Tomates cerise rôties


– 1 kg de tomates cerise ;  8 gousses d’ail confit ; 1 cuillère à soupe de sucre semoule ; sel ; 5 branches de thym ; poivre ; huile d’olive.

Préchauffer le four à 200°. Disposer les tomates cerise sur une plaque de four recouverte de papier cuisson. Les piquer et les arroser d’un peu d’huile d’olive. Saupoudrer de sucre et de sel. les enfourner pour 30 à 40 mn. Elles doivent rester bien rondes et ne doivent pas être réduites en purée. Les mettre dans un bocal avec l’ail confit et les branches de thym. Les recouvrir d’huile d’olive et les laisser mariner 2 ou 3 jours pour une consommation rapide. Pour une semaine, le bocal peut être mis au frais. Pour une conservation plus longue, stériliser le bocal (voir les indications sur l’actu du mois de septembre, le-mulot.fr).

Récolter et Conserver


rateau 2La fin de l’été est le meilleur moment pour récolter les graines des fruits, mais aussi des fleurs. Mais il faut être patient car les graines de plantes à bulbes ne donneront des fleurs ou des fruits qu’après plusieurs années…

Il faut choisir les pieds de légumes ou de fruits dont on voudra récupérer les graines pour les replanter, au moment de la plantation : on ne pourra pas consommer ces légumes que l’on laissera aller à maturité en les soignant, sans les manger ! Quelques exceptions cependant : les graines de tomates, melons et courges se récupèrent au moment de la consommation et peuvent alors se replanter.

Quand les graines sont sèches, les trier et les mettre dans des enveloppes en papier(les plastiques ou les bocaux peuvent les faire pourrir). On peut aussi les mettre du frigo jusqu’à la saison suivante.

Pour voir si on peut resemer les graines séchées, c’est à dire pour vérifier leur pouvoir germinatif, on peut faire deux tests :

  • Déposer quelques graines sur un coton imbibé d’eau : si la moitié d’entre elles germent : la réserve est bonne !
  • Verser les semences dans un verre d’eau : celles qui restent en surface ne germeront pas (il faut alors les jeter) ; celles qui coulent au fond du verre sont bonnes à replanter.

Le TOP 6 des légumes à replanter :

  • Haricots : On les récolte quand les gousses sont desséchées mais encore fermées.
  • Pois : C’est comme les haricots.
  • Concombres : On récolte les concombres quand ils sont mûrs et jaunes et que leur pédoncule se détache. Ouvrir les concombres, placer les graines et le jus dans un bocal dans un endroit sombre pour laisser fermenter. Quand les graines tombent au fond du bocal, les laver et les mettre à sécher au soleil pendant 15 jours.
  • Tomates : Mettre les tomates dans un récipient quand elles sont très mûres, les laisser pourrir, puis récolter les graines, les laver et bien les étaler sur une grille-tamis pour les faire sécher (au moins 10 jours).
  • Poivrons : Recueillir les graines quand ils sont ridés et flétris, les étaler pour les faire sécher à l’ombre.
  • Melons : Les récolter quand la peau se craquèle et que le pédoncule se détache. récupérer les graines, les rincer et le faire sécher au soleil au moins une semaine.
  • (d’après plantes-et-jardins.com)

Fabriquer du sirop de menthe


La menthe a des qualités gustatives et des vertus médicinales. Il existe plus de 20 variétés de menthe. Elle pousse dans le potager sans beaucoup de soins, elle peut même être envahissante ! Pour éviter de voir la menthe proliférer dans le jardin, on peut juste enterrer le pot qui contiendra les racines. La menthe poivrée est la plus parfumée, mais pour faire un sirop gourmand, tous types de menthe peuvent convenir.

Le meilleur moment pour la cueillir est le matin pour garder tous les arômes. Il faut alors cueillir les feuilles (pas les tiges) de menthe pour remplir un récipient de 500 ml, les laver, et dans une casserole, faire bouillir 1 litre d’eau. Verser l’eau bouillante sur les feuilles de menthe. Laisser refroidir, puis placer au frais pendant deux jours. Après ce délai, filtrer en recueillant le jus au maximum (bien presser les feuilles de menthe) et ajouter un kilo de sucre en poudre. Dans une casserole, faire bouillir ce mélange, sans cesser de remuer pendant 10 mn. Laisser refroidir. Le sirop est prêt et peut se conserver plusieurs jours au frais. Au moment de servir, mettre 1/5 de sirop de menthe et 4/5 d’eau. On peut ajouter quelques feuilles de menthe fraîche, et un peu de citron…

Pour un diabolo menthe : 1/5 de sirop de menthe et 4/5 de limonade

Pour un Neptune : 2 cl de sirop de menthe ; 4 cl de rhum blanc ; 1 cl de Curaço bleu ; 1 demi citron vert et de l’eau pétillante selon le goût de chacun.

(d’après Ooreka)

Dicton du mois :  » Quiconque en août s’endormira, en janvier s’en repentira »

La Framboise : le fruit d’août


framboiseLa framboise est le fruit du framboisier, arbrisseau de la famille des Rosacées. Ce fruit résulte de la transformation de minuscules carpelles d’une seule fleur qui se transforment en drupéoles semi-soudées, remplies d’une graine entourée de pulpe juteuse. La fructification se fait sur les rameaux de l’année précédente, qui après fructification se dessèchent et meurent. Cette plante attire les abeilles, ce qui permet la pollinisation des plantes environnantes. Il existe plus de 200 espèces de framboisiers. Les framboises peuvent être rouges, noires ou pourpres.

Le framboisier se développe sur un sol bien drainé, riche en matières organiques. Il a besoin de soleil. Il se multiplie par bouturage des racines, l’espacement entre les rangs doit être de 2 mètres au moins. Il faut bien pailler les pieds, arroser régulièrement et enlever les mauvaises herbes autour des pieds, car elles peuvent apporter des maladies comme la brûlure bactérienne ou la tumeur du collet.

Les romains ont répandu cette culture en Europe.Mais aujourd’hui le premier producteur est la Russie pour 30 %, suivi des Etats-Unis pour 15 %,la France étant loin derrière avec ses 2 %.

La framboise est un vrai menu « Minceur » : 38 Kcalorie pour 100 g : elle peut donc être consommée sans modération ! Elle contient des vitamines : E et C (25 mg/100 g) et des sels minéraux : potassium (200 mg/100 g), magnésium (53 mg/100 g), calcium (58 mg/100 g) et fer (1,8 mg/100 g). C’est aussi un anti-oxydant (prévient les maladies cardio-vasculaires) : l’acide ellagique peut diminuer les plaques dans l’aorte et faire baisser le cholestérol. L’acide gallique contenu dans la framboise permet une lutte efficace contre les virus et les microbes. Le fait de contenir des fibres facilite le transit intestinal (mais ATTENTION : s’il y a une fragilité de la muqueuse intestinale, les petits grains contenus dans la framboise peuvent être irritants, il faut alors consommer la framboise en coulis ou passée au tamis). La consommation de la framboise permet de lutter contre les cancers du foie, du sein, du poumon, de la prostate, du col de l’utérus et de la bouche. L’acide folique dans ce fruit, fait de la framboise un allié idéal pour les femmes enceintes !

Ce fruit est fragile et délicat. Il faut choisir les framboises fermes et bien colorées. Les framboises se gardent à peine 2 ou 3 jours, mais se congèlent très bien (il faut alors les étaler sur un plateau, bien à plat, et les mettre dans une boîte hermétique seulement quand elles sont bien congelées). On peut les consommer natures, en pâtisserie (bavarois, charlotte,…), en tarte, en coulis, en gelées, en confiture, en sorbet, en vinaigre…

Selon la légende : « La framboise tirerait sa couleur rouge du sang d’Ida, fille du Roi de Crète et nourrice de Zeus, qui voulait calmer l’enfant criant sans arrêt et lui aurait cueilli des framboises jusqu’alors de couleur blanche, se serait griffée le sein qui en saignant aurait coloré les fruits, d’où le nom botanique du framboisier « Rubus Idaeus Rouge d’Ida »

Biscuit roulé chocolat-framboise


  • 120 g de sucre +50 g + 90 g ; 4 oeufs + 1 ; 100 g de cacao en poudre ; 100 g de beurre ; 30 g de farine ;  150 g de framboises fraîches ou congelées ; 80 ml d’eau ; 1 cuillère à soupe de liqueur de framboise ou 12 cl de jus de framboise.

Préchauffer le four à 210° (th 7).

Battre 2 oeufs entiers + 2 jaunes et 100 g de sucre. Faire chauffer au bain-marie le mélange en fouettant pendant 5 mn.  Hors du feu, incorporer la farine et le cacao.

Battre en neige les 2 blancs d’oeuf restants avec 20 g de sucre en poudre. Puis à la cuillère en bois, mélanger délicatement la première préparation refroidie.

Etaler la pâte obtenue sur une plaque de four et enfourner pour 12 mn.

Crème à la framboise :

Battre un oeuf avec 50 g de sucre dans une casserole au bain-marie. Retirer du feu et continuer de battre jusqu’à refroidissement, puis ajouter 100 g de beurre ramolli. Après obtention d’une crème onctueuse, ajouter les framboises.

Sirop de framboise :

Porter à ébullition 80 ml d’eau et 90 g de sucre en poudre. Retirer du feu et ajouter la liqueur ou le jus de framboise après refroidissement.

Montage :

Imbiber le biscuit de sirop de framboise, puis étaler la crème sur le biscuit. Rouler le biscuit sur lui-même en serrant bien.

Mettre au frais pour 6 heures au moins.

Les vers de compost


rateauLes vers de terre aèrent et nourrissent les sols. De couleur claire, le vers de compost (utilisé pour le lombri-compostage) peut absorber plus de la moitié de son poids par jour et transforme les déchets qu’il mange en réduisant les formations d’odeur dûes aux déchets, ainsi que la pollution qui peut s’en dégager.

Il existe trois sortes de vers :

  • Les épigés : ils vivent en surface et se nourrissent de matières organiques et de végétaux en décomposition. Ils mesurent de 5 à 10 cm. Ils ont de nombreux prédateurs, mais ont une fertilité élevée (une centaine de cocons par adulte et par an). Ils servent d’appât à la pêche, mais aussi de transformateurs dans le compost. Ils y creusent des galeries horizontales.
  • Les endogés : Ils vivent peu profondément sous la terre et donnent une trentaine de cocons par adulte et par an. Leur rôle est de filtrer l’eau dont ils séparent les particules organiques en se nourrissant de terre mélangée à la matière organique.
  • Les anéciques : Ils trouvent de la nourriture à la surface du sol et l’emportent dans des galeries verticales dans le sol. Ils fabriquent une dizaine de cocons par adulte et par an.  Il s’agit de 80 % des lombrics en Europe. Il ne faut pas les confondre avec les vers de compost, mais leurs déjections sont précieuses pour nourrir la terre.

Le ver de compost appartient à l’espèce des épigés. Il est très petit et très fin et vit de 2 à 3 ans, alors que le lombric « ordinaire » peut vivre 15 ans ! Ces vers mangent autant de végétaux, que du marc de café, des matières carboniques, de la sciure de bois,… Un kilo de vers peut manger jusqu’à un kilo de déchets ! Pour bien vivre, ce ver a besoin d’humidité, de peu de lumière, de ventilation et de calme.

Chaque ver possède à la fois des ovaires et des testicules qui va être stocké dans les réceptacles séminaux d’un autre ver. Un cocon se forme ensuite sur le clitellum de l’autre ver. Le ver se débarrasse du cocon durcissant en le faisant glisser. Les oeufs et le sperme sont déposés dans le cocon alors qu’il glisse sur les orifices des ovaires et sur les réceptacles séminaux. Après être libéré par le ver, le cocon se referme à chaque extrémité et la fécondation a lieu dans le cocon. De jeunes vers sortiront à l’une des extrémités du cocon.

Les différentes espèces de vers pour le compost :

  • L’Eisenia Fetida : rouge-violet, son corps comporte des anneaux jaune-clair. Il mesure environ 10 cm de long.
  • L’Eisenia Andrei : rouge foncé, il mesure environ 8 cm de long.
  • L’Eisenia Hortensis : Rose avec des anneaux crème

Voici quelques vers qui aident les vers de compost, tout en étant inoffensifs pour nous :

Les Collemboles (antennes et pattes minuscules) adorent nager en surface des liquides. Ils sont les ouvriers des vers à compost.

Les Diploures (semblables aux précédents, mais possédant un aiguillon sous l’abdomen qui leur permet de sauter), prédigèrent les matières carbonées pour les donner aux vers.

Les Acariens transforment certaines matières organiques pour les vers à compost.

Le taux d’humidité du compost est prépondérant pour bien démarrer un lombri-compostage. Si le compost est à l’abri, il faut l’arroser régulièrement et lui adjoindre du purin d’ortie qui va maintenir un bon taux d’humidité. L’obscurité est aussi un facteur important pour réussir son lombri-compostage !

Un site pour trouver des vers de compost pour démarrer son lombri-compostage : PLUS2VERS

335 tonnes /an de déchets sont transformés en lombri-compost !

(d’après « Vers la Terre »)

Profiter de son jardin en été !


5 bons conseils pour profiter de son jardin en été !

Ce soir, on fait un barbecue :  Quelle bonne idée ! Mais attention aux réglementations des co-propriétés (noircissement des murs des voisins, odeurs, risque d’incendie, bruits,…). On est rarement tout seul quand on fait un barbecue, le bruit des convives peut gêner les voisins, surtout si on fête le soir. prévenir les voisins et la gendarmerie, mais baisser le volume de votre fête après 22 h, après 22h, malgré le fait d’avoir été prévenue, la gendarmerie peut se déplacer et vous verbaliser.

Un petit bain de soleil ? Que de bonheur de profiter du soleil dans son jardin ! Mais il faut rester décent , même dans son jardin privé, sous peine de plainte des voisins pour « exhibition sexuelle imposée à la vue d’autrui dans un lieu accessible aux regards du public ». Un an de prison + 15000 € d’amende.

Enfin, le linge peut sécher au soleil :  C’est très agréable, mais on ne fait pas ce que l’on veut quand on habite un lotissement, ou un immeuble ! Il faut vraiment se renseigner sur le chier des charges.

On va brûler nos déchets verts : Chaque commune ou presque a sa propre réglementation : se renseigner dans sa Mairie.

Et si on plantait un arbre dans le jardin ? Garder la bonne distance… Outre les règles précises de votre commune, il faut savoir que « Tout arbre ou arbuste de moins de 2 mètres doit être planté à au moins 50 cm du terrain qui jouxte le vôtre. Les arbres plus grands sont à placer à 2 mètres minimum de cette limite. La distance se calcule à partir du centre du tronc ».

Mais on peut faire plein de choses dans son jardin pour jouer, se reposer, rigoler ! Construire une cabane de jardin reste un jeu incontournable pour les petits (salon de beauté, maison de poupées, restaurant,…). Une petite piscine pour barboter, jouer, se rafraîchir,… est aussi une belle idée. Ne pas manquer les essentiels : hamac, pergola, transat, véranda,…

(d’après « Pleine Vie »)

Citation de juillet : « Petite pluie de juillet ensoleillé, emplit caves et greniers ».

La plante de juillet : l’Aubergine


aubergineL’Aubergine est une plante potagère annuelle de la famille des Solanacées, cultivée pour son fruit consommé comme légume. Sa chaire est blanche et moëlleuse. La plante peut aller de 50 cm à plus d’un mètre de haut. Elle craint le gel et a besoin de chaleur et d’eau. Elle se récolte entre juin et septembre. C’est un légume emblématique de la cuisine méditerranéenne.  Il existe plus de 250 variétés d’aubergines :  il y en a des blanches, des violettes foncées et même des zébrées. L’aubergine a un goût de champignon, voir de cèpe quand elle et cuite.

Les premières traces de l’aubergine se retrouvent en  -600 aJC du côté de la Chine. Des voyageurs arabes la ramène dans le bassin méditerranéen. Mais elle s’implante vraiment en Europe au XV ème siècle. L’aubergine, par sa sélection de plants va peu à peu grossir par rapport à sa forme initiale, puis elle va s’allonger.

Le premier producteur est la Chine avec près de 60%. Puis, vient l’Inde avec près de 30%. La France est très peu présente, sauf en Provence et en Aquitaine.

L’aubergine contient de nombreux anti-oxydants, sa consommation permet de lutter contre le vieillissement (2,5 g / 100 g). Plus l’aubergine est foncée, plus elle est riche en anti-oxydants (surtout dans la peau). Elle est riche en fibres et pauvre en calories (35 Kcal pour 100 g). Elle offre de nombreuses vitamines : B6 qui permettent la fabrication de neuro-transmetteurs ; C (1,3 pour 100 g) ; B1 qui aident à produire de l’énergie ; B9 (14 pour 100 g). Pleine de calcium (20 mg pour 10 g), elle regorge de minéraux : manganèse, fer, cuivre (nécessaire à la formation de l’hémoglobine et du collagène qui permet de réparer les tissus), iode.

Pour les Turcs, rêver de 3 aubergines est signe de très grand bonheur !

Il faut choisir la courgette ferme et bien brillante, sans tâches, avec une collerette et un pédoncule toujours bien verts. Une taille moyenne est un bon choix. Elle se conserve au frais ou au frigo pendant une semaine maximum.

L’aubergine se consomme mijotée, grillée, sautée, en ratatouille, en caviar, en gratin, elle peut accompagner viandes et poissons. Mais on ne doit surtout pas la cuire à la vapeur, où elle perd tout son goût et toutes ses vertus ! Elle se marie très bien avec des herbes, des anchois, du fromage ou des tomates.

Caviar d’aubergine


Caviar d’aubergine (4 personnes) :

4  belles aubergines violettes ; 2 oignons blancs + 1 rouge ; 1 gousse d’ail ; sel ; poivre ; persil ; 1/2 verre d’huile d’olive .

Griller les aubergines au four sous le grillr avec la peau après les avoir lavées, pendant 30 mn en les retournant à mi-cuisson. Stopper la cuisson quand la peau est grillée et la chaire molle.

Couper les aubergines dans le sens de la longueur et gratter la chaire avec une cuillère. Verser dans un mixeur.

Faire fondre, sans coloration, les oignons et l’ail émincé dans 2 cuillères à soupe d’huile d’olive. Verser le tout dans un mixer sur la chaire d’aubergine, saler, poivrer. Mixer l’ensemble en versant l’huile d’olive peu à peu comme pour monter une mayonnaise. Mettre au frais pour 4 heures au moins et servir avec un peu de pain grillé frotté à l’ail.

 

Le Lézard : l’ami du jardin


Le Podarcis Muralis ou le Lézard des Murailles est un animal à sang froid. C’est un petit reptile de forme allongée de l’ordre des squamates. Les lézards sont des miniatures d’iguanes et de dragons qui colonisent nos murets, jardins, abords de maison…Ils ont 4 pattes bien développées et sont entièrement recouverts d’écailles lisses, tuberculeuses ou épineuses. Ils mesurent une vingtaine de centimètres de long et sont prolongés par une queue environ deux fois plus longue que leur corps. Leur couleur va du brun au gris en passant par le verdâtre. Ils peuvent vivre de 4 à 10 ans et peuvent vivre jusqu’à 2000 mètres d’altitude. Il existe plus de 3000 espèces de lézards : c’est donc le plus grand groupe vivant de reptiles.

Le lézard aime les fissures et les cavités entre les pierres, les poutres, les blocs de béton, les fentes du sol. On le rencontre dans les milieux pierreux, bien ensoleillés. C’est un animal insectivore ou végétarien. Il aime les bains de soleil, les vers, les insectes, les araignées, les criquets…Pour la plupart des espèces, le lézard est ovipare. Il se met en hibernation au début de l’hiver et réapparaît peu à peu au cours du printemps. Les lézards mâles sortent les premiers, suivis des femelles une à deux semaines plus tard. Un mois après son hibernation, le lézard s’accouple pour une ponte d’avril à juin (il y a 6 à 11 semaines d’incubation). L’éclosion se fait entre juin et août. La femelle peut pondre de 1 à 3 fois par an : il peut y avoir entre 2 et 10 oeufs. Elle dépose les oeufs dans un trou creusé dans le sol ou sous une pierre. Le lézard devient adulte à 2 ans ! Il subit des mues régulières et perd sa queue quand il est attaqué. Ses prédateurs sont les chiens, les belettes, les fouines, les buses, les couleuvres, les faucons, les chats…

Les lézards sont de animaux diurnes qui chassent dans les coins secs et le plus ensoleillés possible. Leur habitat est à soigner et conserver : tas de pierres, murets, bois mort, haies… Il faut préserver les lézards qui sont de gros consommateurs d’insectes et participent à la bio-diversité. Il en va de même pour les orvets classés parmi les lézards malgré leur apparence de serpent ! Mais l’orvet chasse plutôt en fin de journée dans les endroits humides.

Les lézards sont mangés dans plusieurs pays du monde, surtout en Amérique du Sud ou en Afrique du Nord.

citation de juin : «  »Juin bien fleuri, vrai paradis ! ».

Jardiner avec les enfants !


rateau 2Jardiner avec les enfants : Un jeu et un apprentissage qui permet de développer la patience, l’attention, la discipline et le sens de l’observation dans le respect de la nature. C’est aussi le plaisir d’être avec ses enfants pour de vrais moments de partage. Les petits et les grands mettent tous leurs sens au service de la découverte : le toucher, la vue, l’odorat, l’ouïe et le goût !

Il ne suffit pas de demander aux enfants de vous aider, mais il faut leur proposer de créer leur propre coin « potager/jardin ». Pour cela, il faut leur attribuer un petit lopin de terre qui leur sera propre, ne serait-ce qu’un simple carré potager, où ils pourront expérimenter par eux-mêmes, avec votre aide, la joie de cultiver quelques fruits, légumes ou fleurs…

L’enfant, dès 18 mois, aime modeler, toucher, sentir et malaxer la  terre (comme il le fait avec de la pâte à modeler). Il faut choisir des cultures qui donnent vite des résultats : radis, tomates cerise, fraises…Il est aussi important de consommer ou de cuisiner avec eux les fruits et légumes cultivés par leurs soins : ils aimeront leurs productions, même si avant ils n’aimaient pas ces légumes. Les ayant vu pousser, ils seront curieux et plus attentifs à leurs goûts.

A partir de 7 -8 ans, les enfants attendent un résultat probant. Il faut choisir avec eux les plantations et suivre minutieusement les progrès des cultures. S’il y a des échecs répétés, l’enfant cessera très vite de s’intéresser à son potager. Il faut donc le guider, le conseiller, mais le laisser faire ses expériences. La taille de l’espace qui lui est consacré n’est pas forcément importante, pourvu que ce soit SON espace. Il doit être en mesure d’y accéder seul ! Il faut parler avec lui, lui montrer des exemples de cultures (internet peut bien aider…). Plus âgé, on peut raconter à l’enfant le cycle de la culture, le cycle de l’eau, les chaînes alimentaires, la nourriture bio et saine.

Pour intéresser l’enfant, on peut dans un premier temps de la plantation écrire le nom de chaque fleur, fruit ou légume en cours de culture sur une étiquette. On peut ensuite lui proposer de faire un herbier pour voir l’évolution de son potager d’année en année.

Le TOP 10 des enfants au potager : Radis ; Fraises ; Tomates cerise ; Salades ; Haricots ; Concombres ; Pois ; Courgettes ; Aubergines ; Pommes de terre.

(d’après potager-de-balcon.com)

Le fruit de juin : La cerise


ceriseLa cerise est le fruit comestible du cerisier, de forme sphérique, d’une couleur rouge plus ou moins foncé, quelques fois jaune. Il s’agit d’une drupe (petit fruit charnu à noyau), de la famille des rosacées.

Les premières traces de la culture de la cerise remontent au IV ème siècle avant notre ère en Asie Mineure. Puis on les suit en Grèce et chez les Romains. Au Néolithique, on faisait du vin de cerise avant d’utiliser du raisin. En France, le commerce de la cerise commence vraiment avec Jean Morelot, qui rapporta des plants de cerisiers d’un voyage d’Asie Mineure. Il fut anoblit en 1585 par le Duc de Lorraine : ses armes portent « un cerisier de sinople fruité de gueules ». Mais c’est Louis XV qui fit en sorte d’intensifier la culture du cerisier.

Le cerisier n’aime pas avoir les pieds dans l’eau. Il doit être planté dans un sol bien draîné et son pied doit être paillé régulièrement. La première récolte peut se faire 3 ans après la plantation. Mais gare aux oiseaux qui se régalent très vite dès que les cerises sont mûres !

La Turquie et les USA sont les premiers producteurs aujourd’hui avec plus de 400 000 tonnes, soit plus de 10% de la production mondiale chacun. L’Iran vient derrière avec 225 000 tonnes, et la France (essentiellement le Vaucluse) ne produit que 3% au niveau mondial.

La cerise offre 15 g de sucre pour 100 g. Elle est légèrement laxative. Elle contient de la pectine et du potassium, du cuivre, du manganèse et du fer (pour la cerise douce). Sa consommation permet de diminuer les maladies cardio-vasculaires et agit sur l’intestin et le côlon. Elle a aussi une action importante sur la prévention des cancers et la régulation de l’appareil urinaire et des intestins. Son jus permet de réduire les douleurs musculaires (ou de les prévenir) lors d’un effort intense. On peut faire une décoction de cerise à partir des pédoncules. La cerise a un fort pouvoir anti-oxydant et anti-inflamatoire. Plus la cerise est colorée, plus elle contient des éléments bénéfiques pour la santé. Les cerises acidulées contiennent 5 fois plus d’anti-oxydants que les cerises douces. On observe aussi une légère amélioration du sommeil après avoir consommer des cerises. Mais ATTENTION : il existe une possibilité d’allergie aux cerises, surtout pour ceux qui sont déjà allergiques au pollen de bouleau : démangeaisons, éternuements, asthme, urticaire… Mais ce phénomène ne se produit pas si la cerise est cuite.

La cerise se consomme crue, cuite ou séchée, nature, en jus ou en sirop, en gâteau (le plus connu étant bien sûr le clafoutis), en tarte, en accompagnement de viande rouge, de poisson, de fromage (de chèvre particulièrement), de pâté (excellent avec du foie gras), dans une vinaigrette…Elle se conserve au frais (maximum une semaine) ou dans le bac à légumes du frigidaire. Les cerises ne doivent être lavées qu’au moment de leur consommation, car ce sont des fruits très fragiles.

Il existe un championnat de lancer de noyaux de cerises : lancers de plus de 10 mètres !

Quelques expressions à propos de la cerise :

« Cerise sur le gâteau » : ajoute un élément non essentiel, mais qui parfait un événement.

« Avoir la guigne » : cumuler les malchances.

«  »Si toute l’année il y avait des cerises, Messieurs les médecins n’iraient plus qu’en chemise » : La cerise est tellement comblée de bienfaits pour la santé, que les médecins n’auraient plus de travail.

Tourte aux cerises


Tourte aux cerises (8 personnes) :

1 kg de cerises ; 100 g de sucre en poudre ; 3 jaunes d’oeuf + 1 oeuf entier pour dorer ; 20 cl de lait ; 2 pâtes feuilletées ou sablées.

Préchauffer le four à 210°.

Laver, équeuter et dénoyauter les cerises. Dans un moule préalablement beurré et fariné, étaler une pâte et saupoudrer le fond de pâte avec 50 g de sucre. Disposer les cerises et recouvrir de la deuxième pâte. Rabattre les bords des deux pâtes vers l’intérieur pour former une tourte. Faire quelques trous dans la pâte du dessus pour permettre l’évaporation pendant la cuisson et pour faciliter la suite. Battre l’oeuf entier à la fourchette avec un peu d’eau (à peine) et l’étaler avec un pinceau sur la pâte. Enfourner pour 20 mn.

Pendant ce temps, battre les 3 jaunes d’oeuf avec les 50 g de sucre restant et le lait.  Au bout des 20 mn de cuisson, sortir la tourte du four, baisser la température à 170°, et introduire dans cette tourte la préparation oeuf/lait à travers les trous formés avec une grosse seringue. Faire tourner le moule pour une répartition homogène. Remettre la tourte dans le four pour 25 mn. Servir tiède ou froid !

Préparer l’hiver : penser aux légumes secs !


Pour préparer l’hiver prochain, il faut déjà penser à planter les légumes à graines que l’on voudra faire sécher. En effet, il est souhaitable de ne pas planter dans les mêmes endroits du potager les légumes que l’on voudra consommer pendant l’été et ceux que l’on souhaitera faire sécher pour l’hiver. La récolte ne se faisant pas exactement au même moment. Il faut donc réfléchir dès aujourd’hui à nos envies et nos besoins.

Lentilles, pois cassés, pois chiche, fèves… tous participent à l’alimentation humaine et animale. Les légumineuses sont utilisées en agriculture lors de la rotation des cultures, elles permettent de fixer l’azote dans le sol. Leur culture réduit de plus de 10 % la consommation d’énergie et permet une économie de 8 % de gaz à effet de serre.

Voici quelques trucs et astuces pour bien faire sécher et conserver et cuisiner les légumes secs :

Les lentilles : Vertes, blondes, corail, noires, rosées, elles sont toutes bonnes chaudes ou froides. La lentille se sème en avril/mai et se récolte en août/septembre. Elle aime le soleil, un sol calcaire et bien draîné. Sa multiplication se fait par semis (on peut replanter des graines de l’année précédente). Couper les pieds et laisser sécher deux jours au soleil. Former des bottes dans un endroit bien aéré, puis battre ces bottes pour récupérer les graines. Au moment de leur consommation : rincer les lentilles sans les faire tremper (sauf si elles sont vieilles) car cela peut fragiliser leur enveloppe très fine. Démarrer la cuisson à froid pour qu’elles soient cuites à coeur dans un volume d’eau non calcaire et non salé pour que l’eau pénètre bien, mais relevé par un bouquet parfumé. Laisser cuire de 30 à 40 minutes selon les variétés.

Le fèves : Elles se sèment mi-juin pour une récolte en septembre. Pour les faire sécher : écosser les fèves, les faire sécher entières, bien étalées sur une cagette avec du papier absorbant, à l’abri de l’humidité et dans un endroit bien aéré. Attendre au moins une semaine, s’assurer que l’intérieur est bien sec. Les conserver dans un récipient bien fermé (bocal, boîte métallique…). Pour les consommer, les faire tremper 12 h dans de l’eau. Puis les cuire pour faire des purées, des soupes, des accompagnements de viande ou de poisson. Elles possèdent des vitamines, mais elles sont moins caloriques que les autres légumes secs.

Les pois chiche : Le semis se fait en avril/début mai, la récolte se fait en été, en juillet/août. Pour une récolte d’automne, on peut les semer début août . Les pois chiche aiment la sécheresse et le soleil. Attendre que les cosses sèchent, puis étendre les pois bien à plat. Ecosser les gousses délicatement avec les doigts quand elles sont sèches et brunes. Les stériliser au four et les conserver dans un bocal hermétique. Les pois chiche ont une teneur en fibre importante, et contiennent des sels minéraux, des vitamines, des protéines et des glucides. Les tremper dans de l’eau 12 heures avant de les cuire pour un couscous ou de l’houmous par exemple.

Les pois cassés : Il sont issus de variétés de gros pois ronds qui ont été séparés en deux, d’où le « cassé ». Les semis se font de mars à juin pour une récolte de juillet à fin août. Attendre que la gousse soit sèche, puis écosser les pois, les débarrasser de leur peau et les laisser sécher bien étalés dans un endroit sec et aéré. Tremper dans de l’eau 5 heures avant la cuisson, pour faire des potages, purées, accompagnements, houmous…

Haricots secs :  Ils peuvent être blancs, verts ou rouges. Les haricots doivent être semés de mi-mai à mi-juillet pour des graines grosses et plates. La récolte se fait un mois et demi à deux mois plus tard et dure environ 3 semaines (d’où une production abondante). Les haricots secs se récoltent quand les cosses sèchent et que le feuillage jaunit, sèche et tombe. . Ecosser les gousses, étaler les graines dans une caisse en bois et laisser sécher 2 à 3 semaines dans un endroit aéré, non humide. Ils peuvent agrémenter des gigots, en « coco », en « flageolets », en « lingot » ou en « Soisson » pour des chili con carne, des cassoulets…

ATTENTION : Des graines qui semblent sèches à l’extérieur peuvent encore être humides à l’intérieur…Elles moisiront donc lors de l’entreposage. Tous ces légumes secs attirent aussi les charançons qu’il faut détecter et éliminer aussitôt !

Dicton de Mai :  » Averses de Mai a plus de pouvoir que dix arrosoirs  »

(Cf : « Au Jardin »)

Tailler les Thuyas


rateauLes thuyas forment des haies denses et durables. D’un vert profond toute l’année, ils présentent un fort pouvoir d’opacité : brise vent / brise-regards indiscrets /résistants à la pollution et aux maladies. Mais ils nécessitent beaucoup d’eau.

Le thuya peut-être planter dès le début de l’automne, mais aussi en avril/mai après le gel. Il aime à la fois le soleil et l’ombre et tolère tous les types de sol. Un paillage de pin maritime (de préférence) le protégera du froid et des mauvaises herbes.

Pour bien les soigner, ils ont besoin d’être taillés au printemps (avril / mai) et en août pour limiter leur hauteur et leur épaisseur. Il faut faire en sorte que la base reste plus large que le sommet, pour permettre à la pluie et à la lumière de pénétrer dans la haie.

La taille de printemps se fait en sève montante : elle accélère la croissance ; la taille de fin août permet de maîtriser cette croissance.

Planter des piquets de part et d’autre de la haie et attacher un cordeau à la hauteur de la coupe désirée. Tailler en premier le bas de la haie et remonter en taillant de plus en plus court jusqu’au cordeau. Installer une échelle sécurisée, puis à l’aide d’un taillehaie bien horizontal et parallèle au cordeau, tailler toutes les têtes de thuyas qui dépassent du cordeau. Arroser abondamment.

(Cf « Au Jardin »)

La fleur de mai : la Pâquerette


paqueretteLa pâquerette annonce le printemps et le renouveau. La pâquerette est la « Petite marguerite de Pâques ». On l’appelle la Bellis Perenis (la toujours belle) de la famille des Astéracées. C’est une plante basse aux feuilles vert-pomme. Elle a de petites fleurs blanches, aux extrémités légèrement rosées. Au centre, on trouve un petit disque jaune d’or, formé lui-même de fleurs tubulées. Sa taille varie de 3 à 10 cm de hauteur. Les feuilles vertes sont de forme ovale, spatulées et sont regroupées en rosettes. Comme d’autres fleurs de plantes herbacées, la pâquerette se ferme la nuit, ou même dans la journée en cas de grosse pluie, et se rouvre le lendemain matin au soleil.

La pâquerette aime le soleil et fleurit dans sa direction : c’est une plante phototrope. Elle recouvre les pelouses, les champs, les prés et résiste à la tonte !

La pâquerette sert en phytothérapie. Elle est tonique (on peut verser une infusion de pâquerettes dans l’eau du bain…). Elle est rafraîchissante et calmante : elle traite les bronchites, les angines et les troubles respiratoires. Elle est aussi dépurative et combat la constipation. En bain de bouche ou gargarisme, la pâquerette peut être un véritable atout : Faire bouillir un litre d’eau, y ajouter quelques pâquerettes. Laisser refroidir. L’huile de pâquerette est raffermissante  : Remplir un bocal à moitié avec les fleurs et les feuilles, ajouter de l’huile d’olive ou de l’huile de tournesol. Fermer le bocal, le mettre au soleil pendant un mois et filtrer. On peut la mettre sur le visage ou sur le corps. Séchées, les pâquerettes sont astringentes : on peut en faire des infusions à boire entre les repas.

Il ne faut pas cueillir les pâquerettes dans les endroits proches des déchetteries, ni dans les près où paissent des bovins ou des chevaux, car elles deviennent toxiques.

Les pâquerettes peuvent se manger crues, dans une salade, ou cuites , en farce, en potage, en apéro, ou confites (on met les boutons dans du vinaigre de cidre par exemple, pendant 15 jours).

La pâquerette signifie : « Attachement et Innocence » dans le langage des fleurs.

« Au ras des pâquerettes » ou  » Au ras du sol » signifie : « Pas très malin ».

Qui n’a pas joué à l’effeuillage de la marguerite ou de la pâquerette :  » Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie…. » ?

Pâquerettes, cacahuètes !


Pâquerettes sautées à l’ail : Têtes et boutons de pâquerettes ; persillade ; huile d’olive.

Faire chauffer l’huile d’olive dans une poêle, y jeter les têtes de pâquerettes (fleurs et boutons). Ajouter la persillade et faire saisir rapidement recto-verso.

Variante en friandises : Fleurs de pâquerettes ; beurre salé ; sucre.

Faire fondre le beurre et le sucre, puis sans attendre jeter les fleurs. Laisser cuire, en enrobant les fleurs pour qu’elles soient bien imprégnées du mélange beurre/sucre. Prolonger la cuisson jusqu’à la consistance du caramel. Sortir du feu quand les fleurs caramélisées se détachent facilement du caramel.

Adoptez un mouton pour remplacer votre tondeuse…


Remplacer sa tondeuse par des moutons : voilà un geste bio, simple et rigolo ! L’écopastoralisme permet de remplacer une tondeuse bruyante, polluante et énergivore …Le mouton mange des graminées, du trèfle, du plantain, des pissenlits, du lierre, des écorces tendres. Outre le fait qu’il est une bonne solution, surtout pour les terrains en pente, le mouton offre aussi le plaisir d’une compagnie animale. Il ne consomme pas de carburant (bon point écolo) et ne demande aucun engrais !

Le mouton digère l’herbe et la rejette sous forme d’excréments qui vontse mêler à la terre, ce qui assure la fertilisation naturelle des sols. L’écopastoralisme préserve la diversité vivante des petits animaux.

Il y a essentiellement deux bonnes races pour remplacer votre tondeuse efficacement : la Romane ou le mouton d’Ouessan. Il s’agit de races rustiques et vigoureuses qui ne craignent ni le froid, ni la pluie. Ceci dit, de toutes façons, il vaut mieux un mouton régional déjà adapté aux conditions climatiques. Mais il faut être attentif au mode de vie du mouton, qui est un animal grégaire et ne peut pas vivre seul.

Lors du choix des moutons,  il est préférable de choisir des moutons jeunes pour qu’ils aient une bonne adaptation (la durée de vie d’un mouton varie de 8 à 20 ans). L’idéal est de prendre des brebis qui sentent moins mauvais que les mâles (à moins de les castrer !) et nécessitent moins d’espace. Si vous choisissez des petits, et que vous avez déjà d’autres moutons chez vous, le mieux est de les prendre juste après le sevrage pour qu’ils s’adaptent aux autres animaux déjà présents : chien, chat, cheval,…

Il faut compter 250 m2 pour un mouton tondeur et 100 m2 par mouton supplémentaire. Clôturer l’espace est indispensable pour éviter que les moutons ne mangent les plantations du potager ou du jardin : ils ne font pas la différence ! Les moutons ont aussi besoin d’un abri, d’un abreuvoir (un mouton peut boire jusqu’à 10 litres d’eau par jour) et d’un espace à l’ombre. Un petit complément fait d’épluchures de légumes sera pour eux le bienvenu.

Il est possible de louer des moutons pour un temps déterminé entre le loueur et vous, avec un devis de location à la demande, selon la surface dont vous disposez, la durée que vous souhaitez et la distance qui vous sépare de l’entreprise « loueuse ». Vous pouvez aussi louer un « kit complet » avec clôture électrique et abreuvoir automatique.

L’écopâturage permet de réduire de 25 % le budget d’entretien des espaces verts privés ou publics. Il y a des brebis à Paris, dans le XIX ème pour les 2000 m2 situés derrière les archives. A Toulouse, des moutons entretiennent les espaces verts sur le centre commercial Val Tolosa. Dans les Deux Sèvres, il existe un partenariat avec Mouton Village. Beaucoup d’autres municipalités ont adopté cet éco-geste.

Sur le site du Mulot, vous trouverez une entreprise permettant de louer des moutons. Chez Breiz Moutondeurs entreprise d’écopâturage, on propose de louer des tondeuses écologiques. Chaque mouton d’Ouessan a un nom, aucun n’est destiné à la consommation. (Parc d’Activités de la Chaussée, 56220 Malansac, 06 72 75 34 54 ; contact@moutondeurs.com).

Le dicton du mois d’avril :  » Qui trop écoute la météo, passe sa vie au bistrot »

 

Se doter d’une maison pour les insectes !


rateau 2Pour avoir un jardin bio superbe et favoriser la biodiversité : dotez-vous d’une maison pour les insectes ! C’est un abri en bois constitué de plusieurs compartiments distincts, remplis de matériaux naturels. Il s’agit donc d’installer un refuge pour recueillir les insectes qui vont agir sur la biodiversité du jardin. Les insectes, prédateurs naturels des nuisibles, pollinisent nos jardins.

La maison pour les insectes, appelée aussi hôtel à insectes, doit être orientée au sud ou au sud-est, face au soleil, surtout en début de journée, elle doit être proche d’un parterre de fleurs (qui sera son restaurant) et placée dans un coin reculé du jardin à l’abri des intempéries et à au moins 30 cm du sol. Cet hôtel permet d’abriter des insectes qui vont repousser les nuisibles comme les limaces, les pucerons ou les psylles.

Comment installer les locataires ?

  • Les Chrysopes : boîte remplie de fibres d’emballage avec quelques ouvertures en fentes (prédateurs des pucerons, araignées rouges et cochenilles).
  • Les Bourdons : boîte avec un trou de 10 mm de diamètre avec une mini planchette d’envol (ils pollinisent).
  • Les Abeilles solitaires : briques remplies d’un mélange de glaise et de paille (elles pollinisent et absorbent les chenilles et les pucerons).
  • Les autres Abeilles et Guêpes solitaires : Natte de roseau enroulée ou bois sec avec des trous (elles pollinisent).
  • Les Hyménoptères : tiges à moëlle, comme les ronces, les rosiers ou les framboisiers (ils pollinisent).
  • Les Insectes xylophages : vieux bois empilés (prédateurs des pucerons et chenilles).
  • Les Forficules : pot de fleur rempli de fibres de bois (prédateurs des pucerons et chenilles).
  • Les carabes : morceaux de branches (prédateurs des limaces et escargots, chenilles et pucerons).
  • Les Coccinelles : planchettes rapprochées (prédateurs des pucerons).

Un hôtel à insectes regroupe plusieurs « chambres », des abris spécifiques pour chaque type d’insectes. Pour attirer les locataires : déposer à l’entrée de leur « chambre » de ‘l’attractif à coccinelles » ou de la « nourriture pour papillons » !

(d’après « Terre vivante »)

La plante d’avril : l’Azalée


azaléeAzalée vient du grec ancien « azaleos » qui signifie « sec ». L’azalée est un genre d’arbre à fleurs de la famille des éricacées dont la plupart des espèces sont exotiques et cultivées pour l’ornement. Le feuillage vert foncé peut être persistant ou caduque selon les espèces. C’est une plante rustique que l’on retrouve sous le nom de rhododendron, plutôt dans les montagnes (Alpes, Pyrénées, Himalaya…) ou dans les forêts (Inde, Birmanie,…). Il existe plus de 1000 espèces de rhododendrons dans le monde. L’azalée se développe en terre de bruyère, il aime les sols acides et nécessite un peu d’ombre et un peu de lumière. Il doit aussi être bien arrosé. Mais il n’aime pas l’eau calcaire ! Les fleurs peuvent être blanches jusqu’au rouge carmin, en passant par toutes sortes de roses. Elles se présentent en cornets évasés comme des trompettes. Les fleurs des azalées sont plus petites que celles des rhododendrons. L’azalée fleurit entre février et juin pour les espèces les plus courantes.

Le rhododendron a été introduit en Europe au tout début du XVIII ème siècle par Joseph Pitton de Tournefort au retour d’un voyage en Asie Mineure. Mais son succès n’a grandi qu’au milieu du XIX ème siècle, surtout par le biais des espèces d’origine de l’Himalaya et de la Chine.

Aucune taille n’est nécessaire sauf si on veut modeler la plante ou réduire sa ramure. Il faut alors attendre la fin de la floraison et tailler avant l’automne. Cependant, il est nécessaire d’enlever les fleurs fanées au fur et à mesure pour que l’azalée garde toute sa beauté. Il faut aussi pailler le pied de l’arbuste pour lui garder un peu d’humidité. Un paillis acide comme les écorces de pin maritime est idéal.

L’azalée est une plante toxique : le miel de rhododendron a des effets hallucinogènes et laxatifs. On raconte que Xénophon (430-355 av JC) décrivait le comportement étrange de soldats ayant mangé du miel dans un village entouré de rhododendrons. Ils se mirent alors à délirer, vomirent et perdirent leurs forces. Leur équilibre ne revint que 4 jours plus tard ! Le phénomène est relaté de la même manière, 400 ans plus tard par les armées de Pompée. Au XVIII ème siècle, le botaniste Pitton de Tournefort confirmera  la toxicité de cette plante.

Le rhododendron rouge est la fleur nationale du Népal. Il figure sur les armoiries du pays disposé en guirlande.

A Montréal, offrir un rhododendron signifie : »Vous êtes la plus belle ! ».

Dans le langage des fleurs, l’azalée représente la Tempérance. C’est l’une des quatre vertus cardinales dans la Philosophie Réaliste, qui discipline les désirs et les passions humaines. La Tempérance se définit comme modération ou retenue de soi-même volontaire : retenue de représailles, retenue d’arrogance, retenue d’excès…Il s’agit donc de prudence, de calme, de contrôle de soi, de sobriété dans l’usage des aliments et des boissons alcoolisées.

Gratin de betteraves rouges


Gratin de betteraves rouges pour 4 personnes : 6 betteraves rouges ; 60 g de beurre salé ; 100 g de fromage râpé ; 1/4 litre de lait entier ; 1/4 litre d’eau ; herbes de Provence ; poivre et sel ; 2 cuillères à soupe de farine ; persil ; basilic .

Préchauffer le four à 200 ° (th 7).

Faire cuire les betteraves à la vapeur pendant une dizaine de minutes. La pointe du couteau doit s’enfoncer sans résistance. Les éplucher et les couper en petits dés. Les disposer dans un plat à gratin.

Préparer une sauce blanche, ou béchamel : Faire fondre le beurre dans une casserole, sans le faire roussir. Hors du feu, ajouter la farine d’un coup, et remuer énergiquement. Remettre la casserole sur feu doux et verser doucement et en plusieurs fois le lait et l’eau. Remuer en continue jusqu’à obtention d’une préparation onctueuse (se méfier des grumeaux !). Ajouter le sel, le poivre, le fromage râpé et les herbes. Verser sur les morceaux de betterave et mettre au four pour 30 mn.

Les plantes grimpantes


rateauLes plantes grimpantes comme la glycine, les clématites, le passiflore, le kiwi, le lierre, le jasmin,la vigne-vierge, les capucines, les volubilis, les bougainvilliers…habillent les maisons, les murs, les palissades, les treillages, les pergolas, les grillages,…Elles sont recherchées pour leurs fleurs et leurs couleurs (bignones, rosiers grimpants,…) ou pour leurs parfums (chèvrefeuille,jasmin,…).

Les grimpantes ont besoin d’un support pour s’accrocher (un mur, un tuteur,..). Certaines grimpent très vite, mais doivent être replantées chaque année : capucines, pois de senteur…D’autres plantes sont vivaces à feuillage persistant ou caduque.

Outre s’accrocher pour orner les murs ou les grillages, les plantes grimpantes se marient très bien avec les arbustes et les arbres. Elles peuvent même se planter sur des talus, à l’horizontal en maintenant par des petits crochets les tiges qui se répandront sur le sol.

Il faut choisir ses plantes grimpantes en fonction de l’exposition de l’emplacement que l’on souhaite agrémenter : s’il y a de l’ombre, le lierre sera une belle grimpante ; s’il y a beaucoup de soleil, on privilégiera la bignone, le jasmin ou la vigne ; pour un emplacement mi-ombre/mi-lumière, le chèvrefeuille ou la clématite semble approprié.

La mise en terre se fait au printemps. Avant tout, il faut s’assurer que la motte n’est pas trop sèche (au besoin, la tremper dans un récipient jusqu’à ce que les bulles d’air cessent de remonter à la surface). Creuser ensuite un trou plus grand que la motte qui entoure les racines. Déposer quelques cailloux de drainage au fond du trou, recouvrir d’un peu de terreau ou de compost. Ensuite, incliner la motte vers le support qui doit recevoir la plante et reboucher le trou. Etaler alors une légère couche de compost et de paillage fin et enfin, arroser abondamment (10 litres d’eau par pied) et attacher les jeunes tiges pour les aider à se développer verticalement.

La taille des plantes grimpantes est très réduite. Elle consiste juste à dégager les portes, les fenêtres, les tuyaux, les gouttières…La vigne cependant a besoin de taille plusieurs fois dans l’année pour favoriser la fructification et la glycine doit être aérer avant la floraison, ainsi qu’en août pour prévoir la floraison suivante.

Le Chou-Fleur


chou fleurLe chou-fleur est une variété de chou de la famille des Brassicacées. C’est un légume crucifère constitué d’une boule blanche tendre et compacte qui s’appelle méristème : zone de croissance constituée de cellules indifférenciées capables de se diviser. Le méristème floral est hypertrophié et charnu.

Le chou-fleur est apparu au Proche-Orient, puis a été consommé par les Grecs et les Romains. Il a été oublié après le déclin de l’Empire Romain et a réapparu au XV ème siècle.  En 1600, la France commence à le cultiver. Le chou-fleur est consommé régulièrement sous Louis XV. De nombreuses recettes persistent depuis cette époque : le chou-fleur « à la du Barry » était un hommage à l’une de ses favorites (échalotes, herbes fraîches, crème fraîche, citron, cerfeuil, pommes de terre…).

Il existe une vingtaine de variétés de chou-fleur. Il y en a des jaunes, des oranges, des verts et même des violets ! Le premier producteur est la Chine (45%), le deuxième est l’Inde (30%), La France (surtout la Bretagne et le Rhône-Alpes) est au même rang que l’Italie et l’Espagne avec ses 3%.  Les Etats-Unis atteignent seulement 2%.

Les semis se préparent au printemps. La mise en place des plants se fait en juillet/août ; la récolte se fait entre octobre et avril, avant que le chou ne rentre en floraison.

Le chou-fleur est composé à 90% d’eau et contient 2,5% de fibres alimentaires dont la pectine qui facilite le transit intestinal. Il est très peu calorique : 25 kcalories pour 100 g et on note la présence de nombreuses protides végétales. La présence importante de vitamine C (après cuisson : 30 mg de vitamine C pour 100 g de chou-fleur), ainsi que celle de la vitamine B, son potassium, son magnésium, son calcium et ses nombreux oligo-éléments, font du chou-fleur une plante largement conseillée. Sa consommation permet de lutter contre le cancer du poumon, des ovaires ou des reins (mais elle est déconseillée aux personnes souffrant d’un cancer de la thyroïde). Manger du chou-fleur ralentit le déclin cognitif (c’est bon pour la mémoire !) et diminue le risque de maladies cardiovasculaires. Pour garder toutes ses vitamines et pour être facilement assimilable, le chou-fleur ne doit pas être trop cuit.

Il faut choisir son chou-fleur : une belle tête ferme, charnue et compacte. Les florettes doivent être bien blanches, sans tâches et bien serrées.

Le chou-fleur se consomme cru ou cuit, en salade, en soupe, en terrine, en flan, en beignets, en mousse, en gratin….Il se mélange bien avec de nombreuses épices : poivre, clous de girofle, cumin, gingembre, fenouil, persil, ail, curry…Un jus de citron et/ou un morceau de pain dans l’eau de cuisson diminue l’odeur forte du chou-fleur lors de la cuisson dans la maison. Ce chou se conserve dans le bac du frigidaire 3 ou 4 jours, et même un peu plus si on le met dans une boîte hermétique en petits bouquets. Il se congèle aussi très bien après avoir été blanchi.

Chou-fleur entier rôti au four


Chou-fleur entier rôti au four (4 à 6 personnes) :

1 beau chou-fleur ; Mélange d’épices : ail, persil, tomates séchées, curry, poivre…  1 bel oignon ; 3 cuillères d’huile d’olive ; 1 bouillon cube de légumes.

Préchauffer le four à 180° (th 6). Ôter les feuilles du chou-fleur. Le laver et le plonger 5 à 10 mn dans l’eau bouillante salée (ajouter dans l’eau un citron coupé en 4 et/ou un morceau de pain pour éviter l’odeur). L’égoutter et le laisser refroidir.

Mélanger l’huile d’olive avec les épices et enduire le chou-fleur de cette préparation. Déposer dans le fond d’un plat à four une grande feuille de papier cuisson, y émincer l’oignon. Couper le chou-fleur en 4 et emballer le tout dans le papier cuisson. Enfourner pour une heure et quart. Enlever le papier cuisson et remettre au four pour encore un quart d’heure.

Déguster chaud, tiède ou froid.

Changer la nature de son sol !


rateau 2Il existe quatre types de sol :

  1. La terre argileuse : Très humide et imperméable. La terre se crevasse avec la chaleur, elle est difficile à travailler en période de pluie. Elle est bonne pour les pissenlits, les hêtres, les chênes, les poiriers, les pommiers…
  2. La terre calcaire : Les cailloux remontent sans cesse du sous-sol. Elle est assez facile à travailler et accélère la décomposition des matières organiques. Elle est bonne pour l’érable, le tilleul, le noyer, le cerisier…
  3. La terre sableuse : Très perméable et peu fertile. Elle est facile à travailler, l’eau circule bien, elle a pourtant tendance à s’enfouir au fond, ce qui rend la terre pauvre. Elle convient à la bruyère, fougère, ajonc, rhododendron, hortensia…
  4. La terre humifère : assez perméable, mais est capable de retenir un peu d’eau. Elle se travaille facilement, mais s’il y a trop d’eau, cette terre devient de la boue. Elle est bonne pour les tomates, salades, mais les fougères et les bruyères s’y plaisent bien aussi .

La terre se définit aussi par son PH (potentiel hydrogène). Si le PH est inférieur à 7, la terre est acide (on peut alors apporter un peu de calcaire pour la modifier). Si le PH est supérieur à 7, la terre est dite basique (on peut apporter de la terre de bruyère pour la modifier).

Un amendement est un produit apporté au sol pour augmenter sa fertilité et améliorer son PH, sa structure et/ou ses éléments nutritifs.Les amendements organiques permettent de nourrir durablement les plantes (fumier,compost, paille,écorces…). Les amendements minéraux corrigent le PH (chaux, cendres, sable, argile, sulfate de fer..). Les engrais complètent le travail des amendements.

Une bonne terre de jardin doit avoir un PH supérieur à 6,3 et inférieur à 6,8 avec 65 % de sable ; 20% d »argile et 5% d’humus.

Si la terre est trop argileuse : apporter régulièrement du composte et/ou du fumier ainsi que du sable pour alléger la terre. Installer aussi un système de drainage pour éviter la stagnation de l’eau.

Si la terre est trop calcaire : travailler régulièrement le sol en ajoutant du fumier et des engrais verts.

Si la terre est trop sableuse : arroser très souvent et répandre de grosses quantités organiques pour nourrir les plantes.

Enfin, si la terre est trop humifère : apporter de la chaux, du phosphore et du potassium pour modifier le PH et drainer le sol à plusieurs endroits.

(d’après Truffaut)

La plante de février : Le Crocus


saffranLe crocus est une plante du genre de la famille des Iridaceae. C’est une bulbeuse qui peut fleurir même sous la neige. Le crocus peut atteindre 20 cm de haut. Il aime la rocaille, les sous-bois, les pelouses, pourvu que le sol soit bien drainé. Son feuillage est très fin, il ressemble à de l’herbe. Le crocus se referme la nuit, pour se rouvrir le lendemain au soleil ou à la lumière. Sa plantation se fait de l’été à la mi-décembre. Il a besoin d’être bien arrosé au pied pour une belle floraison. Après la floraison, il faut couper les fleurs séchées et laisser les feuilles en l’état (on ne coupera les feuilles qu’une fois jaunies…). Les crocus seront fortifiés pour la saison suivante !

Il existe une centaines d’espèces, surtout dans les Balkans, en Asie Mineure et en Afrique. L’Europe aussi voit fleurir des crocus. Quelques espèces fleurissent en automne (comme les colchiques) d’autres en hiver et d’autres encore au printemps. Leurs coloris sont très variés et souvent très vifs : bleu, mauve, jaune, blanc….

Le safran est une espèce bien connue : il a de grandes fleurs mauves et a besoin de chaleur. C’est un crocus très recherché : c’est le plus cher du monde.

Le mot safran est d’origine latine « safranum » qui vient de l’arabe « asfar » qui signifie « jaune ». Connu depuis l’Antiquité d’abord en Grèce puis en Turquie, le crocus safran est arrivé le premier en Grande-Bretagne, puis au Magreb et au Moyen-Orient. Le safran a un goût très typique, il est recherché par les plus grands chefs. Il possède aussi un pigment puissant pour teindre l’eau, le tissu, la peau…en jaune très vif (grâce à la picrocrocine). Il faut 160 000 fleurs pour obtenir un kilo de safran. Son prix est d’environ 10€ le gramme…

Riche en picrocrocine, en safranal et en caroténoïde, le safran possède des propriétés médicinales. Ce crocus contient de la vitamine A, de la vitamine C et de l’acide folique. Il contient du potassium, du cuivre, du fer, du zinc et du calcium. Il sert d’analgésique dans plusieurs pays. Son pouvoir antalgique, dû à l’isophorone, est à l’étude en ce moment. La consommation de safran a aussi un effet antioxydant et anti-dépresseur : il protège le corps des effets du stress. Mais il faut surveiller sa consommation : étant très dense, une consommation trop forte peu provoquer des problèmes digestifs.  D’autre part, le safran n’est pas recommandé pour les femmes enceintes.

Il est possible de cultiver soi-même du safran ou Crocus Sativus : Planter les bulbes en terre ou en pot, à 10 cm sous terre, entre septembre et novembre, dans un endroit ensoleillé et bien dégagé. Y ajouter du compost très fin. Les bulbes doivent être espacés de 10 cm pour une belle floraison. Quand la fleur est là, retirer 3 stigmates (filaments rouges) en son coeur (la pince à épiler est un bon outil !). Les faire sécher bien à plat, puis les mettre  dans un bocal bien hermétique à l’abri de la lumière pour les conserver.

On raconte dans un récit de la mythologie grecque, qu’un jeune homme, Krokos, était amoureux de la nymphe Smylax. Les dieux le changèrent en crocus pour le libérer de son désespoir de n’être pas aimé en retour.

De son côté, Zeus invitait ses compagnes à se coucher sur du safran pour augmenter sa force sexuelle grâce aux propriétés aphrodisiaques de cette plante. Le « jaune safran » est devenu la couleur de l’Amour et de la Volupté.

Le langage des fleurs d’après Wikipédia :

Le crocus bleu signifie : « J’espère, mais je crains »  ; Le jaune : « Rassurez-moi » ; Le rouge : « J’ai peur de trop aimer » ; Le violet : « Vous regrettez de m’aimer »

 

Flan de courge au safran


Flan de courge au safran pour 2 personnes :

400 g de courge ; 20 cl de crème liquide ; 3 oeufs ; 100 g de semoule fine ; se ; poivre ; 1 dosette de safran.

Peler la courge et la couper en petits morceaux. Faire cuire ces morceaux à la vapeur pendant 10 mn. Préchauffer le four à 180° ou th 6.

Dans un saladier, mélanger les morceaux de courge cuits avec les oeufs, le sel, le poivre, la semoule fine et la crème fraîche. Mixer le tout pour en faire une purée homogène. Ajouter le safran en remuant vivement avec une spatule en bois. (On peut ajouter à cette préparation du parmesan ou du gruyère râpé).

Verser la préparation dans des ramequins individuels ou des moules à muffins préalablement beurrés. Placer les moules au four dans un plat rempli d’eau pour les faire cuire au bain marie et faire cuire pendant 30 mn.

Les plantes d’intérieur dépolluantes


Nos intérieurs sont pollués par de nombreux composants chimiques invisibles à l’oeil nu…

Les polluants d’intérieur peuvent être :

L’amoniac  : produits ménagers ou de bricolage…

Le benzène : encres, peintures, plastiques, détergents…

Le formaldéhyde : bois aggloméré, colle de moquette, laine de roche ou de verre, colle de papier peint, textile d’ameublement..

Le toluène : vernis, colle, moquette, tapis, laque…

Le monoxyde de carbone : chaudière, cheminée, poêle…

Il existe des plantes qui dépolluent et assainissent nos intérieurs. Le principe de dépollution repose sur un échange gazeux entre la plante et son environnement : la plante absorbe les substances nocives par son feuillage et les stocke dans ses cellules, contribuant ainsi à assainir l’air autour d’elle.

Bill Wolverton (ingénieur de la NASA) a été le premier à étudier la phytoépuration sur une cinquantaine de plantes d’intérieur. Les plantes vertes ont une couleur apaisante, elles humidifient l’air, absorbent les agents polluants et ont un pouvoir déstressant très efficace.

Le TOP 10 des plantes dépolluantes :

  • L’aglaonéma : elle craint le soleil direct, mais dépollue par ses feuilles, ses tiges et ses racines.
  • L’anthurinum : elle a besoin de lumière vive, mais elle est championne pour ôter l’amoniac.
  • L’aréca : Cette plante nécessite de la lumière , mais pas trop forte. Elle absorbe le toluène.
  • L’azalée : a besoin d’une lumière vive sans excés de chaleur pour absorber l’amoniac.
  • Le caoutchouc : il supporte tous types de lumière et combat le formaldéhyde.
  • Le chlorophytum : il a besoin d’une lumière modérée et lutte contre le monoxyde de carbone.
  • Le dragonnier marginé : ils’attaque à tous les polluants, pourvu qu’il bénéficie d’une lumière modérée.
  • Le figuier pleureur :  Il aime la lumière vive pour absorber l’amoniac et le formaldéhyde.
  • La fougère de Boston :  elle a besoin d’une lumière moyenne et lutte contre le formaldéhyde.
  • Le palmier nain : s’il a une lumière modérée, il peut s’attaquer aux polluants de toutes les catégories.

Dicton de janvier : « Quand janvier rit devant,  il fait la grimace par derrière »

En janvier : Soigner son sol !


rateau 2Le bon jardinier doit soigner son sol pour en tirer le meilleur parti possible. Le sol doit être nourri. Sous nos pieds, un gros travail d’assimilation, de transformation, de recyclage, se fait chaque année.

4 éléments composent la terre :

– Le calcaire : Formé de carbonate de chaux, il neutralise l’acidité de la terre et nourrit les plantes.

– L’argile : C’est une roche sédimentaire qui retient l’eau et fixe les engrais autour des racines.

– Le sable :  Il allège le sol et permet à l’air de circuler et à l’eau de pénétrer.

– L’humus : Il est formé de décomposition par les micro-organismes vivants dans le sol  de débris végétaux qui se  transforment en éléments minéraux afin de nourrir le sol.

Avant d’agir sur le sol que l’on veut utiliser pour ses cultures, il faut d’abord s’assurer que le sol est un bon socle pour recevoir des plantations : est-il assez riche en fer ? En humus ? Contient-il une micro-faune et/ou une micro-flore ?

1 ère étape :  Aérer le sol par bêchage léger pour permettre la circulation de l’eau et son absorption par les plantes.

2 ème étape :  Mélanger à la terre existante un maximum de compost (le fait-maison est bien sûr le meilleur !) et/ou du fumier pour favoriser le développement de la faune et de la flore utile au sol. Les algues sont aussi de bons éléments pour nourrir la terre.

3 ème étape : Laisser le sol se reposer, et surtout, ne pas le piétiner pour qu’il reste le plus meuble possible. Les vers de terre vont commencer leur travail en déplaçant les matières organiques nécessaires à l’enrichissement de la terre (travail horizontal et vertical).

4 ème étape : Pailler le sol grossièrement mais de manière régulière pour éviter les mauvaises herbes qui peuvent provenir du compost ou des graines apportées par le vent, et garder une humidité confortable pour la terre et pour les vers de terre qui sont de véritables ouvriers…

On peut aussi utiliser une bâche de culture pourvue de nombreux micro-trous pour permettre à la terre de se reposer et de respirer.

(d’après plantes-et-jardin.com)

La plante de janvier : l’Endive


endivesL’endive ou chicon est une plante bisannuelle de la famille des Astéracées. C’est une variété de chicorée amère.

L’endive est « née » en 1850 : M. Bréziers en Belgique, cache dans sa cave des pieds de chicorée sauvage sous une couche de terre pour échapper à l’impôt sur ses cultures. Quelques semaines plus tard, il vient rechercher ses pieds et trouve…..Des Endives !

L’endive arrive après la deuxième guerre mondiale dans les Pays voisins de la Belgique. Il en existe aujourd’hui plus de 50 variétés.

La graine d’endive est semée au printemps. Elle donne une grosse racine et de longues feuilles vertes. Les racines sont récoltées à l’automne et stockées pendant l’hiver. Au bout de 3 semaines, un bourgeon blanc se développe à feuilles bien serrées. L’endive, pour rester blanche, doit se cultiver à l’abri de la lumière, au chaud et dans un endroit humide. Elle se conserve dans le bas du frigidaire plusieurs jours ou dans une cave obscure.

L’endive est très peu calorique (15 Kcal/100 g). Elle a une faible valeur énergétique, mais elle est très riche en fibres. Elle contient aussi de la vitamine C,  des provitamines A et de la vitamine B9 ou acide folique. L’endive a des propriétés anti-oxydantes : le sélénium est un anti-oxydant majeur dans les défenses anti-radicalaires pour les sportifs en phase de récupération. Elle est aussi connue pour sa teneur en minéraux : zinc, magnésium, potassium et sodium qui permettent une bonne épuration rénale. Sa consommation améliore la santé intestinale et joue un rôle épurateur de drainage appelé Detox. L’endive est franchement conseillée aux femmes enceintes !

L’endive se consomme crue ou cuite : en potage, en salade (ajouter de noix et/ou des pommes et/ou de la mâche et/ou des avocats et/ou du gruyère et/ou du Roquefort et/ou de la betterave…), en légumes d’accompagnement (avec de la béchamel et/ou du jambon et/ou du Reblochon et/ou du lard…).