis se dégrade au fil du temps, mais chacun se décompose à une allure qui lui est propre. Ainsi la tonte de pelouse ou les feuilles mortes se décomposent en seulement quelques semaines, alors que les copeaux de bois mettent plusieurs années à se transformer.
  • Les paillis minéraux : Ils réchauffent le sol et ne sont pas biodégradables. Mais ils peuvent être un atout en déco de jardin ! On posera des billes d’argile, de l’ardoise pillée, des débris de poterie, de la roche volcanique,…
  • Les paillis plastiques ou textiles : Le plastique n’est pas toujours esthétique et il se dégrade peu à peu en se déchiquetant, mais il est facile à poser. La toile de jute ou la toile géothermique sont aussi simples à poser et beaucoup plus jolies.

Pailler en hiver ou au printemps pour les rosiers, arbustes et vivaces et Pailler après la plantation des cultures annuelles en laissant de l’espace pour que les semis puissent bien lever.

Pour les terres acides qui accueillent des camélias ou des hortensias , les aiguilles de pin forment un bon paillis, mais ATTENTION : Les écorces et aiguilles de pin ou les feuilles d’arbustes persistants acidifient le sol ! Les écorces de pin maritime ont une durée de vie d’environ 4 ans. La tonte de gazon est riche en azote et se décompose en quelques semaines. Les feuilles mortes ou les paillettes de lin sont d’une manutention aisée et agréable, mais elles ont du mal à rester en place. Les rosiers aiment bien les fougères sèches et broyées qui sont riches en potasse et en silice. Les tiges de chanvre broyées ont une durée de vie d’environ deux ans.

Autrement, il est possible de mettre son imagination au service de son jardin et d’utiliser du gravier, des galets, du sable, de la brique pillée, des morceaux de carton…

 

Les nuisances de la Taupe


(1er juin 2017)

La taupe, presqu’aveugle, est un mammifère (et non pas un rongeur) insectivore fouisseur. Son poids peut être de 100 à 125 g et sa taille est de 15 à 20 cm. Elle vit 4 ans. Bien que ses oreilles se voient peu ou pas, la taupe se déplace sans aucun soucis car son ouïe et son flair sont très développés. Le corps de la taupe est de forme cylindrique, son museau conique a l’aspect d’un groin. Grâce à ses griffes très puissantes, la taupe creuse des galeries qui peuvent atteindre 250 mètres. Les membres antérieurs trapus  creusent, les membres inférieurs tassent la terre. Les galeries creusées permettent à ce petit animal de chasser, de se reposer ou d’élever ses petits. Elle organise des chambres garnies de feuilles ou d’herbe, et une fois par an, la femelle accueille le mâle pour se reproduire. En général l’accouplement se passe entre février et mars, mais en France, un deuxième accouplement se produit en été. La gestation dure 30 jours pour une portée de 3 ou 4 petits au printemps ou en automne pour les taupes « de France ». Au bout de 2 ou 3 mois, les petits prennent leur indépendance et vont à leur tour créer leur propre lieu de vie.

Les taupinières, petits monticules apparents dans nos jardins très disgracieux qui peuvent atteindre 50 cm de diamètre, sont soit des galeries de chasse, soit le signe de la présence d’un nid proche. Il s’agit d’un noyau de galeries qui se rejoignent, avec de nombreuses bifurcations au gré du terrain.

La taupe se nourrit de vers de terre, insectes, mille-pattes, limaces, larves,…et consomme la moitié de son poids en vers par jour. Sa vitesse de déplacement est de 80 à 100 cm/seconde : elle peut ainsi échapper à ses prédateurs : chien, chat, loup, renard, fouine, blaireau. La taupe est chassée dans certains pays pour pouvoir récupérer sa fourrure !

Les taupinières peuvent aussi abriter rongeurs-squatteurs qui vont dévaster les plantations. D’autre part, ces galeries affaiblissent le sol, qui peut à certains endroits, s’effondrer. La taupe peut sectionner des racines de plantes ou d’arbustes en creusant ses galeries en labyrinthes, entraînant la destruction et la mort de certaines plantations. D’autre part, la terre retournée par les taupes, est préjudiciable pour les vaches qui contaminent leur lait en mangeant de l’herbe dans laquelle des bactéries butyriques se sont développées.

Comment piéger les taupes ?

La taupe va repérer l’odeur humaine, il faut donc se munir de gants à chaque manipulation pour « tromper » la taupe. Il est possible de poser des pièges métalliques en les recouvrant de terre pour empêcher la lumière de pénétrer et attendre que la taupe s’engage dans le piège.

Certains utilisent des pétards ou des granulés spéciaux, voir du gaz, mais ce n’est pas « très écolo » !

Les ultrasons sont tentants mais très onéreux pour peu d’efficacité.

Quelques plantes éloignent les taupes : ail ; oignons; jonquilles ; jacinthes. Mais les taupes se déplaceront juste un peu plus loin !

Pour voir le bon côté des choses : la taupe contribue à l’aération des sols et détruit des larves d’insectes très dommageables pour les cultures…

Dicton du mois :  » Les arbres les plus vieux ont les fruits les plus doux »

 

Crumble de poulet à l’Ortie


(1er juin 2017)

Crumble de poulet à l’ortie (6 Personnes) :

  • 6 blancs de poulet ; 2 oignons ; 1 poignée de noix de cajou ; 5 pommes de terre ; sel ;
  •  8 à 9 poignées de feuilles d’ortie : Huile d’olive ; 10 cl de crème fraîche liquide ;
  • poivre ; ail hâché ; thym.
  • parmesan : beurre ; farine, chapelure

Emincer les oignons, les mettre dans une poêle et les laisser juste colorer quelques minutes.

Hâcher grossièrement les feuilles d’ortie et les jeter sur les oignons quelques minutes en mélangeant bien. Eteindre le feu et ajouter de l’ail.

Mixer les noix de cajou et mélanger aux oignons/orties/ail. Ajouter du sel, du poivre et du thym.

Faire revenir quelques minutes à la poêle les blancs de poulet coupés en petits morceaux dans de l’huile d’olive. Faire cuire les pommes de terre à la vapeur et les couper en petits dés.

Allumer le four à 200°.

Dans un plat qui va au four, placer les morceaux de poulet, puis les dés de pommes de terre et recouvrir de préparation oignons/orties/ail/noix de cajou. Verser la crème fraîche sur le tout.

Couvrir de crumble faite à base de parmesan, beurre, farine, sel et chapelure.

Enfourner pour 25 mn environ : le crumble est cuit quand la croûte est bien dorée !

La plante de Juin : L’Ortie


(1er juin 2017)

L’Ortie est du genre de la famille des Urticacées ( son nom vient du latin « Urtica ») qui regroupe une trentaine d’espèces de plantes herbacées vivaces, à feuilles velues et dentées. C’est un légume-feuille.

Ses feuilles velues sont urticantes de par leurs poils qui contiennent de l’acide formique, de l’histamine, de l’acétycholine et de la sérotonine. les poils de l’ortie sont pourvus à leur extrémité d’une pointe de silice qui peut pénétrer la peau en se cassant comme du verre, dégageant ainsi de l’histamine qui brûle la peau. dès qu’on chauffe les feuilles d’ortie, elles perdent leur pouvoir urticant ! Il en va de même si l’ortie doit faire face à une grosse bourrasque de vents violents ! La propriété urticante s’estompe, voir disparaît…

Les fleurs mâles et femelles peuvent pousser sur un même pied (ou pas). Les mâles se détendent d’un coup, soudainement et envoient du pollen sur les femelles pour les féconder.

L’ortie pousse en abondance en milieu sauvage, mais on peut aussi en faire une vraie culture :

  • Planter des graines ou des plants d’ortie dans un pot pas trop profondément et les recouvrir d’un bon terreau.
  • Arroser et couvrir d’un sac plastique, puis poser le pot dans un endroit ni trop sec, ni trop humide, ni trop chaud, ni trop froid (température ambiante).
  • Les graines poussent sous 8 jours. Attendre encore une semaine et rempoter à l’extérieur, mi-ombre/mi-lumière : ATTENTION AU GEL !
  • Arroser régulièrement sans noyer les plants.

L’ortie se reproduit très vite, il faut donc prévoir suffisamment d’espace, mais gare à l’envahissement !

L’ortie la plus répandue est la Grande Ortie ou l’Ortie brûlante. Elle est tonique, dépurative, diurétique, anti-inflammatoire, anti-rhumatismale et permet d’améliorer la qualité des cartilages. Elle aide à éliminer les toxines.

L’ortie est diurétique et dépurative : En irriguant le rein et la vessie, l’ortie consommée en feuilles séchées ou en jus frais, aide le corps à se débarrasser de ses nombreuses impuretés (urée, acide urique,…)

L’Ortie contient des vitamines A, B et C. Elle est riche aussi en fer, calcium, magnésium, potassium et phosphore. Cela permet de prévenir l’anémie, le scorbut et grâce à sa source abondante de nutriments, l’ortie est anti-oxydante. En cure de longue durée, l’ortie est la base d’anti-allergique et anti-histaminique.

Les feuilles et les graines d’ortie sont excellentes pour les femmes qui allaitent, augmentant la qualité et la quantité du lait. En cataplasme, ajoutée à de l’argile verte, l’ortie contribue à lutter contre les rhumatismes et l’arthrite. En lotion, l’ortie atténue l’acné et en bain de bouche, elle guérit les gingivites, les angines et les aphtes.

La grade ortie, grâce à ses fibres, est utilisée dans l’alimentation : soupe, soufflé, décoction, bouillie, tarte, légume d’accompagnement ; et dans le domaine agricole : engrais vert et/ou insecticide ou nourriture pour volailles (crue et hâchée) ou pour les bêtes à cornes (broyée).

Outre tous les bienfaits de l’ortie, sa cueillette est un vrai plaisir sauvage au printemps et en été. On la rouve aussi en pharmacie ou en herboristerie.

Un dicton nous dit : « Trois bons repas d’orties écartent toutes les maladies ».

Dans un conte de Grimm, « Demoiselle Maleen », Maleen, l’héroïne, après s’être échappée de la tour dans laquelle son père l’avait cloîtrée, ne peut plus se nourrir que de feuilles d’ortie.

Dans un conte d’Anderson, « Les Cygnes Sauvages », Elisa tissa des manteaux en fil d’ortie pour redonner à ses frères transformés en cygne par la marâtre, une forme humaine.

Victor Hugo dans « Les Misérables » : « Et que faut-il à l’ortie ? Peu de terre, nul soin, nulle culture. Seulement comme la graine tombe à mesure qu’elle mûrit, elle est difficile à récolter. Voilà tout. Avec quelque peine qu’on prendrait, l’ortie serait utile, on la néglige, elle devient nuisible. Alors on la tue. Que d’hommes ressemblent à l’ortie ! « . Il ajouta après un silence : »Mes amis, retenez ceci :  Il n’y a ni mauvaises herbes, ni mauvais hommes, il n’y a que de mauvais cultivateurs !. »

 

Un carré potager : à faire soi-même !


(2 mai 2017)

Fabriquer soi-même un carré potager permet de choisir ses dimensions idéales dans le bois de son choix, et bien sûr le coût par rapport à l’achat d’un carré potager acheté tout fait en boutique, est moindre ! En plus, on a la fierté de sa réalisation ! Créer son carré potager permet non seulement de faire une déco personnalisée dans son jardin, mais aussi d’éviter au maximum que les mauvaises herbes envahissent les plantations. Il est aussi plus facile d’accéder à toute la surface plantée sans piétiner l’un ou l’autre plant.

Pour faire un beau carré potager :

  • Choisir son bois : bois de coffrage, récupération de palette,…Dans la mesure du possible : choisir un bois non traité…
  • Découper des planches de la longueur souhaitée, puis assembler ces planches avec des cornières métalliques et des boulons poêliers (la vis doit faire la longueur de l’épaisseur du bois pour n’être pas soumise aux aléas des variations de température).
  • Pour les plus courageux, il est bon d’enduire les planches utilisées d’huile de lin par exemple(chauffée préalablement pour une bonne pénétration dans les fibres du bois), pour protéger au maximum le bois.
  • On peut aussi découper les planches du carré potager de façon à pouvoir les emboîter les unes dans les autres (découpe en mortaise et tenon qui permet un assemblage sans clous, ni vis).
  • Il est préconisé de « doubler » les planches ou de les garnir soit d’un film plastique, soit de tissu géo-textile. Certains doublent leur carré potager, c’est à dire qu’ils mettent deux planches sur chaque côté. Ainsi, quand le bois s’abîme (et cela finit toujours par arriver), on peut enlever le premier niveau de planches, le remplacer sans toucher au contenu du carré précieux !

L’utilisation de palettes de récupération est d’une part très tendance et permet d’autre part de fabriquer un carré potager original, sur pieds, que l’on posera dans le jardin ou sur un balcon :  en récupérant les planches des palettes et avec un peu d’imagination, on fabrique un carré, des pieds pour ce carré et un fond pour ce carré.

Au lieu de faire des bordures en bois, on peut aussi imaginer des bordures minérales (pierres, pavés,…) qui sont plus durables que le bois car ces bordures ne pourriront pas. Le coût est aussi un peu plus élevé ! Mais l’imagination peut aussi amener à faire des bordures végétales (petits arbustes, buis,…) jolies, bien intégrées mais qui demandent un entretien certain.

  • Pour finir, remplir votre carré potager de terre végétale et de compost. Ca y est, vous êtes prêt pour une récolte qui vous appartient totalement !

La plante de Mai : Le Muguet


(2.05.2017)

Le Muguet ou Lis des Vallées est une herbacée vivace rhizomateuse des régions tempérées. Le muguet fait partie de la famille des Lilliacées. Ses fleurs en « clochette » sont petites et blanches. Elles dégagent une odeur exceptionnelle. Le nom du muguet vient du « Musc ».

Le muguet fleurit au printemps en France, et surtout dans l’hémisphère nord, l’Asie ou l’Amérique du Nord. Il a besoin de lumière, mais pas trop et d’une température moyenne, ainsi que d’humidité et d’un sol riche en humus. Il aime les sols calcaires dans les bois, sous les haies et se développe d’avril à juin.  La plantation se fait en début d’automne : planter les griffes ou rhizomes à 3 cm de profondeur, en les espaçant de 10 cm et mettre les bourgeons vers le haut. Recouvrir de terreau et arroser. La floraison dure environ 3 semaines. Si le muguet est en pot, il fanera très vite, il faut donc le replanter le plus tôt possible en pleine terre.

Le muguet a une tige unique appelée « hampe ». Chaque brin de muguet est entouré de deux feuilles vertes et allongées et les fleurs, ou clochettes, sont toutes du même côté que la hampe. Chaque feuille mesure une quinzaine de centimètres. La clochette est formée de 6 pétales soudés. Le muguet est hermaphrodite. Mais il est toxique : les baies rouges qui se forment en automne font un « bouillon d’onze heures » qui peut par l’ingestion d’une seule gorgée être mortel !

Les principes actifs du muguet régulent l’action du coeur et sont donc utilisés surtout en cardiologie. Mais ce produit ne doit être utilisé que sous le contrôle d’un médecin. Outre des troubles digestifs importants, l’ingestion du muguet peut amener à des troubles du rythme cardiaque ainsi qu’à une accélération de la respiration. Le muguet, en effet, contient de la convallarine, puissant stéroïdien aux effets dévastateurs.

Dès le XVI ème siècle, le muguet a été utilisé en parfumerie, surtout en huile essentielle…

Le Muguet est l’emblème du 1er Mai : il annonce le retour du printemps. La tradition remonte à la Renaissance : en 1561, Charles IX reçut par ses amis campagnards un brin de muguet comme porte-bonheur. Il décida alors de reprendre ce symbole à la cour l’année suivante en offrant aux dames en brin de muguet en guise de porte-bonheur. Depuis 1936, année officielle des congés payés, chacun peut vendre comme il l’entend des brins de muguet le 1er mai, Fête du Travail, sur la voie publique ou là où bon lui semble !

  • Le muguet est une fleur emblématique : offrir un brin de muguet à quelqu’un le 1er mai revient à lui souhaiter beaucoup de bonheur, sans connotation amoureuse.
  • Au Moyen Âge, le mois de mai, ou mois des mariages ou accordailles, annonçait le retour du printemps. La future épousée accrochait alors un brin de muguet à sa porte pour symboliser sa pureté.
  • Saint Léonard, réfugié en forêt, dut se battre contre les dragons : les gouttes de sang issues de cette bagarre dont il sortit vainqueur, donnèrent naissance à des pieds de muguet. Voilà pourquoi le muguet porte Bonheur et Chance !
    L’histoire raconte que l’on peut entendre la douce musique des grelots blancs du muguet dans les bois et les sous-bois.
  • Jusqu’au XIX ème siècle, le terme Muguet désignait un jeune homme élégant.
  • Le brin de muguet ressemble aux larmes versées par la Vierge-Marie au pied de la Croix. Ses larmes auraient crée une fleur blanche à clochettes blanches.
  • « La légende dit que le muguet fut crée par Apollon, dieu du Mont Parnasse, pour en tapisser le sol, afin que ses 9 muses ne s’abîment pas les pieds » (Wikipédia)
  • Si vous offrez un brin de muguet comportant 13 clochettes, alors vous adressez au destinataire des voeux de félicité éternelle !!!!

Petits pots de muguet à déguster


(2.05.2017)

Petits pots de muguet pour 6 personnes :

3 cuillères à soupe de farine ; 2 cuillères à soupe de sucre en poudre ; un oeuf ; 3 cuillères à soupe de lait ; 3 cuillères à soupe de Nutella ; vermicelle au chocolat ; pâte d’amande verte et blanche ; 6 piques en bois (à brochette) ; 6 coupes en nougatine ou en pâte sablée à faire soi-même ou à acheter.

Mélanger le sucre, l’oeuf, la farine, le lait et Nutella et verser cette préparation dans un moule allant au micro-ondes : cuire 1 mn 30 à 900 W. A peine cuit, découper 6 morceaux et les disposer dans les pots-coupes. Saupoudrer de vermicelle au chocolat pour un effet « terre ». Planter une pique en bois dans chacun des pots. Découper dans la pâte d’amande verte des feuilles de brin de muguet et dans la pâte d’amande blanche des clochettes de muguet. Coller avec un peu d’eau les feuilles et les clochettes sur la pique.

Votre brin de muguet à déguster est prêt !