Et si on créait un mur végétal ?


(31 mars 2017)

Mettons du vert sur toutes les surfaces verticales  : mur végétal, bac ou pot en suspension, mur-vivant, mur-manteau,…Le mur végétal apporte gaité et fraîcheur dans des espaces réduits à l’extérieur (clôture, poteau, mur de séparation,…), comme à l’intérieur (entrée,salon,…). Le mur végétal crée un espace de convivialité et de nature. Il fait partie de la décoration intérieure, d’oeuvre d’art ou de l’écologie urbaine.  les villes andalouses font très bien fleurir des grilles, des portes,…en positionnant des pots de tailles et de couleurs différentes.

Le mur végétal peut servir de refuge aux petits oiseaux, voir même aux petits mammifères. Il peut même être utilisé pour l’épuration des eaux usées d’une habitation. Il existe aussi des potagers verticaux où poussent pommiers, vigne, haricots grimpants,…Si l’exposition du mur est ensoleillé, il y a un grand choix de plantes, si l’exposition est plutôt ombrageuse, il faut penser aux fougères par exemple. Plus on monte sur le mur, moins les plantes ont besoin d’eau, mais plus elles ont besoin de soleil !

Ces murs donnent l’illusion d’un vrai jardin en optimisant chaque M2 au sol.

Patrick Blanc, né en 1953, s’inspire d’un article d’une revue d’aquariophilie pendant son adolescence pour filtrer l’eau de son aquarium. Il découvre en 1972, des plantes tropicales qu’il va fixer sur des planches de feutre (noix de coco, laine de roche, sphaïgnes, puis ensuite feutre synthétique imputrescible) qui vont permettre aux racines de se développer. Les couches de feutre imitent les mousses qui se développent sur les parois rocheuses qui servent de support aux racines.

 

Beaucoup de murs végétaux sont conçus avec des systèmes ingénieux d’irrigation, d’apport d’engrais, voir de jardinières ou de poches spécifiques.

Il existe deux grands modes de culture verticale :

– La culture hydroponique : utilisation d’un substrat inerte (sphaignes : mousses acides qui retiennent l’eau ; fibre de coco ; laine de roche ; billes d’argile ; ..).

« Les végétaux sont insérés entre deux couches de feutre imputrescible non tissé, appelé « aquanappe » ou « Hortinappe ». Le feutre est irrigué par de l’eau et des sels nutritifs qui retombent dans un bac de récupération. Cette eau est remontée à l’aide d’une pompe vers les cultures en hauteur :  ce système fonctionne en circuit fermé. Ce mécanisme peut être camouflé derrière une couche de feutre qui joue le rôle de substrat. Les différentes couches de feutre sont agrafées à des plaques de PVC ou de bois étanchéifiées. Le tout étant fixé au mur par des tasseaux de bois ou de métal. Ce système demande un entretien très régulier.

– La culture classique : utilisation d’un substrat non inerte (compost ; argile ; tourbe ; …)

Les plantes peuvent être cultivées dans des poches en plastique, des modules en feutre, des cages en métal (acier galvanisé ou inox). Dans ce cas là, chaque cage est remplie de substrat. Chaque module doit être cloisonné par du géotextile non tissé qui gardera l’eau ou par du paillage tissé. Il faut arroser régulièrement ni trop, ni trop peu : toute la difficulté est là ! La quantité de substrat permet de réguler l’arrosage.

Aujourd’hui, il existe des kits avec des alvéoles spécifiques pour les plantes, conçus avec un système de ferti-irrigation intégré.

Mais on peut juste poser des treillages, sur lesquels on fait grimper du lierre, du jasmin, des roses, des bignones,…et déjà c’est un régal pour les yeux !

(cf Mur Mure Végétal)

Un potager sur mon balcon


(31 mars 2017)

Petits fruits et légumes s’adaptent très bien dans des jardinières, des bacs ou des pots sur un balcon ou une terrasse : on peut varier les couleurs , les formes à satiété.  On peut jouer sur les différentes hauteurs en disposant les pots sur une table, un banc, un tabouret, en accrochant les plantes avec des suspensions, ce sera un vrai régal pour les yeux : voilà une belle alliance entre décoration et dégustation ! Ainsi le balcon peut accueillir des tomates cerise, des fraises, des salades, des plantes aromatiques, des radis, des courgettes, des aubergines, des concombres, des poivrons, des framboises, des groseilles… Il est possible de faire des associations dans un même pot, telles que tomate/basilic ou Concombre/aneth par exemple.  Certaines plantes aromatiques ont une croissance rapide (persil, basilic, menthe, thym, aneth,…), il faut en tenir compte lors des associations . D’autre part, il faut respecter l’espace vital de chaque plante et être attentif à l’exposition. Si l’emplacement est soumis aux vents, penser à protéger les plantations avec des canis ou des lattis.

La meilleure exposition reste le sud, sud-ouest ou sud-est. Il faut penser à déposer des billes d’argile dans le fond du contenant pour faire un lit de draînage et prévoir un récipient à poser sous le pot pour éviter que l’eau se répande sur le balcon ou la terrasse.

Un terreau spécial légumes permet d’éviter l’apport supplémentaire nécessaire à un terreau dit ordinaire. Il faut retirer de temps en temps, mais régulièrement quelques centimètres de terre et la remplacer par de la fraîche. En choisissant son terreau, il faut nourrir chaque plante en fonction de ses besoins avec des substrats adéquates.

En été, mettre les plantes à l’ombre, le soleil pourrait les griller et les arroser très tôt le matin ou en soirée, surtout pas au milieu de la journée ! Par contre au printemps ou en automne, l’arrosage en pleine journée est préconisé.

Avant de choisir les contenants, il faut bien regarder leur taille en largeur, mais surtout en profondeur pour que les racines puissent s’épanouir et s’intéresser au poids total des pots ou jardinières pour s’assurer que le balcon, la rambarde, le volet,…peut supporter le poids des plantations.

Il existe toutes sortes de pots en fer, béton, pierre, émail, zinc, bois, terre cuite ou plastique qui doivent être percés dans le fond pour un bon draînage. Les pots en terre cuite laissent passe l’eau et l’air, mais ils peuvent se casser avec le gel  par exemple ou simplement avec une mauvaise manipulation. Les pots en plastique sont plus légers que les pots en terre, leur entretien est facile, mais les racines peuvent souffrir avec la chaleur.

Il y a des règles de co-propriété à respecter, certaines interdisent de suspendre des jardinières aux rambardes. Se renseigner !

Attention aux nuisances avec les voisins : plantes qui se répandent sur les autres balcons ou aux arrosages qui débordent.

Le dicton du mois : « Avril fait la fleur, Mai en a l’honneur »

La Tulipe : la plante d’Avril


(31 mars 2017)

LA TULIPE

La tulipe est du genre Tulipa de plantes herbacées de la famille des Liliacées. Les tulipes sont des plantes vivaces bulbeuses à tiges longues, dures et solitaires. Les feuilles sont peu nombreuses, à nervures peu profondes, charnues. Les fleurs sont constituées d’un périanthe qui a trois pétales, trois sépales et six étamines. Il existe environ 120 espèces qui ont donné plusieurs milliers de variétés. Les couleurs sont riches et variées : rouge, rose, jaune, orange, mauve, crème, violet, pourpre…même noir.

La tulipe, originaire du Moyen Orient doit son nom au mot turc « Tülbent » qui veut dire « Turban », la tulipe pouvant être comparée à cette coiffe orientale qui arbore de nombreuses formes multicolores. Charles de l’Ecluse a introduit officiellement la tulipe en Occident à la fin du XVI ème siècle. L’origine de la tulipomanie en Hollande, première bulle spéculative et financière de l’Histoire, se présente au XVII ème siècle : Les spécimens de couleurs panachées se vendent à des prix exhorbitants (équivalents à plusieurs salaires moyens) ; mais au milieu du XVII ème, les prix chutent brutalement, entrainant avec eux tous les spéculateurs !

On trouve des tulipes de l’Europe Occidentale jusqu’à la Chine et au Japon, en passant par l’Asie Mineure et l’Asie Centrale. Mais la Hollande fournit près de 80% des tulipes dans le monde entier. Chaque année, au Printemps à Keukenof aux Pays-Bas, les créations de tulipes et autres bulbes sont présentées à un public international !

Les tulipes fleurissent de mars à mai selon leur variété. Les bulbes se plantent entre octobre et décembre. Elles aiment le soleil, acceptent un peu d’ombre, mais détestent l’humidité. Pour un bon rendement : enterrer les bulbes à 10 ou 15 cm dans la terre et les planter par groupe de 5 ou 6 en espaçant ces groupes d’environ 10 cm. Bien arroser, puis tasser la terre . A la fin de la floraison, couper seulement les fleurs fanées dans un premier temps, en laissant les feuilles. Ne retirer celles-ci que lorsqu’elles deviennent totalement sèches : les tulipes refleurissent ainsi plusieurs années de suite. Elles s’associent très bien avec des crocus, des jacinthes, des jonquilles,…

Les tulipes n’attirent pas les parasites et ne sont sujettes à aucune maladie en particulier. Elles peuvent très bien se cultiver en pots ou en jardinières, mais pour cela il faut choisir des variétés à tiges courtes.

La tulipe rouge représente l’Amour Fort, Sincère, Eternel, Passionnel, Sensuel.   La blanche évoque l’Amour Extrême. La rose est signe d’un Amour naissant. La jaune exprime une inquiétude dans l’Amour. La multicolore ressemble à « Tu as de beaux yeux tu sais !… » et la noire, véritable Graal des horticulteurs et muse des écrivains, raconte la Souffrance.

La tulipe a inspiré Alexandre Dumas dans « La Tulipe Noire », roman sorti en 1850, relatant un concours à Haarlem visant à produire une tulipe noire.

En Turquie, il est fréquent d’offrir des bulbes de tulipes pour faire honneur à quelqu’un.

La tulipe est aussi le drapeau de l’Iran.

La Tulipe des Cévennes


(31 mars 2017)

La Tulipe des Cévennes (pour 6 personnes)

Pour la pâte à tulipe :

  • 125 g de beurre doux
  • 125 g de sucre en poudre
  • 1 sachet de sucre vanillé
  • 4 blancs d’oeuf

Garniture : Crème de marron vanillée et crème Chantilly

Préchauffer le four à 180° (th 6). Mélanger le sucre en poudre et le sucre vanillé avec le beurre ramolli, puis la farine. Monter les blancs en neige légèrement et mélanger doucement à la spatule en bois. Poser du papier sulfurisé sur la plaque du four et déposer une cuillère à soupe de pâte en l’aplatissant pour faire comme une mini galette. Cuire environ 10 mn, le biscuit ne doit ps brunir.

Démouler ces petites galettes encore chaudes et les mouler sur le fond d’un bol pour leur donner une forme de coupelle/tulipe. Garnir chaque tulipe de crème de marron et de crème chantilly.

(inspiré de Marmiton)

Communication entre les plantes


(Mars 2017)

La recherche avance sur le phénomène de la communication entre les plantes. En effet celles-ci s’envoient des signaux pour assurer leur survie, voir leurs défenses vis à vis des dangers, ou même pour être solidaires les unes des autres. Agressées par des ennemis, les plantes peuvent produire plus de tanin et envoyer sous forme d’émission de gaz d’éthylène (composé organique volatile) qui est éjecté dans l’air, des signaux pour prévenir les autres plantes afin qu’à leur tour elles produisent plus de tanin.

Darwin écrivait en 1880 : » Ce n’est guère exagéré que de dire que l’extrémité du radicule se comporte comme le cerveau d’un des animaux de bas niveau ». On sait aujourd’hui que les plantes peuvent se reconnaître entre elles grâce à des récepteurs sensibles aux composés organiques volatiles. Elles s’associent pour lutter contre les prédateurs : le bouleau par exemple, se sert du rhododendron pour éloigner les papillons de nuit…Dans les années 90, on a observé que certains acacias dans la savane africaine, ont dégagé un grand volume de tanin, ce qui a rendu leurs feuilles immangeables. De nombreuses antilopes n’ont pu survivre à ce manque de nourriture, ce qui a fortement intrigué les chercheurs ! Jean-Marie Pelt a observé que les pommes et les bananes s’entraident pour mûrir plus vite…Ces phénomènes sont surtout observés avec les peupliers, les bouleaux, les acacias, les érables, le tabac, le chou,…On sait aussi depuis longtemps que les fleurs « sentent bon » pour attirer les pollinisateurs ! Que les plantes savent « appeler » la pluie et qu’elles sont sensibles à la musique ! Les plantes se servent des insectes comme vecteurs de communication.

  • Les plantes « voient » : Leurs capteurs de lumière détectent des longueurs d’onde dans le rouge et l’infra-rouge.
  • Les plantes « touchent » : Elles le font à travers des capteurs mécaniques.
  • Les plantes « entendent » : Elles perçoivent des vibrations.
  • Les plantes « sentent » : Elles ont un nez chimique.
  • Les plantes « parlent » : Certaines plantes émettent des claquements ou des grincements quand elles ont soif. Elles appellent leurs voisines à l’aide.

Les chercheurs continuent de s’interroger sur cette communication, aujourd’hui évidente, mais si mal connue et si peu étudiée. Ils se posent des questions sur les messages envoyés aussi par les racines, via un réseau fongique qui allie champignons et racines.

Beaucoup de questions se posent encore et beaucoup de sujets sont encore à découvrir !!!

Le dicton du mois : »Quand Mars bien mouillé sera, beaucoup de fruits tu cueilleras »

La culture des plantes aromatiques


(Mars 2017)

              Dans les jardinières, il est important de différencier les plantes aromatiques qui ne se cultivent pas toutes de la même manière : Différence de sol, d’entretien, d’arrosage, de besoin en lumière ou en chaleur. Il y a des plantes aromatiques à feuillage caduc : ciboulette, estragon, oseille, menthe, raifort ; des bisannuelles comme le persil ; les annuelles : basilic, coriandre, aneth,… Les vivaces et les bisannuelles se plantent de mars à novembre : la récolte se fait toute l’année pour les persistants et d’avril à septembre pour les caduques. Pour les annuelles, la plantation se fait d’avril à juillet, la récolte de juin à octobre.

Persil : Il ne dure qu’un an. Il a besoin de mi-ombre et d’un arrosage régulier pendant trois semaines, soit jusqu’à la levée. Il faut protéger le persil pendant l’hiver avec une cloche ou un voile d’hivernage. Gare aux pucerons et au mildiou !

Ciboulette : Vivace à la saveur épicée qui aime le soleil. Il dure au moins deux ans et a besoin d’un arrosage régulier en hiver. Il faut le mettre sous serre, sous cloche ou sous un voile d’hivernage. Gare au mildiou et à la rouille !

Cerfeuil : C’est une plante caduc et bisannuelle qui aime les sols sablonneux. Le climat lui est indifférent car il est très rustique. Gare aux limaces !

Basilic : Il ne dure qu’un an et il est très fragile. Il a besoin d’une terre de type terreau universel avec de l’engrais, de l’humidité et de la fraîcheur (mi-ombre/mi-soleil). Il n’aime pas les courants d’air, ni l’arrosage direct sur ses feuilles.

Thym : Vivace qui aime le plein soleil et les terrains secs (sable, terre légère, mais possiblement caillouteux). Il nécessite un arrosage léger.

Mélisse : C’est une plante vivace et caduc qui a besoin d’un peu de soleil et  d’un peu d’ombre aussi. Cette plante aime les sols acides et bien drainés. Gare aux cicadelles et aux pucerons !

Oseille : Plante vivace qui dure au moins deux ans et qui se développe dans un sol fertile, plutôt acide. Elle a besoin à la fois de soleil de d’ombre. Gare aux pucerons, mildiou et limaces !

Menthe : A la fois persistant et caduc, cette plante a besoin  d’ombre et aime les sols argileux et humides. Il faut l’isoler car la menthe est très envahissante. Gare à la rouille et aux cicadelles !

Estragon : Plante vivace qui a besoin de soleil et qui s’épanouit en sol léger. Il faut l’arroser pendant deux semaines jusqu’à la levée. Gare à la rouille !

Rhubarbe : Plante à feuillage caduc qui aime le soleil et l’ombre et a besoin d’un sol riche complété par de l’engrais. Il faut le pailler en été pour garder un peu d’humidité. Mais il se développe très vite et devient rapidement envahissant. Gare aux pucerons !

Le mieux est de commencer par faire pousser ces plantes aromatiques dans des pots, que l’on pourra enterrer dans le jardin, puis déterrer quand l’hiver viendra pour les garder au chaud. Il est plus facile de repiquer une plante en motte que de semer des graines.

Il y a des cohabitations possibles : estragon/oseille/persil/ciboulette/coriandre/cerfeuil : besoin d’engrais : phosphore/azote/potasse ; thym/laurier/romarin/lavande : pas de besoin en engrais et très peu d’arrosage ; basilic/cresson/rhubarbe : important besoin d’eau et nécessité de mettre des cailloux au fond du pot.

Couper les tiges mortes en fin d’été pour une meilleure repousse et étendre sa collection de variétés de plantes aromatiques au fil des années. Toutes ces plantes se congèlent très bien ciselées ou séchées et enfermées dans des boîtes hermétiques.

Pour éviter les maladies, il faut limiter l’arrosage en fin de journée sur les feuilles et surtout, il faut immédiatement éliminer les feuilles et les tiges qui commencent à être malades. La pose de tête d’ail à proximité permet d’éloigner les indésirables. Les coccinelles et les hérissons sont de très bons alliés des plantes aromatiques, se nourrissant de pucerons pour les uns, de limaces et d’escargots pour les autres.

La plante de Mars : L’Ajonc


(Mars 2017)

L’ajonc est du genre Ulex (ou plante arbustive à feuilles piquantes), de la famille des Fabacées. C’est un vivace au feuillage persistant. Ses épines sont des feuilles modifiées. Ses fleurs serrées et parfumées sont jaune vif. L’Ajonc fleurit presque toute l’année (octobre à juin).

L’Ajonc peut faire une haie défensive grâce à ses épines. Les fleurs sont regroupées en grappes denses sur les feuilles supérieures des rameaux. Le calice est constitué de deux lèvres jaune pâle, la corolle est jaune d’or.  L’ajonc a besoin d’un sol sableux ou caillouteux. Il aime l’humidité, mais ne craint pas la sécheresse. Sa taille adulte est atteint à l’âge de 5 ans. Attention, l’ajonc est toxique, son bois est garni d’épines et les jeunes feuilles peuvent se transformer en dard : il a un port en touffe dense hérissée d’épines.

Sa plantation se fait à l’automne. L’ajonc ne demande ni soins spécifiques, ni arrosage particulier. Il aime le soleil et les sols pauvres. Mais il est possible de le tailler pour lui donner la forme voulue. Il se multiplie par semis ou par bouturage.

Il existe une vingtaine d’espèces. L’ajonc d’Europe est l’une des quatre espèces françaises qui est la plus répandue.

L’ajonc est une plante mellifère, c’est à dire qu’il produit du nectar, substance liquide très sucrée, récoltée par les insectes butineurs et les oiseaux nectarivores. Certaines abeilles transforment ce nectar en miel. L’ajonc d’Europe produit du nectar en très petite quantité, mais comme il est très présent et touffu sur le territoire, la quantité de nectar devient assez grande pour attirer les colonies d’abeilles.

Les ajoncs offrent aussi aux oiseaux et petits mammifères, un abri précieux en toutes saisons. D’autre part, les tiges d’ajonc, une fois séchées, sont un excellent combustible : autrefois, elles servaient à allumer les fours à pain… Les ajoncs peuvent aussi servir de fourrage pour le bétail, si on les récolte avant la fructification et si on élimine les parties épineuses : ils sont même appelés « Luzerne des Pays Pauvres ».

« Les fleurs de l’ajonc illuminent de leur jaune d’or les landes vers l’équinoxe de printemps (à la fin du mois du Frêne). Les landes aux horizons incertains, sont un lieu proche du ciel. Les générations successives de bergers, vivant dans cette uniformité sournoise, lui ont façonné un cortège de croyances équivalent à celui des forêts profondes. »

« La déesse gauloise ON-NIONA, dont le culte était célébré dans des bosquets de frênes, a son nom formé à partir de Onn ‘Ajonc) et Nion (Frêne). »

En décembre 2016, l’Institut Culturel de Bretagne a déclaré que l’ajonc était l’emblème de la Bretagne, comme le trèfle pour l’Irlande, le chardon pour l’Ecosse, la rose pour l’Angleterre. L’Ajonc est donc devenu l’OR de la Breatgne !!!!

Beau Jeunehomme en Col Blanc


(Mars 2017)

Beau Jeunehomme en Col Blanc (6 à 8 personnes) :

  • 200g de chocolat noir ; 250g de sucre en poudre ; 200g de crème fraîche épaisse ;
  • 1/2 litre de crème anglaise

Faire fondre le chocolat à feu doux dans une casserole, ajouter peu à peu le sucre en poudre, puis la crème fraîche. Laisser cuire au moins 10 mn en remuant tout le temps pour éviter que la préparation adhère à la casserole.

Verser la préparation dans un saladier transparent de préférence (juste pour que ce soit beau !). Quand le mélange est froid, verser la crème anglaise par-dessus et mettre au frais pour au moins 6 heures. C’est prêt, c’est délicieux !!!!

Une expérience communautaire


(Février 2017)

L’Habitat Participatif : Une expérience communautaire !

L’Habitat partagé ou participatif gagne chaque année un peu plus de terrain en France malgré une culture française qui prône l’individualisme, le pré-carré et le goût de rester chez soi.

Le principe repose sur l’appropriation d’espaces fonciers souvent proposés à des prix assez bas par les villes ou les villages, par un ensemble de personnes qui souhaitent vivre une expérience de vie en communauté. Ces espaces sont mis à disposition pour des groupes de particuliers qui veulent s’impliquer dans un habitat différent du mode classique.

Le projet est de créer trois espaces différenciés qui feront partie intégrante de l’habitation partagé

  1. L’un privatif : chaque famille dispose d’un coin qui lui est propre
  2. L’autre communautaire : création de lieux de vie à partager avec les autres membres ou familles (une grande pièce à vivre, une buanderie, un espace-jardin,…).
  3. Et enfin un espace public : mise à disposition d’un endroit qui peut acceuillir pour un temps donné (quelques heures ou quelques jours) des personnes étrangères au projet initial  habitants du quartier, personnes de pette co-propriété peut s’envisager tant en ville qu’à la campagne ; pas besoin de connaître à la base les autres participants, il faut juste se préparer ensemble , définir le projet de vie, créer les espaces de vie, puis définir les rôles de chacun selon ses compétences et ses possibilités dans cette association, puis gérer et enfin entretenir ce lieu de vie.

Cette co-proropriété peut s’imaginer tant en ville qu’à la campagne : pas besoin de connaître à la base les autres participants, il faut juste se préparer ensemble, créer les espaces de vie, définir les rôles de chacun selon ses compétences et ses possibilités, puis gérer et entretenir ces lieux de vie.

La loi ALLUR approuvée en mars 2014 a permis la reconnaissance de l’habitat participatif en tant que « démarche citoyenne » et la création de deux types de sociétés spécifiques pour la mise en oeuvre du projet : La Coopérative d’habitants et la Société d’Attribution et d’Autoformation. Trois décrets doivent être associés à cette loi :

Le premier décret général publié le 21/12/2015 porte sur le cadre général de la construction de l’habitat, sur les modalités de mise en location des logements, les possibilités de cession ou donation des parts de la Société et les conditions de retrait d’un associé.

Le deuxième décret qui date du 25 mars 2016 est relatif à la garantie financière en cas de vente en l’état futur d’achèvement. Le troisième décret va suivre dans la foulée.

Le dicton du mois : « Les canards qui volent haut dans le ciel annoncent la neige de l’hiver »

S’occuper des plantes au retour de la jardinerie…


(Février 2017)

Vous avez flashé sur des plantes magnifiques dans une jardinerie ? Belle idée, mais il va falloir s’en occuper chez vous pour qu’elles s’intègrent bien dans votre univers… Souvent ces plantes ont été achetées chez un pépiniériste qui leur a offert des conditions de vie optimales : chaleur, nourriture, lumière,…mais elles ont ensuite séjourné dans un magasin où leur exposition les a fragilisées. Elles sont souvent présentées en pots plutôt inférieurs en taille nécessaire à leurs besoins pour optimiser l’espace du magasin. Suivant le temps passé dans ces jardineries, les plantes sont plus ou moins stressées ; il faut donc leur apporter des soins appropriés à chacune d’entre elles pour qu’elles retrouvent un équilibre et s’épanouissent pleinement chez vous !

Baigner la plante dans un évier, une baignoire, une douche, selon la taille de la plante pour  réhydrater au plus vite les racines et vérifier que les racines ne sont pas trop atrophiées, auquel cas, il faut rempoter la plante dans un contenant adéquate. Vérifier que toutes les feuilles et ramages sont sains. Si ce n’est pas le cas, les soigner au plus vite pour éviter toute contamination aux autres feuilles ou branches.

Si la plante a besoin de beaucoup de soleil, l’approcher doucement et surtout progressivement de son point de chaleur idéal pour ne pas risquer de la brûler ! Les jardineries ne prennent pas forcément en compte le besoin de chaque plante, mais plutôt leur mise en valeur face aux acheteurs potentiels…

Le Camélia : plante de février


(Février 2017)

Le Camélia est une plante à fleurs de la famille des Théaceae. Sa couleur est blanche, rose nacré, satinée ou rouge tendre ou vif. Le camélia peut grandir de 1 à 5 mètres. Son feuillage est persistant. Il est originaire d’Asie Orientale et Méridionale de l’Est (Chaîne Himalayenne, Japon, Indonésie). Son nom a été donné par Carl Von Linné en 1735, en l’honneur du frère jésuite Jiri Joseph Camel, passionné de la flore des Philippines. Joséphine de Beauharnais, future Impératrice, lance la mode des camélias en France, après en avoir plantés de nombreuses variétés dans son domaine de la Malmaison à Rueil. Elle en orna ses chapeaux, ses boutonnières,…

Le camélia se plaît en terre acide, à l’abri du vent, situé sur un terrain d’ombre à mi-ombre. Il se plante en période hors gel, à l’automne ou au printemps. Il se plaît en terre de bruyère, mélangé à un terreau souple. Au moment de la plantation, il faut mettre du gravier au fond du trou pour permettre le drainage. Il a besoin d’arrosage abondant à la plantation et d’un paillage en hiver pour se protéger du froid et des mauvaises herbes, et pour nourrir la terre d’éléments naturels. On peut le tailler, après la floraison si on souhaite lui donner une forme particulière, mais ce n’est pas obligatoire.

Il existe environ 200 espèces de camélias. La plus connue est le Camélia du Japon. La floraison peut se faire de septembre à mai, mais la plupart des espèces fleurissent en hiver.

Le Camélia peut être attaqué par les cochenilles ou les pucerons. Une couche de poussière noire se dépose alors sur les feuilles : il s’agit de la fumagine. Elle se traite en nettoyant les feuilles avec du savon noir, qu’il faudra ensuite rincer.

Le camélia peut aussi se cultiver en pot, sur une terrasse, un balcon ou en intérieur. Il doit être changé de pot tous les deux ou trois ans pour que ses racines trouvent la place dont elles ont besoin. Il n’aime pas être trop arrosé, ses racines ne doivent pas tremper et stagner dans l’eau.

L’extraction de l’huile très riche des graines du camélia, permet l’utilisation de cette huile en cuisine ou en crème anti-dessèchement de la peau et des cheveux ou peut aussi fortifier les ongles.

Le camélia est l’emblématique de la beauté parfaite. « Dans le langage des fleurs, le camélia symbolise l’Amour romantique, l’Amour éternel ». Le camélia représente aussi la séduction et la quantité de fleurs offerte reflète la mesure du désir de séduire ! Le camélia rose convient pour exprimer une fierté admirative !

Coco Chanel a fait du camélia blanc à la boutonnière son emblème…

Le camélia est l’emblème des Samouraï qui y voyaient le symbole de la fugacité de la vie dans les pétales rouges de la fleur nouvellement ouverte !

Le camélia : Constance, Fidélité, Longévité et Bonheur !

Et bien sûr Alexandre Dumas a écrit : « La dame aux Camélias »

Un vieux proverbe chinois dit :  » Si tu veux être heureux toute ta vie, fais un jardin et plante un camélia ».

Gâteau aux Carambars


(Février 2017)

Gâteau aux Carambars pour 10 personnes :

  • 20 Carambars au caramel (classiques)
  • 1/2 paquet de Chamalows
  • 125 g de beurre doux
  • 1/2 paquet de Corn-Flakes au riz soufflé

Mettre dans une casserole les Chamalows, le beurre et les Carambars. Laisser fondre à feu doux.Quand tout est bien fondu, ajouter les Corn-Flakes hors du feu et remuer.

Etaler dans un plat préalablement beurré et mettre au frais pour 3 heures au moins… Un régal pour les petits, comme pour les grands !

La plante de janvier : le Chou


(1/01/17)

chou fleurLe Chou est une espèce de plante de la famille des Brassicacées. Il est dense, ses feuilles sont comestibles. Il existe de très nombreuses variétés qui mettent en avant les feuilles, ou la pomme (chou blanc, chou rouge) ou les fleurs (chou-fleur, brocolis). Plus de 1000 espèces existent avec des formes différentes et des couleurs allant du blanc crème au rouge violet. Il s’agit de la même famille que les radis, navets, rutabagas, cresson, roquette, brocolis,…avec des fleurs à pétales disposés en forme de croix.

Le chou a besoin de beaucoup d’azote et ne peut donc être cultivé qu’une fois tous les 4 ans sur la même terre, car il l’épuise. Mais il a une grande résistance au froid. Les premiers plans peuvent être mis en terre en avril et peuvent être récoltés jusqu’à a fin de l’hiver. Il peut être attaqué par des chenilles de papillons blancs : la pièride du chou. Il faut capturer les papillons adultes avant la ponte ou saupoudrer les larves de Roténone.

Le terme chou est apparu au XII ème siècle. Mais on trouve des traces du chou, il y a 2000 ans dans les Pays de l’Est du Bassin Méditerranéen. Certains pensent qu’il existe depuis 8000 ans dans le Nord de l’Europe. Aujourd’hui, presque la moitié de la production vient de Chine. L’Inde atteint10% de la production mondiale, suivie par la Russie.

Pour 100g de chou, on a 22 calories. Cela peut donc faire partie d’un régime amaigrissant, mais si on ne mange que du chou, il y a un grand risque de carences alimentaires, additionné d’un effet yoyo.

Le chou offre du manganèse, du souffre, du calcium et de l’iode. Sa teneur en fer aide au transport de l’oxygène dans le sang et à la formation des globules rouges. Riche en vitamines C, B6, K, B1,le chou est un bon messager dans l’influx nerveux et contribue au bon fonctionnement du système immunitaire ; il aide aussi à la coagulation du sang et à la formation des os.  La consommation du chou est très bonne pour le transit intestinal et favorise la mémoire. Elle contribue aussi à lutter contre les ulcères (estomac, colon,…) et contre les cancers du poumon ou de l’appareil digestif, des ovaires, des reins. L’existence d’anti-oxydants protège les cellules du corps des dommages causés par les radicaux libres et lutte donc contre les maladies cardio-vasculaires.

La feuille de chou imbibée d’huile d’olive peut aussi servir de cataplasme pour soulager des crevasses, gerçures ou soigner des angines, sinusites, bronchites, asthme ou rhumes.

Certaines personnes ne tolèrent pas les légumes comme les crucifères. Cela se traduit par des ballonnements, des diarrhées, des douleurs abdominales. Le plus digeste est de préparer ces légumes en cuisson à la vapeur, au micro-ondes ou à la poêle.

Le chou peut être mangé cru, râpé, cuit ou mariné, en salade, en choucroute, en soupe au chou ou en chou farci. Il se conserve plusieurs jours (une dizaine) dans le bas du frigidaire ou dans une cave bien au sec et à l’abri de la lumière pour plusieurs semaines.

Le chou est le symbole de Riedwihr : « Taillé, au premier de sinople au chou pommé d’Alsace d’argent, au second d’argent au crochet double en forme de S de sable posé en barre ».

« Les garçons naissent dans les choux, les filles dans les roses » : Dans l’Antiquité et au Moyen-Âge, on servait traditionnellement de la soupe au choux aux jeunes mariés pour augmenter leur fertilité, car le chou est constitué de multiples feuilles placées les unes sur les autres.

Dans la mythologie grecque, on raconte que lorsque le Roi Agamemnon était parti à la guerre, son épouse Clytemnestre accoucha de quadruplés, trois filles et un garçon. Les trois filles furent enveloppées des pétales de roses et le petit garçon fut enveloppé dans des feuilles de chou car on craignait que le garçon ne devienne efféminé si on lui associait des symboles féminins. Le chou fut choisi tout simplement car c’était un des mets présents sur la table du roi grec ce jour là !

Aumônières de feuille de choux au crabe


(le 1/01/17)

Aumônières de feuilles de choux au crabe pour 4 personnes :

  • 400 g de chair de crabe (en boîte) ; 1/2 chou vert ; 3 échalotes ; 100 g de lard ; 1 oeuf ;
  • 1 citron ; 2 gousses d’ail ; 500 g de mie de pain ; 5 cl de lait ; 50 g de beurre ; poivre ;
  • sel ; piment doux.

Séparer et laver les feuilles de chou. Les plonger 1 mn dans l’eau bouillante, les égoutter. Réserver 8 belles feuilles de chou pour former 4 aumônières et émincer les feuilles du coeur très finement.

Peler et hâcher l’ail et l’échalote. Faire tremper la mie de pain dans le lait bouillant, puis l’écraser à la fourchette. Râper le zeste du citron et émietter la chair de crabe.

Faire fondre les lardons, ajouter l’échalote et l’ail et le chou émincé. Laisser cuire lentement, sans colorer, ajouter le crabe. Eteindre et laisser tiédir.

Mélanger le tout avec l’oeuf, la mie de pain, le zeste de citron, le piment, le sel et le poivre. Poser les feuilles de chou 2 par 2 bien à plat et répartir dessus la farce au crabe. Refermer pour former 4 aumônières avec une pique en bois ou de la ficelle. Faire cuire à la vapeur ou au Bain Marie 30 m.

Servir bien chaud avec une sauce à la crème fraîche ou une sauce hollandaise.

Et si on réalisait une allée en graviers ?


(le 31/12/2016)

rateauPour réaliser une allée en graviers, il existe plusieurs étapes selon l’utilisation prévue de l’allée : allée piétonne ? Carrossable ? d’Agrément ?

  1. Après avoir défini l’utilité de l’allée, il faut choisir un terrain stabilisé et renforcé. Si l’allée n’a pas de dénivelé, il faut créer une pente dans le bas de l’allée pour permettre l’écoulement des eaux de pluie.
  2. Délimiter les contours de l’allée à l’aide d’un cordeau pour des abords bien droits et rectilignes. Si l’allée doit être courbe, il faut planter des piquets ou des sardines tout le long du contour, puis tendre une grosse corde que l’on maintiendra soit par des piquets, soit avec des tuyaux souples, style tuyaux d’arrosage.
  3. Désherber l’espace dédié aux graviers.
  4. Décaisser pour faire les fondations : 25 cm pour une allée carrossable, 10 cm pour une allée juste piétonne ou d’agrément. Le terrassement est indispensable pour une bonne longévité. Eliminer les grosses racines et bien aplanir le sol. Faire une découpe nette sur les bords pour un fini parfait.
  5. Etaler de 10 à 25 cm de caillasses en tous genres, selon l’utilisation de l’allée. Puis, bien damer au rouleau compresseur, en humidifiant régulièrement pour bien tasser. Boucher les trous avec du sable de chantier pour obtenir un revêtement uniforme.
  6. Disposer tout le long de l’allée un feutre géotextile qui créera une barrière physique entre le terre et les graviers, tout en laissant passer l’eau. A la place d’un feutre géotextile, on peut utiliser des dalles stabilisatrices de graviers, ou dalles nid d’abeilles. Elles sont hexagonales, en polypropylène (durée de vie supérieure à 10 ans). Le gravier ou le gazon est stabilisé malgré les passages répétés de voitures, vélos, poussettes : l’allée devient véritablement carrossable, le gravier reste confiné dans les alvéoles des dalles. Un film géotextile est intégré et soudé, il permet à l’eau de circuler tout en empêchant les mauvaises herbes de faire surface.
  7. Etaler les graviers à la pelle, puis râtisser pour une bonne uniformité.
  8. Délimiter l’allée en la bordant de grosses pierres, de poutres de bois, de briques…pour empêcher la dispersion des graviers sur la durée.

Pour 25 m2, il faut compter 1 m3 de graviers pour une couche de 4 cm. Le coût est d’environ de 60 à 80 €/m2. Le gravier est à compléter tous les 2 à 3 ans.

 

 

Calendrier lunaire pour jardiner avec la Lune


(31/12/2016)

luneLa Lune tourne autour de la Terre  en 27 jours, durant lesquels elle passe devant les 12 constellations du Zodiaque. La Lune se déplace autour de la Terre et en même temps, elle tourne sur elle-même. Les végétaux voient leur vigueur et leur bonne santé dépendre des phases de la Lune. Lune montante ou descendante, jour des feuilles, jour des racines,…c’est la proximité de la Lune avec la Terre qui est importante. La lune a des influences sur les plantes. Il faut donc apprendre à connaître les périodes les plus favorables pour faire les travaux dans le jardin ou dans le potager, et récolter et conserver au mieux sa production.

Lune montante ou ascendante : la Lune s’éloigne de la Terre. On constate qu’elle s’élève par rapport à un point donné d’une nuit à l’autre. Quand la Lune est au point le plus éloigné de la Terre, c’est l’APOGEE. Quand le point est le plus proche , c’est le PERIGEE. C’est alors le moment où les plantes résistent le mieux aux maladies : pour la taille des arbres ou les greffes, la cicatrisation sera plus rapide.

Lune descendante : la Lune se rapproche de la Terre. On constate alors qu’elle s’abaisse par rapport à un point donné d’une nuit à l’autre. C’est le moment où il faut travailler la terre : la sève retourne aux racines et fortifie l’enracinement.

jardin

La partie visible de la Lune, que celle-ci soit croissante ou décroissante, n’influe pas sur les cultures : l’important est la distance de la Lune à la Terre.

Certains jours (2 fois par mois), dans le cycle lunaire sont défavorables aux travaux du jardin : le jardinier doit alors se reposer et attendre des jours plus favorables. Les jours de Périgée et d’Apogée sont à proscrire !

La Lune Rousse, entre mi-avril et mi-mai (lunaison après Pâques), correspond à une période de possibles gelées qui entraînent les plantes vers une forte dégradation : les plantes meurent et roussissent, d’où le nom de Lune Rousse. Si la Lune est visible, donc s’il n’y a pas de nuages, la température chute beaucoup pendant la nuit, les nuages ne pouvant pas jouer leur rôle de réducteur de température entre le jour et la nuit : la gelée atteint la terre, donc les plantes, qui deviennent rousses.

Jours des Fleurs : Ils sont lorsque la Lune passe devant les constellations du Gémeaux, de la Balance et du Verseau, dites constellations de l’Air. L’influence de la Lune se porte sur les végétaux à fleurs et légumes-fleur. C’est le moment idéal pour planter, semer, rempoter, bouturer, récolter les fleurs et les légumes (choux-fleur, brocolis, artichauts,..).

 mûres_13917814 Jours Fruits et Graines : Ils sont lorsque la Lune passe devant les constellations du Bélier, du Lion et du Sagittaire, dites constellations de Feu. L’influence de la Lune se fait sur la stimulation des fruits et des graines. C’est le moment idéal pour semer, planter, cueillir, récolter les arbres fruitiers, les petits fruits et les légumes-fruit.

Jours Feuilles : Les jours feuilles sont lorsque la Lune passe devant les constellations du Cancer, du Scorpion et du Poisson., dites constellations de l’Eau. L’influence de la Lune se porte à cette période sur les tiges et les feuilles des plantes. C’est donc le moment idéal pour tailler, tondre, cueillir, semer, repiquer les végétaux à feuillage (salades, épinards, poireaux,…).

Jours Racines : Ils sont lorsque la Lune passe devant les constellations du Taureau, de la Vierge et du Capricorne, dites constellations de la Terre. L’influence de la Lune se porte à cette période sur le système radiculaire des végétaux. Le moment est alors idéal pour semer, planter, soigner et récolter les légumes à racines et les fleurs à bulbes.

Voir le calendrier lunaire de chaque mois sur différents sites comme :

GERBEAUD.com   ;    RUSTICA     ;   JARDINIER-AMATEUR        la liste n’est pas exhaustive…

(d’après « Graines et Plantes »)

Le dicton du mois : « Attendez la nuit en Bretagne, pour dire que le jour a été beau »

 

 

Un Noël Nature


( Le 30/11/16)

couronnePour une déco de Noël originale et pas chère, vous pouvez trouver dans votre jardin ou au gré de promenades champêtres, mille petites choses qui vous permettront d’exercer votre art en toute liberté ! Les enfants seront ravis de vous aider.

La liste n’est pas exhaustive, mais voici quelques exemples de cueillettes utiles pour une déco très personnalisée :

Du lierre ; des baies ; des pommes ; des pommes de pin ; du gui ; des noisettes ; des cynorrhodons (faux fruits du rosier et de l’églantier, qui a une forme ronde ou un peu ovale) ; des pétales de fleurs (cueillies et séchées pendant l’été) ; des tranches d’orange et de citron séchées au four ; des clous de girofle ; des hortensias séchés ; des piments rouges ; des branchages, petites branches ou brindilles ; des fougères ; de la mousse ; des branches de cannelle ; de la lavande ;….

deco2

Des idées pour concrétiser quelques réalisations :

  • Dans un panier ou en couronne : disposer de la mousse, des pommes et des pommes de pin.
  • Fabriquer une couronne de feuillages et branchages et piquer dedans des citrons, des mandarines et des piments rouges.
  • Fabriquer une couronne de houx et de bruyère et piquer dedans des pommes de pin.
  • Fabriquer des couronnes ou des bouquets de cynorrhodons qui offriront des couleurs allant  du rouge au jaune, en passant par toutes sortes d’orangé.
  • Fabriquer des petits sacs avec des bouts de tissu récupérés et les remplir de lavande séchée.
  • Mélanger des baies colorées à une couronne de feuillages.
  • Sécher et bomber de couleurs variées des hortensias pour en faire des bouquets en vase ou en panier ou pour créer des couronnes.
  • Piquer des oranges avec des clous de girofle. Cela fera de boules de Noël jolies et odorantes.
  • Fabriquer une couronne avec des feuillages comme du sapin, des fougères ou du houx et disposer des écorces d’arbres.
  • Recouvrir des boules de polystyrène de mousse ou de pétales de rose (préalablement pilés si on veut), ou encore de grains de blé, de sésame, de poivre ou de baies roses ou rouges. Pour ce faire, enrober la boule de polystyrène de colle blanche et rouler la dans une coupelle remplie du revêtement souhaité.
  • Et bien sûr, accrocher une boule de gui !

Le sapin est le symbole du renouveau.

Le gui représente l’immortalité.

Le houx porte bonheur .

Dicton de décembre : « Froid et Neige en décembre, du blé  revendre ! »

Purge des robinets extérieurs


( Le 30/11/16)

rateau 2L’hiver est souvent synonyme de gel. Il faut donc être vigilant et bien protéger les systèmes d’arrosage et plus généralement les circuits d’eau extérieurs pour éviter qu’ils ne soient endommagés. Il en va de même pour les tuyauteries placées dans des locaux non chauffés. En gelant, l’eau prend du volume et peut déformer les tuyaux, voir même les faire éclater. Il s’en suit alors des risques de fuites importantes.

En général, l’installation de tuyaux extérieurs est pourvue d’un « robinet de purge »sur la partie la plu basse. Il faut commencer par fermer ce robinet ou couper la vanne d’arrivée d’eau et ouvrir tous les robinets qui en dépendent pour purger le tuyaux. Puis, refermer la vanne ou le robinet de purge.

Si le froid est intense, protéger les gaines et les robinets pour éviter leur dégradation, surtout s’ils ont un âge avancé ! Mais ne pas mettre du papier journal, ni de la laine de roche qui retiennent l’eau. Ranger les tuyaux d’arrosage au sec et hors gel ou isoler les tuyaux avec des tubes isolants (tubes de mousse qui enrobent les tuyaux). Il peuvent être attachés par des colliers en plastique ou du gros scotch.

Pour les raccordements en T :  Faire une incision triangulaire dans le tube d’isolation au niveau du raccordement du premier tuyau, puis tailler le deuxième tube d’isolation en pointe pour qu’il s’ajuste au premier.

S’il y a des coudes dans les tuyaux : vriller le tube d’isolation pour une bonne adhérence au tuyau.

Si les canalisations sont enterrées au delà de 80 cm dans le sol, elle sont alors protégées…

Ne pas oublier de tout remettre en état de marche pour la première utilisation au printemps. Mais ATTENTION de ne pas ouvrir les robinets trop largement pour éviter les éclaboussements dûs à l’air resté dans les tuyaux tout l’hiver.

La plante de décembre : Le Poireau


le-poireau« Le poireau, appelé « l’Asperge du Pauvre » est une espèce de plante herbacée vivace, cultivée comme plante potagère pour ses feuilles (pseudo_tiges) consommées comme légumes. Il appartient à la famille des amaryllidacées ». (Wikipédia).

Originaire de la région méditerranéenne, sans doute du Proche Orient, le poireau est cultivé aujourd’hui dans toutes les régions tempérées. L’Empereur romain Néron fut surnommé le « Porrophage » car pour s’éclaircir la voix, il en consommait beaucoup !

La France produit 20% de la consommation européenne.

La culture du poireau demande un sol riche en humus. Il supporte bien le froid, mais il aime le soleil et un sol bien draîné. Sa hauteur peut atteindre 60 cm. Les semis se font de février à juillet, la récolte se fait 6 mois après la plantation. Les semis doivent être éclaircis régulièrement pour laisser la place aux plantes les plus vigoureuses. Prévoir au départ au moins 10 cm entre chaque plant et 20 cm entre chaque rang. Il faut buter régulièrement les pieds, pour favoriser la partie blanche sous terre. Ne pas trop les arroser, sauf en cas de grande sécheresse. Pailler avec de la paille de chanvre ou de lin.

Le poireau contient des atomes de souffre qui se révèlent surtout quand les poireaux sont coupés ou broyès. Le poireau est riche en vitamines A (poireau cru, surtout pour la femme) ; en vitamines B6 (poireau cru) ; B9 (poireau cru) ; C (poireau cru) ; en fer (poireau bouilli, surtout pour les hommes). Cette plante a un effet protecteur contre les cancers de l’estomac et de l’intestin. Il diminue le cholestérol grâce aux flavonoïdes, aux saponines et aux caroténoïdes. Il aide aussi a lutter contre les maladies liées au vieillissement (combat les radicaux libres). C’est aussi un aliment minceur !

Le poireau se consomme cru, s’il est jeune, a la croque au sel ; ou cuit, froid, en vinaigrette, en gratin, en fondue, en tarte, en soupe, en potée,….Il se conserve au frigidaire plusieurs semaines : les feuilles vertes peuvent jaunir, mais le blanc reste intact. Blanchi quelques minutes, il se conserve longtemps au congélateur.

D’après « Santé.Net » :

« Faire le poireau, ou poireauter : Attendre ».

« Le poireau : Décoration du mérite agricole »

« Le poireau : Général dans le langage courant de l’Armée Française : il a la tête blanche, mais il est encore vert ».

« Le poireau est la plante emblème du Pays de Galle. Pour commémorer une victoire célèbre : Au cours de cette bataille décisive, ils avaient inséré un poireau dans leur chapeau pour se reconnaître. C’est l’Evêque de l’Eglise Celtique qui en aurait eu l’idée. Aujourd’hui, il est devenu Saint David, Patron du Pays. On célèbre le jour de sa mort, le 1er mars, en portant un poireau ».

Papillotes de poireaux aux poivrons


(le 29/11/16)

Papillotes de poireaux au poivrons, 4 personnes :

.  2 gros poireaux ; 1 citron ; 1 poivron rouge ; 1 poivron jaune ; ciboulette ; 1 avocat ; sel ; poivre ; 2 cuill a soupe de crème fraîche ; 2 cuill a soupe d’huile d’olive.

Couper la base des poireaux ainsi que la plus grande partie du vert. Le fendre en deux et récupérer délicatement les feuilles entières. Les plonger dans l’eau bouillante salée quelques minutes pour les blanchir. Puis avec un écumoire, les sortir et les plonger directement dans l’eau glacée pour arrêter la cuisson.

Epépiner et couper en petits dès les poivrons et les faire sauter dans une poêle avec du sel, de l’huile d’olive et du poivre.

Mixer la pulpe de l’avocat avec le jus du citron

Les habits d’Hivernage


(1er novembre 2016)

Comment protéger ses plantes en hiver ?

rateau 2Certaines plantes frileuses ne peuvent pas être rentrées dans la maison en hiver, ou même juste mises hors du froid, du gel, des tempêtes. Il faut cependant les protéger tout en les laissant respirer ! Plusieurs techniques existent pour remédier aux attaques de l’hiver, chacune en fonction de la nature de la plante que l’on souhaite abriter : paillage, housses d’hivernage ou voiles d’hivernage.

Le paillage de 5/8 cm au pied des arbustes et rosiers permet d’éviter le gel sur les racines. Pour les terrains secs, la tourbe est recommandée. Pour les terrains humides, le paillis de lin est préconisé. Le paillage peut aussi se faire avec des feuilles mortes ramassées dans le jardin. Dans le potager, il faut butter les pieds des plantes : une butte de 15 cm de hauteur assure une bonne protection contre le gel pour les racines.

Le voile d’hivernage est un film en polypropylène non tissé de densité allant de 10g/m2 a 60g/m2. Plus la densité est importante, meilleure est la protection. Le voile permet aussi d’éviter les attaques de parasites. Il est idéal pour la protection hivernale des plantes non rustiques, mais aussi pour la protection des floraisons précoces et des semis précoces. Le voile est léger, il laisse passer la lumière, l’air et l’eau. Il assure un effet de serre plus ou moins accentué.

En posant un voile sur la tête des fruitiers, ceux ci voient leurs bourgeons et petites pousses protégés. Pour les plantes dont les ramures sont souples : relever et ramasser les ramures vers le haut en les attachant avec un lien souple et poser dessus un voile d’hivernage. Si les ramures sont épaisses : soit on dispose un voile directement, soit on peut construire une armature autour de l’arbre qui formera un abri sur lequel on déposera le voile. Le tronc des arbres peut aussi être enrobé d’une toile de jute remplie de feuilles séchées ou enrobé de manchons de paille, surtout pour les arbres qui viennent de pays chauds : oliviers, palmiers,…

Pour protéger les plantes en pot, il faut les regrouper dans un endroit qui soit le plus lumineux, le plus sec et le plus abrité du vent possible. Emmailloter les plantes une par une dans un voile solide qui descendra jusqu’en bas du pot pour garder quelque degrés supplémentaires dans la terre. On peut gagner presque 5°. Pour les pots en terre, qui peuvent éclater avec le gel, on trouve du feutre de jardin qui évitera la casse ou simplement du plastique bulles.

Pour accélérer la germination des semis : poser un voile sur les caissettes de semis ou directement sur les plantes du potager. Ce voile empêchera aussi les limaces et autres petites bêtes de s’en prendre aux plantations.

Une petite cloche de paille sur les plantations  peut donner un air de jolie déco dans le jardin tristounet en hiver !

Dès les premiers rayons de soleil de printemps : déshabiller toutes ces plantes pour qu’elles respirent totalement et retrouvent leur vivacité.

Le voile d’hivernage ne coûte pas cher. Il peut se découper facilement aux dimensions recherchées. Il se trouve dans toutes les jardineries, et même dans beaucoup de grandes surfaces.

(d’après « TRUFFAUT »)

Blues de l’Hiver


(1er novembre 2016)

En hiver, le moral peut chuter comme le font les feuilles en automne ! Manque de lumière, froid, grisaille, manque de tonus….L’organisme augmente sa sécrétion de Mélatoline, hormone régulatrice du sommeil et de l’humeur. Il en résulte un sentiment de fatigue, un besoin de manger plus, surtout des aliments gras et sucrés. Il y a souvent une prise de poids associé au blues de l’hiver.

Environ 20% des individus souffrent de ce mal en Europe. Dans 3/4 des cas, ce sont les femmes entre 25 et 55 ans qui en sont victimes.

Quelques astuces pour échapper aux petites baisses de régime :

. Bouger, faire du sport.

. Profiter de chaque rayon de soleil et laisser la lumière entrer dan la maison.

. Alléger et vitaminer son alimentation plutôt que d’abuser des grignotages. Manger surtout des aliments colorés : non seulement ils sont bourrés de vitamines, mais le beau et le soleil remplissent les assiettes : agrumes comme les oranges, les citrons, les pamplemousses, ou les mangues, les carottes, les betteraves, les ananas…

. S’occuper un peu de soi : se détendre, lire, se chouchouter un peu seul, en couple, avec des amis,…

. Sortir de chez soi, voir du monde, dîner dehors, aller au cinéma, au théâtre, marcher, faire du lèche_vitrine,…

. Donner du temps aux autres pour sortir de sa coquille en s’intéressant aux personnes qui ont besoin d’un peu d’attention.

. Pourquoi ne pas imaginer un voyage au soleil pour les plus chanceux au milieu de l’hiver : Le dépaysement et le soleil font une alchimie idéale pour une cure bienfaitrice.

. Faire quelques séances de photothérapie : exposition entre 30 mn et 1 heure par jour sous une lampe spéciale de forte intensité lumineuse, mais dont les UV sont neutralisés.

Avec l’aide de ces bonnes idées, l’humeur redevient au beau fixe pour l’arrivée du printemps.

Mais il faut être vigilant. Si cette mélancolie ou baisse de tonus, voir tristesse s’installe de manière durable, le mal est sans doute plus profond. Il ne s’agit plus de blues saisonnier, mais d’une déprime qui nécessite un traitement sérieux.

Dicton de novembre : « Brouillards d’octobre et pluvieux novembre : tout bon décembre ! »

La plante de novembre : Le Radis noir


radisle 1er novembre 2016

Le Radis noir, ou Radis d’Espagne, ou encore Radis d’hiver est une plante de la famille des Brassicacées ou des crucifères : il est appelé quelques fois Raifort. Les tiges florales sont très ramifiées, elles peuvent atteindre 80 cm de hauteur. Les feuilles sont velues. La racine pivotante peut atteindre 30 cm. Elle est gonflée et souterraine.

Le radis noir est originaire du Bassin méditerranéen ou de l’Asie occidentale. On retrouve sa trace dans un écrit chinois au XI ème siècle avant notre ère. Aujourd’hui, cultivé sous tous les climats, il est particulièrement populaire en Asie et dans l’Europe de l’Est.

Les semis se font du mois de mai jusqu’au mois d’août. La récolte est prévue deux mois plus tard. Le radis a besoin de soleil, d’un sol riche et bien draîné. S’il manque d’eau, il devient de plus en plus piquant et fort. Tracer des sillons de 2 ou 3 cm de profondeur, semer les graines tous les 3 ou 4 cm. Arroser régulièrement. Quand les semis sont levés, il faut éliminer les plants les plus faibles et garder tous les 15 cm les plus forts. Biner et enlever les mauvaises herbes régulièrement et pailler pour garder la fraîcheur. Les radis se récoltent dès qu’ils sortent de terre, et se conservent plusieurs jours, voir plusieurs semaines dans un endroit frais et sec, loin de la lumière. Ils poussent très bien près des haricots, des pois, choux, laitues, carottes, tomates ou épinards. Mais il faut éviter pour eux les concombres et les pastèques.

La consommation de radis noir permet de nettoyer l’organisme. Le radis a des qualités antiseptiques et antibactériennes. Il contient de la vitamine C pour 115 mg/100 g et de la vitamine B, ainsi que du potassium pour 550 mg / 100 g. Sa teneur en fibres facilite la digestion. Associé a un régime minceur, le radis en garantissant des vitamines, lutte contre la fatigue et diminue les effets du mauvais cholestérol. De par ses anti_oxydants, sa consommation a aussi un effet sur la bonne santé cardio vasculaire et la prévention du cancer du côlon ; ainsi que sur la lutte contre la constipation. Son action est positive sur le foie et la vésicule biliaire en ayant une fonction de détoxe tout en étant tonifiant. Le bénéfice est reconnu aussi sur le traitement des inflammations des voies respiratoires : rhumes, sinusites,…L’huile essentielle de radis noir possède des propriétés anti mycosiques, anti champignons.

Le radis noir peut se présenter en jus, ou suc de la racine, fraîchement pressé ou vendu en ampoules buvables. Il peut aussi se consommer cru ou râpé, il faut enlever la peau, avec un peu de crème ou peut se manger cuit avec une béchamel par exemple, mais il perd un peu de son goût.

Les Grecs offraient des légumes aux dieux : radis en or, navets d’argent et betteraves coulées en plomb : une façon de rendre les légumes impérissables !

« Au Mexique, OAXACA, le 23 décembre est l’occasion de fêter le radis. C’est la Noche de Rabanos ou Nuit des radis » Wikipédia.

ATTENTION : La consommation de radis noir peut causer des troubles gastro_intestinaux et des aigreurs d’estomac, effets qui diminuent si on ajoute au jus de radis noir quelques gouttes d’huile végétale.

La recette de novembre : APERO ?


Une rondelle de radis noir pour l’Apéro peut remplacer le pain de mie des petits fours :

.  Une rondelle de radis noir / Une rondelle de Chorizo ou de saucisson.

. Une rondelle de radis noir tartinée de Sirtaki au concombre.

. Une rondelle de radis noir tartinée de Tarama.

. Une rondelle de radis noir tartinée de Guacamole.

. Une rondelle de radis noir tartinée de mousse de thon, de saumon ou de sardine.

. Une rondelle de radis noir tartinée d’une touche de mayonnaise ou de fromage frais ail et fines herbes, et de 2 ou 3 moules cuites.

Un Apéro plus léger et frais que celui proposé avec du pain !

L’eau de fleur d’Oranger


« L’eau de fleur d’oranger est un co produit (eau de distillation ou hydrolat) issue de l’hydro distillation des fleurs de l’oranger amer pour la fabrication d’essence de néroli, autre nom de la fleur d’oranger. » (wikipédia). Cette eau est obtenue par distillation a la vapeur d’eau, avec une première phase grasse qui donnera de l’huile essentielle, le reste contient des molécules olfactives aux vertus calmantes et régénérantes.

La fleur d’oranger pousse sur le brigaradier. Le bigaradier est originaire de l’Asie du Sud Est. Il a été apporté en Afrique du Nord au IX ème siècle pendant les croisades, puis répandu en Europe du Sud : Espagne, Sicile, Italie,…La consommation de l’eau de fleur d’oranger est devenue une mode en 1680 grâce a la princesse de Nérola (d’où le nom de Néroli) qui était folle de ce parfum : elle en mettait partout dans sa maison et sur elle : son bain, son lit, ses vêtements,…Cette eau est liée a la lumière et aux parfums méditerranéens.

Alors que l’huile essentielle, très forte en odeur et difficile a doser, est surtout utilisée dans les cosmétiques, l’eau de fleur d’oranger avec sa saveur parfumée, son ambiance sucrée et ensoleillée, aromatise des desserts, des pâtisseries, des boissons, des parfums. Dans les pâtisseries, crêpes, financiers ou crèmes pâtissières, quelques gouttes suffisent pour ne pas dénaturer le plat.

L’eau de fleur d’oranger a des vertus apaisantes, adoucissantes et calmantes quand elle est utilisée en soin pour la peau. Elle tonifie l’épiderme, pour le visage comme pour le corps, et stimule l’éclat cutané. On peut utiliser l’eau de fleur d’oranger directement sur la peau, ce qui n’est pas possible avec l’huile essentielle. Cette eau lutte aussi contre le dessèchement de la peau (anti rides), par exemple après une exposition au soleil, si elle est utilisée en brumisation sur la peau, en vaporisation pour le maquillage, ou en massage. Elle assure aussi une bonne santé des cheveux et des ongles.

L’eau de fleur d’oranger est tonique le matin et relaxante le soir : par ses propriétés sédatives, elle soulage les maux de tête et lutte contre l’insomnie. En équilibrant le rythme cardiaque et en relâchant les nerfs, l’eau de fleur d’oranger a des vertus anxiolytiques. Elle soulage aussi les nausées, les douleurs d’estomac, les maux de gorge ou la toux. Pour une nuit tranquille, il suffit d’ajouter deux cuillères a café d’eau de fleur d’oranger dans une tasse de lait chaud avec un peu de miel.

Faire soi même de l’eau de fleur d’oranger :

Pour un quart de litre d’eau, il faut 25 g de fleurs séchées de fleurs de bigaradier ou d’oranger de Séville. Les fruits sont amers et non comestibles. Dans un pot, déposer les fleurs séchées, porter 1/4 de litre d’eau minérale a ébullition et verser cette eau sur les fleurs. Fermer le pot avec un film plastique et placer au frais et au sec pour 24 heures minimum. Après ce temps, filtrer avec une passoire en tissu ou en mettant un tissu en coton dans une passoire et verser dans une bouteille, préalablement stériliée, hermétiquement fermée. Choisir de préférence une bouteille bleue ou de couleur foncée qui mettra a l’abri de rayon UV et donc préservera toute le qualité de votre eau de fleur d’oranger. L’eau peut se garder 10 jours au frigidaire.

Citation du mois : « En octobre, il faut que l’homme vite s’habille quand le mûrier se déshabille »

La plante d’octobre : La Pomme de Terre


potatoes-1585060_960_720La pomme de terre est une tubercule comestible qui appartient a la famille des solanacées. Elle est vivace, herbacée, annuelle. C’est une tubéreuse a feuilles caduques, elle perd donc ses feuilles en hiver. La plante peut atteindre 1 mètre de hauteur, ses feuilles peuvent aller jusqu’a 20 cm de long. La pomme de terre a deux types de tiges : les tiges aériennes, qui proviennent des bourgeons formés sur le tubercule utilisé comme semence, sur lesquelles se trouvent les feuilles ; et les tiges souterraines sur lesquelles apparaissent les tubercules. La pomme de terre montre sur sa peau des yeux qui pourront se transformer en tiges aériennes.

Il existe de nombreuses variétés de pommes de terre : peau jaune, marron, rouge, rosée…La chair est blanche ou jaune. 190 variétés pour la France, des milliers dans le monde ! La pomme de terre a besoin d’un sol contenant de l’humus. Elle n’aime pas le calcaire. Le mildiou est la maladie la plus fréquente en France pour cette plante, ainsi que la gale. Pour éviter ces maladies, il est conseillé de mettre de la bouillie bordelaise et/ou du paillis.

La pomme de terre était consommée il y a 8000 ans dans la Cordillère des Andes. Elle arrive en Europe juste a la fin du XVI ème siècle, après la découverte de l’Amérique. Elle deviendra familière en France, seulement au XIX ème siècle. Elle est cultivée surtout dans l’hémisphère nord. C’est un aliment de base dans de nombreux pays tant pour les hommes que pour les animaux. En France, chacun consomme en moyenne 64 kg de pommes de terre sur un an. Elle tient la 5 ème place de culture dans le monde, juste devant la betterave, mais derrière la canne a sucre, le maïs, le riz et le blé.

La pomme de terre peut contenir jusqu’a 80% d’eau. Mais elle offre aussi de la fécule, des matières albuminoïdes, des éléments minéraux, du sucre, des vitamines, des fibres cellulosiques et des toxines. Outre la vitamine C contenue surtout dans la peau, on trouve dans cette tubercule des vitamines B1, B2, B3, B5 et B6. L’apport en fibres permet de couvrir 10% des besoins quotidiens pour faciliter le transit intestinal et lutter contre le scorbut. Le cuivre, le fer, le manganèse, le potassium, le magnésium, le zinc et le phosphore contenus dans la pomme de terre, contribuent aussi a assurer une bonne santé. Grâce aux acides phénoliques, aux flavonoïdes et aux glucides présents dans cette tubercule, le pouvoir anti oxydant est indéniable. Il s’agit presque d’un féculent au même titre que le pain ou les pâtes. La teneur en lipides assure une lutte efficace contre le cholestérol. La consommation de la pomme de terre est aussi très efficace pour éviter les maladies cardio vasculaires et les inflammations. Au Pérou, la pulpe est même utilisée pour faire des crèmes cosmétiques.

Plus les pommes de terres sont colorées, plus elles sont bénéfiques. Mais si la couleur vire au vert, la pomme de terre devient toxique : bronchospasmes, problèmes gastriques,…

La pomme de terre peut se conserver plus de 8 ou 9 mois si elle est placée dans un endroit sec et sans lumière. On peut la consommer cuite, froide, tiède ou chaude, en bouillies, en galettes, en frites, en purées, en soupes, en salades, grillées, sautées ou même en alcool.

Dans les superstitions, on a accusé la pomme de terre de provoquer la lèpre ou d’exciter Vénus, c’est a dire d’éveiller les sens !

Pain de pomme de terre au saumon fumé


Pain de pomme de terre au saumon fumé pour 5 ou 6 personnes :

500 g de pommes de terre ; 4 oeufs ; 400 g de saumon fumé ; 3 feuilles de gélatine ;  poivre ; aneth ; mayonnaise ; vinaigrette au vinaigre balsamique.

Faire cuire les pommes de terre. La cuisson doit être complète, la chair des pommes de terre doit être fondante. Les éplucher et les couper en dès de 2 cm de côté.

Faire durcir les oeufs en les mettant dans l’eau froide et laisser frémir pendant 8 mn. Puis les couper en morceaux après les avoir écalés. Découper le saumon en lamelles.

Faire tremper les feuilles de gélatine dans de l’eau froide pendant 1 mn. Les essorer. Faire bouillir 2 cuillères a soupe d’eau et ajouter hors du feu une cuillère a soupe de mayonnaise. Dissoudre les feuilles de gélatine dans ce mélange chaud. Attendre un peu que cela refroidisse et ajouter encore deux cuillères a soupe de mayonnaise en battant avec un fouet. Ajouter un peu de poivre.

Tapisser un plat a cake de film alimentaire, puis étaler une première couche de morceaux de pommes de terre en tassant bien. Disposer la moitié des lamelles de saumon fumé et la moitié des morceaux d’oeuf dur. Répartir dessus la moitié du mélange mayonnaise/gélatine. Puis remettre une couche de pommes de terre, de saumon et d’oeuf. Verser la fin du mélange mayonnaise/gélatine. Bien tasser le tout. Fermer par un film plastique alimentaire. On peut poser sur le film des 1/2 boîtes de conserve pour maintenir le pain bien tassé. Mettre au frais pour 12 heures au moins.

Au moment de servir, démouler et saupoudrer d’aneth ciselée et servir avec une vinaigrette  balsamique et une belle salade verte.

A propos des fruitiers…


rateau 2A propos des fruitiers : Ebourgeonner, pincer, traiter, bouturer, greffer….Cueillir les fruits malades, véreux et ramasser ceux qui sont parterre.

Marcotter les figuiers : multiplier en enterrant une branche par sa partie aérienne jusqu’à ce qu’elle donne des racines, pour produire un nouveau végétal.

Traiter la vigne  en ébourgeonnant, pinçant et évrillant. Ciseler les grappes.

Tailler les arbres à noyaux (ceux à pépins attendront l’hiver), car la cicatrisation doit se faire avant l’hiver. Pour protéger les tailles, il faut mettre du mastic cicatrisant ou du goudron de Norvège (plus très en vogue aujourd’hui car il y a un risque de nécrose des cellules vivantes…). Les outils doivent être impeccablement propres, désinfectés à l’alcool, pour éviter toute propagation de maladies d’un arbre à un autre. Le bois est à nu, or un bois sans écorce est exposé aux champignons, bactéries et à l’humidité. Donc l’arbre peut s’affaiblir ! Les pansements adéquates contiennent des résines, ou des huiles de résine ou huiles végétales, de l’essence de térébenthine, de l’argile.

Un vrai débat autour de l’utilisation des baumes cicatrisant est ouvert : certains trouvent que ces baumes n’ont pas de véritables fonctions puisque les arbres ont eux-mêmes leur propre mécanisme de défense face aux blessures… On sait toutefois que leur utilisation n’est pas nuisible !

Conserves de fruits et de légumes


Tomates, courgettes, aubergines, pêches…tout cela arrive en abondance en cette fin d’été ! Voici quelques conseils pour les mettre en conserve et en profiter encore plusieurs semaines, voir plusieurs mois…

« Le Parfait » recommande 6 étapes :

  1. Bien nettoyer les bocaux et les couvercles à  l’eau chaude savonneuse. Rincer et sécher. Les contenants doivent être nickels !
  2. Choisir les fruits et les légumes que l’on veut mettre en conserve avec le plus grand soin. Les produits doivent être totalement sains, sans marque de moisissure ou de pourriture. Il faut choisir des produits de saison et de bonne qualité. Bien sûr, les fruits et les légumes doivent être frais et non congelés ou décongelés.
  3. Blanchir ce qui doit  l’être pour conserver des aliments « nature », et cuisiner ce que vous souhaitez. Attention, les volailles doivent être vidées et bien lavées. Ne pas trop cuire les produits pour retrouver toutes les saveurs dans quelques semaines ou quelques mois.
  4. Remplir les bocaux jusqu’à 2 cm du rebord et bien mélanger ce qu’il y a dedans pour une répartition optimale et pour éviter les poches d’air qui nuiraient à une bonne conservation.
  5. Avant de fermer les bocaux, prendre des rondelles de caoutchouc neuves, les ébouillanter 15 mn et bien les sécher. Essuyer minutieusement le bord de chaque bocal et fermer énergiquement chaque bocal. Il faut décider du procédé de conservation : vinaigre, sel, huile ou traitement thermique. Dans ce dernier cas, choisir un grand récipient, placer sur le fond un torchon propre (qui évitera tout contact entre le verre du bocal et le métal du récipient). Placer les bocaux de manière à ce qu’ils ne se touchent pas et de manière à ce qu’ils ne se renversent pas. Immerger le tout et porter à 100° pour détruire les micro-organismes et les enzymes pendant 20 mn. Laisser refroidir l’eau avant de sortir les bocaux du récipient. Vérifier que les bocaux sont bien fermés hermétiquement (les couvercles doivent rester collés). Pour s’assurer d’une stérilisation maximale, on peut recommencer l’opération de 24 à 48 h plus tard.
  6. Stocker dans un endroit sec et frais à l’abri de la lumière.

(d’après « Le Parfait »)

Le dicton du mois : « Etoiles filantes en septembre, tonneaux petits en novembre »

La plante de septembre : La Tomate


tomateLa tomate est l’aliment le plus consommé dans le monde après la pomme de terre. C’est une espèce de plantes herbacées de la famille des Solanacées. La tomate est un fruit charnu à deux loges (quelques fois trois ou quatre)  graines très nombreuses. Sa forme est souvent sphérique, plus ou moins plate, plus ou moins côtelée. Il existe de tomate très grosses (près d’un kilo) ou des toutes petites (tomates cerise). Il y a de très nombreuses variétés de tomates : rouges, oranges, blanches, noires, violettes ou bi-colores. Elles poussent dans un climat tempéré chaud ou sous serre.

La tige et la feuille portent deux types de poils simples et glanduleux. Ces derniers contiennent une huile essentielle qui donne l’arôme particulier de la tomate. Ce fruit est sensible au froid et craint le gel. C’est une plante généralement annuelle. Son calice compte 5 pétales verts et subsiste au sommet du fruit. Ses feuilles sont crantées et doivent être éliminées au fur et à mesure de leur vieillissement, car elles deviennent nuisibles pour la plante (opération à faire chaque semaine). Par ses fleurs hermaphrodites, la tomate est auto-fertile. Elle a besoin d’être tutorisée, et a besoin d’ensoleillement. L’épanouissement des fleurs se fait du printemps à l’été. Les bourdons sont très efficaces pour une bonne pollinisation. Mais gare aux limaces, pucerons et autres insectes qui sont de véritables ennemis de la tomate. Mais attention aussi au Mildiou ou la pourriture grise ! Il est très important de lutter contre les mauvaises herbes.

La tomate est originaire des régions du Nord-Ouest de l’Amérique du Sud (Colombie, Equateur, Pérou, Chili). Elle a été découverte au début des années 1500. Introduite en Europe au début du XVI ème siècle par les Espagnols, elle migre ensuite en Italie. La tomate arrive en France en 1600 en Provence, comme plante d’ornement. Elle ne sera consommée qu’à la fin du XVIII ème siècle.

La Chine est le premier producteur mondial : tomates fraîches et tomates industrielles, concentrés, jus,…Puis viennent les USA, la Turquie, l’Inde, l’Italie. La France arrive très loin derrière !

La tomate, très riche en eau (90%) offre 18 calories pour 100 g, 5 mg de sodium pour 100 g et 2,6 g de sucre pour 100 g. Elle est riche en vitamines et en minéraux : Potassium, vitamines C, Calcium (60 mg/100 calories), Magnésium (67 mg/100 calories), Fer (2,7 mg), Zinc (1,3 mg). Consommer des tomates permet de lutter contre le cholestérol, réduit les risques d’accidents vasculaires cérébraux. La tomate permet aussi de lutter contre les cancers du sein, du côlon et de la prostate, car elle est riche en lycopène. C’et un anti-oxydant qui évite le vieillissement et le diabète. Outre le fait que la consommation de la tomate permet de lutter contre l’ostéoporose, elle permet de brûler les graisses, améliore la vue, la santé intestinale, prend soin de la peau (protège des rayons du soleil) et des cheveux !

La légende de « La Pomme d’Amour » : Dans le Lot-et-Garonne, à Marmande, la légende raconte l’histoire d’un galant qui rapporta des Îles des graine de tomate pour les offrir à sa belle. A Marmande aujourd’hui, la « Confrérie des Chevaliers de la Pomme d’Amour » prône la tomate de Marmande.

Chez les Bambaras, peuple d’Afrique de l’Ouest (Mali, Sénégal, Guinée), la tomate est un symbole de fécondité, et les couples doivent en manger avant de s’unir !

La tomate se consomme crue ou cuite. C’est un élément de base pour la pizza, en concentré, sauce, jus, conserve, séchée, pelée….