La plante de janvier : l’Endive

endivesL’endive ou chicon est une plante bisannuelle de la famille des Astéracées. C’est une variété de chicorée amère.

L’endive est « née » en 1850 : M. Bréziers en Belgique, cache dans sa cave des pieds de chicorée sauvage sous une couche de terre pour échapper à l’impôt sur ses cultures. Quelques semaines plus tard, il vient rechercher ses pieds et trouve…..Des Endives !

L’endive arrive après la deuxième guerre mondiale dans les Pays voisins de la Belgique. Il en existe aujourd’hui plus de 50 variétés.

La graine d’endive est semée au printemps. Elle donne une grosse racine et de longues feuilles vertes. Les racines sont récoltées à l’automne et stockées pendant l’hiver. Au bout de 3 semaines, un bourgeon blanc se développe à feuilles bien serrées. L’endive, pour rester blanche, doit se cultiver à l’abri de la lumière, au chaud et dans un endroit humide. Elle se conserve dans le bas du frigidaire plusieurs jours ou dans une cave obscure.

L’endive est très peu calorique (15 Kcal/100 g). Elle a une faible valeur énergétique, mais elle est très riche en fibres. Elle contient aussi de la vitamine C,  des provitamines A et de la vitamine B9 ou acide folique. L’endive a des propriétés anti-oxydantes : le sélénium est un anti-oxydant majeur dans les défenses anti-radicalaires pour les sportifs en phase de récupération. Elle est aussi connue pour sa teneur en minéraux : zinc, magnésium, potassium et sodium qui permettent une bonne épuration rénale. Sa consommation améliore la santé intestinale et joue un rôle épurateur de drainage appelé Detox. L’endive est franchement conseillée aux femmes enceintes !

L’endive se consomme crue ou cuite : en potage, en salade (ajouter de noix et/ou des pommes et/ou de la mâche et/ou des avocats et/ou du gruyère et/ou du Roquefort et/ou de la betterave…), en légumes d’accompagnement (avec de la béchamel et/ou du jambon et/ou du Reblochon et/ou du lard…).

Etuvée d’endives aux moules et aux pommes

Pour 4 personnes : 4 endives ; 1,5 kg de moules fraîches ; 2 pommes type Grany ; sel ; poivre ; 2 échalotes ; 100 g de beurre ; 20 cl de crème fraîche liquide ; coriandre ; poivre ; citronnelle fraîche.

Laver les moules à plusieurs eaux et les laisser dégorger. Mettre 50 g de beurre dans une grande cocotte et faire revenir les échalotes jusqu’à ce qu’elles se colorent un peu. Ajouter la citronnelle émincée et les moules. Saler, poivrer et couvrir 4-5 à feu vif en remuant de temps en temps.

Décortiquer les moules quand elles sont cuites en récupérant leur jus et en le tamisant. Ajouter la crème fraîche à ce jus et laisser réduire quelques minutes. Puis incorporer les endives en morceaux et faire cuire à feu vif pour les saisir en remuant. Ajouter le reste du beurre, réduire le feu et continuer quelques minutes la cuisson.

Présenter les endives sur un plat, parsemer de moules et de lanières de pommes bien fines. Ciseler la coriandre au-dessus et verser un peu de sauce.

Servir chaud ou tiède avec de la salade verte.

Récupération d’objets pour le jardin

Récupérer des objets pendant l’hiver pour optimiser son jardin… Une belle idée de récup qui fait plaisir à tout le monde et qui permet de recycler et de jeter le moins possible.

Voilà plein d’idées, chacun peut y trouver son bonheur !!!!

  • Des vieilles roues de charrette peuvent juste être déposées dans le jardin pour la déco du jardin.
  • Des sabots de bois peuvent se transformer en pot de fleurs.
  • Une vieille mangeoire peut devenir jardinière.
  • Une  vieille brouette, voir même, une vieille baignoire, peut se transformer en jardinière.
  • Des casiers à bouteilles peuvent devenir des tabourets.
  • On peut peindre des pneus de voitures ou de tracteurs pour faire une jardinière pleine de fleurs.
  • Les vieux paniers en osier ou les vieux arrosoirs se transforment en cache-pot.
  • Les  vieux pots à lait, broc d’eau, bassines, seaux, bacs en bois… recueillent des fleurs, en faisant des trous dans le fond.
  • On peut aussi décorer les vélos, sur lesquels on peut déposer des fleurs sur le guidon ou sur le porte-bagage.
  • De vieilles passoires métalliques ou de vieux tonneaux sont aussi des réceptacles de fleurs.
  • Des caisses de vin ou des palettes, des charrettes, deviennent des mini-jardins plantés d’aromatiques.
  • Les traverses de chemin de fer peuvent dessiner des chemins dans le jardin, ou délimiter des zones de culture ou encore consolider des constructions comme des bancs, ou des endroits de repos.
  • Des volets en bois obsolètes ou des portes qui ne servent plus, permettent de recevoir des fleurs ou des outils.
  • Les vieilles théières métalliques ou en porcelaine peuvent aussi se recycler pour recevoir des plantes ou même, certains accrochent des couverts sous la théière pour faire un carillon en jouant dans le vent !!!
  • Un vieil escabeau peut devenir le réceptacle de fleurs, d’arrosoirs, d’outils…
  • Des CD inaudibles deviennent épouvantails dans les arbres pour faire fuir les oiseaux indésirables ( très efficaces dans un cerisier par exemple).
  • Pour décorer le jardin le soir, on peut disposer des verres de couleurs différentes, dépareillés ou pas, avec des bougies.
  • De grosses boules de couleur  en métal, en verre ou en plastique, dispersées dans le jardin, ou au contraire regroupées au sol ou sur des tiges, donnent au jardin un air très gai (boules de bowling par exemple..). Idem avec des abats-jours en dur.
  • Enfin, les boîtes à oeufs en carton sont très précieuses pour préparer des semis : Faire des petits trous dans les alvéoles de la boîte à oeufs, remplir chaque alvéole de terre, y enfouir les graines et recouvrir d’un plastique. Mettre le tout en plein soleil et attendre que ça pousse !!!!!!!!

Le dicton du mois de décembre : « Au temps de l’Avent, les coqs chantent par tous les temps ».

Culture des plantes d’intérieur en hiver

rateau 2Que l’on rentre ses plantes dans la maison ou sous une serre, il faut toujours avoir à l’esprit : 1) Elles ont besoin d’un minimum de lumière (attention aux garages et aux sous-sols qui sont souvent complètement noirs !) ; 2) La température ne doit pas être trop élevée (maximum 18° pour la plupart des plantes, 10°pour certaines, comme les agrumes, les lauriers roses, les cyclamens…) ; 3) le lieu ne doit pas être trop sec (regrouper les plantes dans un même endroit, et poser chaque pot sur un lit de gravier ou de billes d’argile que l’on arrosera régulièrement…). Mais attention à ne pas trop arroser (sauf les fougères). Les soucoupes sous le pot, ne doivent pas garder d’eau. Par contre, il est très utile de brumiser le feuillage.

Nettoyer régulièrement les feuilles avec une éponge propre et humide pour leur permettre de bien capter la lumière et favoriser le phénomène de photosynthèse. Les feuilles cherchent le soleil et se courbent naturellement vers la source de lumière. Il suffit de faire pivoter le pot d’1/4 de tour de temps en temps pour rétablir l’équilibre.

ATTENTION :  Ne pas attendre le début des gelées pour rentrer les plantes d’intérieur dans la maison ou sous la serre : le choc entre les deux mondes, déjà brutal de par la différence  de milieu sera encore plus profond avec la trop grande différence de température !!!

Ne pas mettre d’engrais en hiver dans les pots de vos plantes, pour laisser le temps à la plante de se reposer. Ne pas rempoter non plus pendant cette période…

Le Houx : la plante de décembre

houxLe houx, ou Ilex Aquifolium, est un arbuste qui peut atteindre 4 à 6 m de hauteur, à feuillage persistant de la famille des Aquifoliacées. Le tronc peut atteindre la grosseur de celui d’un arbre. Les feuilles, vert foncé uni ou panaché blanc, ont un bord ondulé et épineux. Le feuillage est vernissé. Sa longévité peut atteindre  300 ans. Il doit être dans un endroit un peu humide et pas trop froid. Il se marcotte aisément et peut même devenir très envahissant. Les rameaux sont couverts de drupes ou baies rouges (petites boules rouges qui apparaissent et persistent en hiver) de 7 à 10 mm de diamètre. Seuls les pieds femelles portent des fruits, à condition de se développer près d’un pied mâle qui permettra la fructification. Certaines espèces ne sont ni mâles, ni femelles comme les dioïques, mais elles sont monoïques.

ATTENTION : Les drupes sont toxiques et donc non adaptées à l’alimentation (vomissements garantis…).

La meilleure période pour planter le houx est à la fin de l’hiver. Son bois est dur et peut être travaillé. Il peut servir à créer une haie protectrice. Un lieu planté de houx s’appelle une houssière.

Le houx est apparu en Afrique du Nord, puis en Europe, mais on le trouve aujourd’hui partout (Etats-Unis, Asie Occidentale, Australie…). On en trouve partout en Europe jusqu’à 1500 m d’altitude.

Le houx est essentiellement une plante ornementale, surtout pour la décode Noël, ou quelques fois pour la fête des rameaux. Le houx est aussi considéré comme porte-bonheur : voilà pourquoi beaucoup l’accrochent en couronne sur leur porte en fin d’année.

Autrefois, les romains offraient des couronnes de houx aux jeunes mariés pour les féliciter et leurs donner tous leurs voeux de bonheur. Ils offraient aussi à leurs amis des présents garnis de houx en signe de bienveillance.

Les druides et prêtres celtiques et gaulois considéraient le houx comme une plante sacrée, croyant que le soleil ne quittait jamais les plans de houx, les feuilles étant persistantes  tout au long de l’hiver. En décorant les maisons avec du houx, « les esprits de la forêt pouvaient y trouver refuge pendant l’hiver »….

Pour les guerriers amérindiens, la plante entière avait force de symbole : la rigidité de son bois représentait leur résistance ; les épines, leur férocité ; et la longévité des feuilles, leur courage face à l’ennemi!….

D’autre part, les anciens croyaient que le houx repoussait les mauvais esprits, sorcières et autres foudres du ciel, grâce à son feuillage épineux.

Escalopes de foie gras aux cerises

Pour 4 personnes :  500 g de cerises en bocal (griottes par ex, avec le moins de sucre possible !) ; 1 foie gras frais de canard ; 50 g de beurre ; 2 cuillères à soupe de sucre en poudre ; 3 cuillères à soupe de vinaigre balsamique ; sel ; poivre.

Egoutter les cerises et les mettre dans une poêle avec du beurre. Les saupoudrer de sucre et les mettre à caraméliser 2 à 3 mn. Couper le foie gras en escalopes. Les poêler 2mn sur chaque face dans une poêle bien chaude. Saler, poivrer. Les déposer sur un plat de service préalablement chauffé et couvrir de papier aluminium.

Vider le gras rendu par le foie gras et mettre les cerises dans la poêle. Ajouter le vinaigre balsamique et bien mélanger pour que le vinaigre et le caramel se mêlent totalement.

Entourer les escalopes de foie gras de cerises et servir aussitôt.

Le fruit de novembre : Le Kiwi

kiwi_2251023Le kiwi est le fruit de plusieurs espèces de lianes du genre Actinidia, famille des Actinidiaceae. Il a une peau brune et duveteuse, une chair fondante verte ou jaune avec un coeur blanc un peu plus ferme entouré de nombreuses graines noires et croquantes. son goût est acidulé grâce à l’acide citrique, l’acide quinique et l’acide malique contenu dans le fruit. Les plantes grimpent le long des troncs des arbres : elles offrent un trés beau feuillage.

Le kiwi est originaire de Chine. Il arrive aux Etats-Unis et en Europe au milieu du XIX ème siècle. Puis au milieu du XX ème siècle, il commence à être cultivé en Nouvelle-Zélande, puis en Californie. En France, il devient très répandu dans les années 1980.

Au départ, le kiwi est connu sous le nom de « Groseille de Chine » ou de « Souris Végétale ». Le nom de Kiwi apparaît en Nouvelle-Zélande vers 1950 car il rappelle de par sa peau velue leur oiseau emblématique.

Le premier producteur est l’Italie avec ses 400 000 tonnes annuelles, suivie par la Nouvelle-Zélande et le Chili (100 000 tonnes). Puis viennent la France, l’Espagne, les Etats-Unis et le Japon. La Chine n’est pas dans le TOP 10 des producteurs.

Avec ses 80% d’eau et ses 10% de glucides (fructose et glucose), le kiwi est très riche en vitamines C, vitamine K, B9 (acide folique), E. Il contient aussi du cuivre et du potassium. Ce fruit contient aussi beaucoup de fibres et de nombreux antioxydants qui permettent de lutter contre les maladies cardiovasculaires et certains cancers. Il faut consommer 1 kiwi par jour et pendant 3 semaines pour augmenter la capacité antioxydante du sang. Sa grande quantité de fibres permet de lutter contre la constipation. Le kiwi peut aussi avoir un rôle cicatrisant des plaies (mieux que l’application d’une crème antimicrobienne), ainsi qu’un rôle dans le traitement des ulcères chroniques.

Le kiwi doit être ferme à l’achat et sans tâches. Il se conserve longtemps au frigidaire et peut même être congelé après avoir été coupé en rondelles. On peut consommer le kiwi nature, en gelée, en confitures, en marinade ou en glace…

ATTENTION : Certaines personnes allergiques au pollen ou aux fruits à coque peuvent développer une allergie orale au kiwi, avec démangeaisons et/ou sensations de brûlure dans la bouche.

 

La taille des agrumes

rateau 2Mandariniers, orangers, citronniers…les agrumes se répandent un peu partout dans les vérandas, ou comme plantes d’intérieur. Ils nécessitent des soins simples, mais réguliers. Il faut tout au long de l’année être attentif pour maintenir des branches bien fournies et laisser passer la lumière au coeur de la plante, sans l’éclaircir trop sévèrement ! Il est important d’ôter les bois morts, de couper les branches qui en croisent une autre, d’enlever les rameaux les plus faibles. Quand plusieurs fruits poussent sur la même branche, il est utile d’en supprimer certains pour permettre aux autres de bien se développer.

Une taille pour obtenir un arbuste en sphère surbaissée :

Cette taille permet d’obtenir des arbustes bas et protège l’agrume des coups de froid, comme des coups de chaud. Il faut couper les rameaux principaux, ce qui va induire des ramifications, puis créer un deuxième étage de végétation, puis couper les rameaux secondaires (nouvel étage) etc…

Une taille pour obtenir une plante en tige :

Supprimer les départs latéraux en laissant les flèches pour favoriser la pousse de nouveaux bourgeons (à supprimer au fur et à mesure sur la partie basse). Quand l’arbuste arrive à la taille désirée, il faut l’étêter et ôter les branches latérales.

Pour la taille d’entretien :

Quand l’arbuste a une forme qui vous convient, comme vous l’aimez, une taille tous les é ans suffit : Mais ATTENTION, cette taille doit se faire après la fructification pour garder à votre arbuste toutes les chances de donner de beaux fruits…et ne pas l’affaiblir !

3 fois par an, les agrumes ont besoin d’un engrais spécial agrumes : avant la floraison, en juin avant l’éclaircissage et en septembre pour fortifier les fruits. Comme pour les rosiers, un arbuste vigoureux a besoin d’une taille légère..Un arbuste chétif doit être sérieusement taillé pour retrouver vigueur et énergie…

Dans les régions un peu froides, les agrumes sont mieux en pot qu’en pleine terre, car on peut ainsi les rentrer à l’intérieur avant les gelées. Le mieux est de trouver un endroit clair et pas trop chauffé (maximum 10°). Si les agrumes sont en pleine terre et ne peuvent donc pas être transportés à l’abri pour l’hiver, il faut les protéger des gelées avec un voile d’hivernage.

 

(d’après Gerbeaud.com)

Doit-on aider les animaux sauvages en hiver ?

L’animal sauvage, comme le chevreuil ou le renard, DOIT chercher lui-même s nourriture pour survivre …. Il ne sert donc à rien de le rendre dépendant de l’homme ! Ce que mange l’homme n’est pas toujours la panacée pour les animaux sauvages et peut même être nocif.. Sans parler du fait que mettre de la nourriture à disposition dans la nature, va attirer les indésirables comme les rats, les fouines…

L’animal sauvage, s’il se rapproche de l’homme, va perdre sa méfiance naturelle, il sera moins vigilant avec ses prédateurs et sans doute aussi plus agressif !

Pour certains oiseaux, un coup de pouce peut être bienvenu : mais quand on a commencé à nourrir les oiseaux dans l’hiver, il faut impérativement continuer jusqu’au printemps, sinon, l’effet bénéfique pour eux peut se transformer en condamnation à mort !!!…

Le dicton de novembre : »Autant d’heures de soleil à la Toussaint, autant de semaines à souffler dans tes mains ».

Terrine aux amandes et kiwis

Pour 6 personnes : 3 beaux kiwis bien mûrs ; 4 demies pêches ou 6 abricots au sirop ;       100 g de fraises ; 250 g de poudre d’amande ; 250 g de sucre glace ; 150 g de crème liquide ;  100 g de beurre doux.

Fouetter la crème liquide dans un saladier (lui-même posé dans un saladier rempli de glaçons pour aider la crème à bien prendre). Dans un autre saladier, mélanger le sucre glace et le beurre fondu avec un fouet. Puis, ajouter la poudre d’amande en remuant bien. Introduire peu à peu la crème fouettée.

Dans une terrine tapissée d’un film plastique, disposer une couche de crème d’amande, puis une couche de crème, puis des kiwis et de morceaux de pêches ou d’abricots…puis une couche de crème….jusqu’à épuisement des ingrédients. Il faut terminer par une couche de crème. Bien tasser. Refermer la terrine avec du film plastique. Mettre un poids pour l’écraser.

Entretien de la pelouse

rateauL’herbe a jauni pendant l’été, puis séchée et l’eau ne s’écoule plus comme elle devrait le faire. Il faut donc redonner de la vigueur aux vieilles pelouse en les scarifiant (cela permet d’enlever les mauvaises herbes et les mousses accumulées). Si on ne souhaite pas scarifier totalement sa pelouse, il faut quand même l’aérer en perforant le sol à l’aide d’une fourche ou d’un aérateur mécanique… La pelouse a besoin d’engrais : parsemer d’engrais  (bio tant qu’à faire…) pour accélérer le processus végétatif et pour fertiliser le sol. Tondre régulièrement, mais la tonte doit être haute (environ 6 cm), contrairement au printemps qui demande une tonte courte. Arroser moins souvent (Une fois par semaine), mais plus longtemps (4 litres d’eau/m2) le soir ou la nuit pour permettre aux racines de descendre en profondeur. Eventuellement, semer une nouvelle pelouse, si celle de l’année écoulée est trop moche !

Scarification  :

Des mousses, résidus de tonte ou racines mortes empêchent l’eau de pénétrer dans la pelouse. Celle-ci s’étouffe…La scarification peut se faire au râteau pour les petites surfaces ou au scarificateur électrique (pour les surfaces inférieures à 500 m2) ou au scarificateur thermique (surfaces supérieures à 500 m2). On peut mettre des outils de coupe à peigne qui arrachent bien la mousse, ou des outils de coupe à couteaux qui en plus d’enlever la mousse, aérent bien le sol. Avant de scarifier, il faut tondre la pelouse à 2 cm, régler les outils à 3 ou 4 mm maxi sous la terre et veiller à agir sur une terre meuble mais pas détrempée. Après l’opération, tondre la pelouse pour ramasser tous le résidus.

(d’après « Jardiner Malin » et « Femme Actuelle »)

Nettoyer son jardin et préparer l’hiver !

L’automne est là et il faut penser à tailler les haies et les arbustes, à commencer à ramasser les feuilles mortes. On peut aussi rentrer les plantes sous la serre ou dans la maison avant le gel ! (orchidées, hibiscus, plantes grasses, agrumes). Il est temps aussi de nettoyer les plantes d’intérieur : traquer les cochenilles, s’il y en a, en les enlevant délicatement à la main, puis en pulvérisant un mélange d’eau, de savon noir avec quelques gouttes d’alcool. C’est aussi le moment de répandre du paillage et du compost entre les rangs des légumes en place, la pluie se chargera de le faire pénétrer dans le sol.

En ce début d’automne, il faut diviser les vivaces, ramasser les pommes, les poires, les raisins, les noisettes, les potirons, les carottes, les radis noirs, les betteraves rouges…Tailler les framboisiers, planter les bulbes de crocus, tulipes, jacinthes…et planter les arbustes persistants comme le buis ou le thym.

Proverbe du mois  : « Pour être ridée, une bonne pomme ne perd pas sa bonne odeur ».

Le fruit d’octobre : la Figue

figue okLa figue est le fruit des figuiers communs (Ficus Carica) de la famille des Moracées. La figue est un faux fruit ! La fécondation des fleurs des figuiers femelles donnera en septembre et en octobre les figues. Ces fruits sont comestibles. Ils ont d’innombrables petits grains au coeur de la chair, petits grains appelés Akènes. Les bifères donnent deux récoltes par an : juillet sur les rameaux de l’année précédente et automne pour l’année en cours. Les unifères fructifient une seule fois en fin d’été.

Les figues ont été découvertes 9000 ans avant Jésus-Christ ! Et sont cultivées en France depuis la fin du VII ème siècle… Louis XIV fit planter plus de 700 figuiers dans le potager du Roi ; il en va de même pour les Grands Ducs de Toscane.  Avec la datte, le raisin et l’olive, la figue était le fruit le plus consommé dans les civilisations du Bassin Méditerranéen. La Turquie en est le premier producteur, suivi de l’Egypte et de l’Afrique du Nord. Il existe plusieurs milliers d’espèces. Sa taille n’est pas importante, le figuier aime juste le soleil et la chaleur ! Les figues sont destinées à l’exportation, surtout comme fruits secs, pour un emploi dans l’industrie agro-alimentaire pour des produits transformés.

La figue a une grande valeur énergétique. Elle contient beaucoup de sucre, soulage la douleur, les inflammations, les aphtes… et pour les figues sèches, l’action laxative est avérée. Elle a une valeur nutritive importante et elle améliore la digestion. La figue contient des vitamines  C, A, K (surtout pour les femmes), B1, B5, B6, du Calcium, du Cuivre, du Manganèse, du Magnésium, du Potassium, du Fer (spécialement pour l’homme). Sa contenance en fibres permet de diminuer le risque du cancer du colon et combat les maladies cardio-vasculaires. La figue fraîche contient des carotéïnes,  du lycopène, de la lutéïne et du bêtacarotène. Grillée, la figue peut être associée à d’autres plantes, comme l’aunée pour servir d’expectorant léger et soigner la  toux et les bronchites. Son sirop peut aider à lutter contre l’asthme ou les bronchites chroniques. Les figues sèches servent d’alimentation de base aux sportifs ! Mais ATTENTION : les personnes allergiques au pollen de bouleau peuvent aussi être allergiques aux figues fraîches ….

La figue peut se consommer dès le matin au petit déjeuner, en compote ou en confiture, au déjeuner ou au dîner en accompagnement de poulet ou de viande (tajines…), en encas mélangés à des noix… Pour 1 kg de figues sèches, il faut 5 kg de figues fraîches.

Un proverbe dit que « pour qu’une figue soit bonne, elle doit avoir un habit de pauvre (pellicule grisâtre et fripée), un oeil d’ivrogne (mouillée avec une gouttelette perlant à l’ostiole) et un cou de dévote (retombante par rapport au pédoncule) ».

La pomme, fruit défendu du Jardin d’Eden dans la Bible, est en fait la figue dans la tradition juive.

Figues au chèvre et lardons

Figues au chèvre et aux lardons pour 4 personnes :

Ingrédients : 8 figues violettes ; 8 rondelles de bûche de chèvre ;  2 brins de menthe ; sel ; 30 g de beurre ; 1 cuillère  à soupe de miel liquide ; 4 cuillères à café de pistaches hâchées (ou pignons de pin) ; poivre ; 100 g de lardons.

Préchauffer le four à 200°. Laver et couper les figues en deux. Les faire revenir 3 mn dans une poêle avec le beurre et le miel, en les retournant à mi-cuisson. Ciseler les feuilles de menthe. Déposer les 1/2 figues dans un plat et poser une demie rondelle de chèvre sur chaque demie figue. Faire revenir quelques minutes les lardons dans une poêle, les disposer sur les morceaux de figues. Poivrer, saler et parsemer de pistaches hâchées.

Enfourner pour 10 mn. Décorer avec la menthe ciselée et servir aussitôt.

Taille des arbres à noyaux

rateau 2La taille des arbres à noyaux se fait de la fin de l’été jusqu’au début de l’hiver, mais il faut tout au long de l’année faire des tailles intermédiaires, plus légères pour maintenir la salubrité de l’arbre.

La taille permet de remodeler l’arbre et de rajeunir les rameaux productifs. Elle permet de fortifier l’arbre, de produire régulièrement des fruits et de solidifier la charpente. Les branches trop longues deviennent grêles et portent des fruits sans harmonie, ni esthétisme. La taille d’un fruitier est obligatoire chaque année pour un bon rapport entre production de fruits et renouvellement du bois.

Avant de commencer, il faut enlever tous les fruits momifiés ou pourris qui restent sur l’arbre ; puis couper les branches qui poussent vers l’intérieur pour apporter de la lumière au centre de l’arbre et obtenir une répartition des fruits homogène. Il faut obtenir un oeil à bois ou deux qui donneront des rameaux de remplacement l’année suivante. Pour continuer la formation des branches charpentières, il faut les raccourcir en laissant un oeil à bois, juste avant l’emplacement taillé, qui va aider au prolongement de la branche.

Les plaies de taille donnent souvent des suintements de gomme susceptibles d’attaquer la bonne santé de l’arbre, faisant apparaître des maladies. Pour éviter cela, il faut enduire les parties coupées de mastic cicatrisant, qui sera efficace tout l’hiver. Brosser les écorces des arbres avec une brosse à chiendent permet de réduire les attaques de parasites (ils ne pourront pas venir se nicher sous les mousses et vieilles écorces).

Les arbres à noyaux supportent très bien la taille pendant la récolte durant l’été : c’est la taille en vert.

 

En septembre, la noisette est à l’honneur

noisetteLa noisette, ou aveline, est le produit du noisetier commun. C’est un fruit à coque qui peut atteindre jusqu’à 3 cm de diamètre, de forme plus ou moins ovoïde. L’enveloppe qui entoure la coque, appelée involucre, est d’aspect foliacé. Elle est divisée en lobes irréguliers à son extrémité, plus ou moins piquants. Elle peut recouvrir tout ou partie de la noisette. Les noisettes sont souvent accrochées en grappes appelées « trochets » pouvant regrouper jusqu’à 5 ou 6 fruits. A maturité, l’involucre sèche et peut facilement se détacher de la noisette.

Consommée dès l’Antiquité chez les Grecs et les Romains, la noisette était appréciée déjà pour ses qualités nutritionnelles et médicinales.

La Turquie est le premier exportateur de noisettes (sa production était de 450.000 tonnes en 2013). Elle est suivie de l’Italie avec sa production de 130.000 tonnes, et des Etats-Unis avec 35.000 tonnes. La France n’en produit que 7.500 tonnes. Le NUTELLA et les FERRERO ROCHER captent à eux seuls 1/4 de la production mondiale !

La noisette est un oléagineux riche en oméga 9 (lutte contre le cholestérol) ; riche en sels minéraux ; en vitamine E (combat le vieillissement cellulaire) et en oligo-éléments. Sa composition lipidique est proche de celle de l’huile d’olive, reconnue pour ses bienfaits sur la santé. La noisette contient des fibres (lutte contre le cancer du côlon) ; du cuivre (lutte contre les rhumatismes et les maladies infectieuses) ; du fer (lutte contre l’anémie) ; du phosphore et du magnésium (anti-fatigue et anti-stress) et de la vitamine 3. La noisette, trés énergétique est aussi une bonne source de proteïnes.

Avant maturation, des petits coléoptères, les balanins des noisettes, se nichent dans le fruit sous forme de larves, se développent dans l’amande et rendent sa consommation impossible. Il faut brûler les noisettes infectées.

L’amande de la noisette se consomme fraîche ou sèche. Elle se mélange très bien avec les raisins secs, les amandes ou les noix. La noisette se conserve longtemps dans un endroit frais et sec, à l’abri des rongeurs !!!

Autrefois, en Province de Gênes, en Italie, il y avait des vendeuses de colliers de noisettes.. Et pas seulement pour la fête des mères !!!!

 

Gâteau aux noisettes

La génoise : 3 oeufs ; 100 g de sucre ; 100 g de farine ; 50 g de noisette en poudre ; 50 g d’amande en poudre ; 1/2 sachet de levure chimique ; 100 g de beurre ; sel.

La crème : 85 g de sucre ; 1/2 gousse de vanille ;  2 jaunes d’oeuf ; 100 g de beurre ; 50 g de noisette en poudre ; 50 g d’amande en poudre.

Préchauffer le four à 180° (th 6).

La génoise : Faire fondre le beurre. Séparer les blancs des jaunes d’oeuf. Battre les blancs en neige ferme. Dans un saladier, mettre les jaunes avec le sucre et mettre le tout au bain- marie. Avec un batteur électrique, fouetter les jaunes et le sucre jusqu’à ce que le mélange double de volume, puis retirer du feu et continuer de fouetter jusqu’à ce que le mélange refroidisse. Ajouter doucement la farine, la levure, une pincée de sel, le beurre fondu, la poudre de noisette et la poudre d’amande et les blancs en neige. Verser cette pâte dans un moule et enfourner pour 30 mn.

La crème : Verser 130 g d’eau dans une casserole, ajouter le sucre, la vanille, mélanger et porter à ébullition. Laisser bouillir 3 mn, ôter la vanille et retirer du feu. Dans un saladier, fouetter les jaunes d’oeuf, puis verser la préparation eau/sucre en fouettant énergiquement. Ajouter le beurre fondu, puis la poudre de noisette et la poudre d’amande. Mélanger, réserver.

Quand la génoise est cuite, la sortir du four et la laisser refroidir après l’avoir démoulée. Puis la couper en deux dans l’épaisseur et garnir la partie inférieure de crème. Recouvrir avec la partie supérieure et placer au frais au moins 4 heures. Au moment de servir : décorer avec des amandes effilées.

Installer des pièges à guêpes pour l’été

La guêpe est jaune avec des traits noirs, alors que l’abeille est brune. La guêpe vit dans des cocons où elle fait son nid, alors que l’abeille vit dans une ruche. La guêpe mange du sucre, des mouches, des chenilles, mais si elle s’attaque aux arbres fruitiers, les fruits pourrissent !!! L’abeille consomme du nectar et transporte le pollen…La guêpe est nuisible et elle pique dès qu’elle se sent agresser. Ses piqures sont douloureuses et peuvent provoquer des oedemes plus ou moins importants : attention aux réactions allèrgiques !!! Seules les femelles possèdent un aiguillon relié à une glande à venin et piquent. Et contrairement à l’abeille, la guêpe ne perd pas son dard après avoir piqué !

La reine commence à construire son nid au printemps, elle dépose ses premiers oeufs dans les alvéoles et élève les larves. Ces larves de guêpes deviennent des ouvrières stériles qui terminent la construction du nid et approvisionnent la colonie. La reine se consacre à la ponte qui donnera en fin d’été des mâles et des femelles fertiles qui seront fécondées. A l’automne, la colonie disparaît, ne laissant que les femelles fécondées qui iront hiverner dans un endroit naturel.

Pour éviter les guêpes en été, il y a plusieurs gestes à faire : Eviter de laisser traîner des aliments sucrés comme du sirop, de la confiture, des fruits mûrs, de la viande ou des restes de repas. On peut aussi utiliser un spray à base d’huile essentielle et le pulvériser sur les meubles de jardin et la nappe. Sur la table où l’on prend ses repas, on peut aussi, en plus du piège à guêpes, disposer des feuilles de tomates, du thym ou du clou de girofle écrasé.

Pour construire un piège à guêpes bio et naturel :

Couper la tête d’une bouteille en plastique à environ 15 cm en dessous du goulot, et emboîter la partie haute, goulot en bas, dans la partie basse. Enrouler un fil de cuivre autour de la bouteille, puis 3 fils de fer pour soutenir le piège et l’accrocher à une branche d’arbre. Verser un peu d’alcool, comme de la bière brune, ajouter du sucre et du sirop. Poser le piège à 3 mètres de la table où l’on se tient dehors, de préférence en plein soleil !

ATTENTION : Quand on vide le piège à guêpes, il peut rester quelques guêpes vivantes : remplir le piège d’eau pour les noyer et attendre 1/2 journée : enterrer les cadavres…

(Rustica + Comprendre/choisir)

Dicton du mois : « Pluie et tonnerre en août, c’est joie et prospérité »

 

L’Arrosage automatique

rateau 2L’arrosage automatique est tentant car il permet au jardinier d’économiser son énergie d’une part, d’économiser de l’eau d’autre part, si le système est bien réglé !.. Une pelouse a un besoin en eau entre 0 et 5 litres/m2/jour selon les saisons.

Un système enterré est tout à fait approprié pour une pelouse, mais le coût est élevé.

Pour bien choisir, il faut suivre 4 étapes :

1) Calculer la surface à arroser : prendre les mesures de la parcelle à arroser (géométrie et typologie), les reporter sur un plan, puis noter la configuration du terrain (massifs, dénivellements, obstacles divers…). Puis réaliser le plan du système d’arrosage

2) Tenir compte du débit et de la pression en eau. Pour calculer le débit d’eau de votre installation : prendre un seau de 10 litres, ouvrir le robinet qui servira à votre arrosage en fermant tous les autres et remplir le seau. Compter les secondes nécessaires au remplissage du seau et appliquer la formule suivante :

contenance en litres/temps en secondes x 3,6 = débit en m3/heure.   Ce chiffre permet de calculer le nombre de réseaux à poser.

3) Déterminer les attentes : durée d’absence, autonomie attendue…Le programmateur permettra de déterminer à quels moments déclencher l’arrosage.

4) Définir le budget disponible.

Que choisir entre le système enterré ou le système de surface ????

Le système de surface ou le système volant : Les tuyaux sont posés directement sur le sol. Ce système est peu onéreux, peut s’installer sans professionnel, convient aux petites surfaces et peut se déplacer. Mais ces tuyaux sont visibles donc le rendu est peu esthétique et risque de générer des fuites !

Le système enterré est d’une grande efficacité, adapté aux grandes surfaces et offre une belle esthéticité. Mais il demande des études de professionnels, de creuser des tranchées et il est très onéreux.

(d’après « Comprendre Choisir »)

Le fruit d’Août : la Mûre

mûres_13917814La mûre est le fruit des mûriers, famille des Moracées. C’est aussi quand elle est sauvage, un fruit de la ronce, famille des rosacées. Arbrisseau épineux et vivace par ses tiges souterraines, en abondance dans les régions tempérées qui donne un fruit comestible. Les tiges peuvent atteindre 4 m de haut, puis elles s courbent la deuxième année et s’enracinent par marcottage. Elles se répandent alors rapidement pour former des ronciers inextricables.

Les fleurs, blanches ou blanc-rosé, du mûrier sauvage font de 2 à 3 cm de diamètre. Elles ont 5 pétales et sont regroupées en corymbes. Les fruits, les mûres sauvages, sont rouges au départ, puis bleu-noir à maturité. Ils sont formés de carpelles qui se modifient en drupes et restent accrochés au réceptacle floral.

L’espèce est originaire du Caucase en Asie Mineure. Elle s’est répandue en donnant des framboises ou des mûres. La mûre est très consommée depuis des millénaires en Europe et en Amérique du Nord. On trouve des espèces sans épines en Allemagne et en Autriche.

La mûre est présente dans la mythologie grecque : elle serait née du sang versé par les Titans lors de leurs guerres contre les dieux. Dans la Bible, le Buisson Ardent de Moïse est aussi un simple roncier, donnant des mûres sauvages.

La mûre est très riche en vitamines B, C et E  (36mg/100g) : elle sert donc d’anti-oxydant et permet de lutter contre le vieillissement et contre les maladies du coeur. Les feuilles séchées consommées en tisane, sont astringentes (resserrent et assèchent les tissus). La teneur en glucide est inférieure à 10%. Faible en valeur énergétique (50kcal/100g) et très riche en fibres, potassium, magnésium, calcium et fer végétal, la mûre est un fruit à consommer sans modération.

La mûre est très fragile, elle se conserve quelques jours à peine, mais elle se congèle très bien… Elle se mange crue, en salade de fruits, en tarte, en confiture, en sirop, en alcool (kir à la mûre), ou en tisane…

La mûre sauvage nourrit les chevreuils en hiver, abrite insectes et petits rongeurs, mais aussi les sangliers ou les renards, et régale les oiseaux.

Tiramisu à la mûre et/ou fruits rouges

Pour 4 personnes : 300 g de mûres ; 200 g de mascarpone ; 4 gros sablés bretons ; 2 oeufs ; 2 cuillères à soupe de sucre en poudre ; 2 citrons ; 2 cuillères à soupe de miel.

 

Rincer les mûres et bien les égoutter. Presser les 2 citrons et réserver. Ecraser les palets bretons (les mettre dans un torchon et écraser avec un rouleau à pâtisserie).

Séparer les blancs des jaunes d’oeufs et monter les blancs en neige ferme.

Dans un saladier, mettre le mascarpone, le sucre en poudre, les jaunes d’oeuf, le miel et battre le tout jusqu’à obtention d’une pâte bien lisse. Ajouter délicatement les blancs en neige et mélanger avec une cuillère en bois.

Dans 4 verrines : mettre la valeur d’1/2 palet au fond de chaque verrine, verser une couche de mascarpone/oeuf, déposer quelques mûres et faire une deuxième couche de chaque. Terminer par quelques jolies mûres sur le dessus.
Mettre au frais 12h avant de servir….

Désherber, tailler, semer, récolter…..

rateau 2Le temps des récoltes est là ! Il faut sarcler, butter, tailler, bouturer, …On bichonne la vigne et on greffe les gros arbres fruitiers, sans oublier de pincer les pommiers et les pousses de tomate qu’il faut aussi tuteuriser.

Il est temps de tailler les potirons et les courges ; de récolter la rhubarbe, les oignons, les laitues, les petits pois, les radis, carottes, concombres, courgettes, pêches, cassis, framboises….

Il faut étêter les aubergines au-dessus du second bouquet sur la tige principale et traiter les pommes de terre contre le mildiou avec une pulvérisation de bouillie bordelaise. Semer la mâche, la coriandre, les choux d’hiver et les navets.

Continuer d’éliminer les fleurs fanées et les mauvaises herbes pour une récolte optimale, bîner les massifs pour casser la croûte, et surtout arroser souvent et régulièrement (même le tas de compost a besoin d’un peu d’arrosage en cette période!).

 

Et si un départ en vacances est prévu : Désherber et Pailler avant de partir !!!!

 

En juillet : Le Concombre


concombre
Le concombre est une plante herbacée rampante de la famille des cucurbitacées (comme le melon ou la courge). Les fruits sont allongés, charnus et peuvent atteindre 40 cm de long et 6 à 8 cm de diamètre. Le concombre est une baie contenant de nombreuses graines. Sa peau rugueuse au toucher, est vert plus ou moins foncé. Les fleurs sont unisexuées, elles sont jaune pâle et portées par le même pied.

Le concombre se cultive en pleine terre (régions chaudes à tempérées) ou sous serre. Le semis se fait au printemps, la récolte vient 6 semaines après la plantation. Il existe plusieurs variétés dûes à un grand travail de sélection, travail qui cherche à lui faire perdre son amertume dûe à la cucurbitacine :il existe des concombres plus ou moins longs, plus ou moins épais, avec ou sans rainures (le concombre japonais arbore plusieurs rainures..); puis il y a le concombre citron (rond et jaune) ou le concombre à peau blanche…..

Cultivé depuis plus de 3000 ans en Inde et en Asie occidentale, le concombre se retrouve dans la cuisine romaine et dans la cuisine grecque antique. Au Moyen-Age, le concombre est classé dans les légumes froids et humides, selon la théorie des Humeurs. D’après Wikipédia : « Cette théorie est l’une des bases de la médecine  antique ; théorie selon laquelle le corps est constitué de 4 éléments fondamentaux : air, feu, eau et terre. Ces éléments possèdent 4 qualités : chaud ou froid, sec ou humide. Ces éléments, mutuellement antagoniques (l’eau et la terres éteignent le feu, le feu fait s’évaporer l’eau..) doivent coexister en équilibre pour que la personne soit en bonne santé : tout déséquilibre mineur  entraîne des « sautes d’humeur », tout déséquilibre majeur menace la santé du sujet ».

C’est au XVII ème siècle que le concombre arrive dans les assiettes des populations aisées. Mais il est cultivé en France au IX ème siècle et en Amérique au XVI ème siècle. La Chine est le premier producteur de concombres avec près de 30 000 milliers de tonnes.

Le concombre est bourré d’antioxydants qui protègent nos cellules des radicaux libres et permettent donc de lutter contre certains cancers, contre des maladies cardio-vasculaires ou contre des maladies de dégénérescence cérébrale. Ce légume est très peu calorique : 10Kcal/100g. Mais il offre des minéraux et des oligo-éléments :  150mg/100g de potassium ; 23mg/100g de phosphore ; 19mg/100g de calcium. La vitamine B est bien présente et dans la peau, on trouve des vitamines A et E. Il y a dans le concombre cru avec sa pelure de la vitamine K qui aide à fabriquer des protéïnes associées à la coagulation du sang et aide à la formation des os. Le concombre cru, sans pelure, contient du cuivre qui aide à la formation de l’hémoglobine et du collagène. Mais le jus de concombre est un excellent dépuratif, il contient beaucoup de fibres et aide au transit intestinal. Tout ceci fait du concombre non seulement un très bon produit de régime, mais aussi un produit de beauté très apprécié : quelques rondelles sur la peau permettent d’éviter rougeurs et démangeaisons.

Le concombre doit être ferme avec une peau mate. Plus il est petit, meilleur il est..Le concombre cueilli avant sa pleine croissance , peut-être consommé en tant que cornichon, mariné dans du vinaigre. C’est un légume rafraîchissant que l’on peut consommer pelé ou non (mais la peau contient de nombreux nutriments bons pour la santé). Pour enlever l’amertume quelques fois présente, il faut couper les 2 bouts et faire dégorger le concombre en rondelles en l’épépinant ou non,dans du gros sel pendant 1 heure. Puis le rincer et le sécher. Le concombre peut se manger nature, avec de la vinaigrette, avec de la crème fraîche, en potage froid (gaspacho), en soupe chaude, frit à la poêle, braisé, à l’étuvé..

Le concombre aime la compagnie du chou, de la laitue ou des haricots dans le potager. Mais il faut éviter de le planter à côté des tomates ou des pommes de terre. Il se conserve au frais, pour garder son croquant, mais pas plus de 5 jours…..

Velouté vert glacé

Pour 4 personnes : 200 g de roquette ; 1 concombre ; 100 g de pignons de pin ; sel ;  poivre ; 1/2 citron ; 4 pommes vertes de style Grany ; piment doux ; huile d’olive.

Epépiner le concombre sans le peler, après l’avoir lavé. Puis, dans un blender, mixer la roquette, le concombre et les pommes épluchées. Saler et poivrer. Ajouter quelques pincées de piment doux, puis le jus du demi citron et 2 cuillères à soupe d’huile d’olive.

Mettre au frais au moins 6 heures avant de servir. On peut ajouter au dernier moment des petits dés de pommes et/ou de concombre pour rendre le velouté croquant.

Sus aux pucerons qui attaquent les rosiers !

(15/05/2018)

« Les pucerons sont de redoutables insectes qui s’attaquent aux feuilles et en extraient la sève… »

Voici pleins d’astuces bio qui épargnent la planète pour combattre ces petites bêtes indésirables ! A chacun sa méthode…

– Planter autour des rosiers de la sariette ou des capucines, des oeillets d’Inde ou de la lavande, ou planter une gousse d’ail ou d’oignon au pied de chaque rosier.

– Planter des allumettes, tête dans la terre, le souffre éliminera les pucerons.

– Déposer du marc de café, du purin de fougère ou du purin d’ortie au pied des rosiers :  Laisser macérer 1 kg d’orties dans 20 litres d’eau pendant 2 semaines en remuant tous les deux jours. Filtrer la solution et jeter les résidus dans le compost. Pulvériser.

– Mélanger de l’eau et de l’huile d’olive, ou 1 litre d’eau et 1 cuillère à soupe de savon noir, ou de l’eau et quelques paillettes de savon de Marseille, ou de l’eau et quelques gouttes de liquide vaisselle. Pulvériser deux fois par semaine.

– Laisser macérer un paquet de tabac dans 1 litre d’eau pendant 3 jours, puis ajouter 15 dl de vinaigre blanc et 15 dl de savon liquide. Filtrer et pulvériser.

– Faire bouillir de l’eau, y jeter des cendres de cigarettes, laisser refroidir et pulvériser.

– Faire macérer pendant une semaine des feuilles de lierre dans de l’eau ou des gousses d’ail (6 gousses pour 1 litre d’eau) pendant 3 jours, ajouter des paillettes de savon de Marseille. Filtrer et pulvériser régulièrement.

– Faire bouillir des feuilles de tomate dans de l’eau, ajouter 1 cuillère à soupe d’alcool par litre d’eau, laisser refroidir, filtrer et pulvériser.

– Couper 500 g de feuilles de rhubarbe en lanières, les jeter dans 5 litres d’eau pendant 3 jours, puis faire bouillir ce mélange pendant 1/2 heure et filtrer. Ce mélange se conserve plusieurs semaines dans des bouteilles à la cave ou dans un endroit frais et sec et sans lumière.

– Le plus écolo des trucs et astuces est de laisser les coccinelles coloniser les rosiers : elles se régalent des pucerons…. On peut se procurer des larves de coccinelles dans des kit-coccinelles vendus dans la plupart des jardineries !

(d’après « Au jardin-info » ou »Jardiner malin »)

 

Journées du Patrimoine de Pays et des Moulins

Pour connaître le patrimoine,les paysages et les savoir-faire traditionnels, des journées de Patrimoine de <pays et des Moulins sont organisées pour une 18 ème édition les 20 et 21 juin 2015 sur le thème : « Le Moyen-Âge encore présent ».

Beaucoup d’Eglise en Morbihan datent du Moyen-Âge, ainsi que des châteaux et des fortifications. Beaucoup d’équipements de nos rivières et de moulins datent aussi de cette époque là. Certains savoire-faire n’ont pas changé.

Ces journées sont coordonnées par l’action de délégation locales du Patrimoine-Environnement, des Maisons Paysannes de France, de la Fédération Française de Sauvegarde des Moulins, de l’AFMA, de la CAPEB, des Architectes du Patrimoine et de l’Association REMPART.

Pour plus d’informations , contacter  Anne Le Clesiau au 01 42 67 84 00                           ou  jppm@associations-patrimoine.org

 

Le dicton du mois de juin : « Froid Mai, chaud Juin, remplissent les granges jusqu’aux coins ».

Le fruit de Juin : La Groseille

groseilles_21126970Fruit du fraisier ou Fragaria, de la famille des Rosaceae, la groseille est une baie gorgée de jus. C’est le fruit du groseiller de la famille des Grossulariaceae, cousin du cassis (d’origine montagnarde). Il existe des groseilles rouges, roses ou blanches. Le groseiller est un arbuste d’un mètre à deux mètres de haut. Son feuillage vert est plus ou moins foncé selon la nature du sol. Les fleurs, en panicules, environ une quinzaine, donnent des fruits en forme de boules translucides.

D’origine scandinave, la groseille est en France (Vallée du Rhône, Val de Loire et Côte d’Or) depuis le Moyen-Âge. Elle est reconnue au XII ème siècle en Lorraine et au XVI ème siècle à la table du Roi. Les plus gros exportateurs sont la Hongrie et la Pologne (groseillers à grappes, les plus fréquents) et la Grande-Bretagne et les Pays-Bas (groseilles à maquereau, plus grosses, qui accompagnent les poissons, d’où son nom…).

La groseille est composée de glucides, fructose, glucose et saccharose. Elle résiste très bien au froid et se plante dans un endroit ensoleillé depuis l’automne jusqu’au printemps (avant ou après le gel). Il faut respecter au moins 1 mètre entre chaque pied, dans un sol riche. Le groseiller est un arbuste auto-fertile, qui ne nécessite pas de labour, ni engrais, ni pesticide. Il demande peu de désherbage.

La groseille est composée à 82% d’eau, elle est peu sucrée, donc peu calorique . Son goût est acidulé. Elle a des qualités anti-oxydantes grâce aux pigments flavonoïdes et aux caroténoïdes qui protègent nos petits vaisseaux. Elle contient plusieurs vitamines comme la C (40 mg/100 g), la B1 et la B3. Elle offre aussi du potassium : 280 mg/100 g ; du calcium : 36 mg/100 g ; du phosphore ; du fer ; du zinc et du fluor. Son apport énergétique  de 33 kcal/100 g, la rapproche sur ce point du citron. Les fibres qu’elle contient, aident au transit intestinal.

La groseille peut se consommer crue ou cuite : en tarte, en gelée, en confiture ou en sirop, avec du fromage blanc ou de la glace, dans une salade composée, en accompagnement de gibier, rôti, canard ou poisson (déglacer avec du miel le jus rendu par le fruit et ajouter une touche de vinaigre balsamique…). La groseille rouge est plus acide que les autres, on lui rajoute souvent du sucre pour l’adoucir.

 

Tourte meringuée aux groseilles

Tourte meringuée aux groseilles pour 6 personnes :

500 g de groseilles ; 80 g de sucre ; 40 g d’amandes en poudre ; 1 c. à soupe de sucre glace ; 1 pâte sablée ; 2 blancs d’oeuf ; 2 c. à soupe d’amandes effilées.

Préchauffer le four à 210° (ou th 7). Etaler la pâte sablée dans un moule à tarte. Battre les blancs d’oeuf avec le sucre glace jusqu’à obtention d’une mousse brillante et ferme. Mettre de côté 1/3 de cette meringue. Dans le reste de meringue, incorporer la poudre d’amande et ajouter les groseilles préalablement égrenées.

Faire cuire à blanc la pâte sablée (en mettant dedans des haricots secs pour éviter de la faire gonfler, et pour lui laisser une jolie forme…) pendant 10 mn. Diminuer le four et le mettre à 140° et déposer sur la pâte précuite la préparation meringuée avec les groseilles. Enfourner pour 1/4 d’heure. Sortir la tarte du four et déposer le reste de la meringue en formant des aspérités avec la pointe d’un couteau. Saupoudrer de sucre glace et répartir les amandes effilées.

Remettre la tarte au four à 140° jusqu’à ce qu’elle devienne blond pâle (pas plus foncé…). Servir tiède ou froid.

 

La Plante de Mai : l’Arum

arumL’arum est une plante de la famille des Araceae. C’est une plante à rhizones (tiges souterraines) allant au-delà de 50 cm de hauteur avec des feuilles en forme de pointes de flèches de plus de 20 cm de long. La fleur, ou spathe (environ 20 cm) ressemblant à un cornet, est une partie membraneuse, proche de la feuille. Elle est blanche, orange ou jaune (le plus courant est l’arum d’Ethiolie blanc. Les autres pauvent être bicolores ou mouchetés) et entoure un long spadice jaune. Il existe environ 25 espèces dont certaines dégagent une odeur délicieuse et d’autres une odeur de fumier !!!!

On trouve l’arum surtout autour du bassin méditerranéen, mais aussi en Europe, Afrique du Nord et Asie de l’Ouest. celui que l’on trouve chez les fleuristes, appelé Calla, n’est pas exactement le même et se produit surtout en Afrique du Sud.

La floraison se fait de juin à octobre. Il faut préparer le terrain en enlevant cailloux et mauvaises herbes et en mettant du fumier ou du compost. Les bulbes doivent être déposés en pleine terre à 20 cm de profondeur. Le sol doit être riche et bien draîné, frais et humide. L’exposition doit être mitigée : pas trop d’ombre, pas trop de soleil. L’arum pousse trés bien au bord d’un étang.

Les bulbes se plantent entre mars et mai (les blancs se plantent plutôt entre septembre et décembre) en respectant un espace d’environ 30 cm entre chacun. Arroser abondamment et ôter régulièrement les fleurs fanées. Couper les fleurs avant les premières gelées, mais surtout attendre que les feuilles soient totalement fanées. Puis pailler largement.

Outre le rhizone, s’il est cuit trés longtemps, l’arum est terriblement toxique provocant de simples brûlures bucco-pharyngées jusqu’à un syndrôme hémorragique digestif….

Il faut associer les arums en jouant sur les couleurs. Il existe des arums noirs, des blancs immaculés et des arums allant du jaune jusqu’au orange foncé et même des pourpres ou violets. Les arums peuvent s’associer à d’autres plantes à bulbe comme les dahlias ou les lys. Ils peuvent aussi se cultiver en pot dans la maison. Ce sont des plantes trés élégantes dans les bouquets.

Recette de Mai : Riz au Safran et Gingembre

Riz au Safran et Gingembre (4 pers) :

– 1/2 cuillère à café de safran ou curcumin ; 3 cuillères à soupe d’eau bouillante ;                      –  6 cuillères à soupe d’huile d’olive ; 3 cuillères à soupe de gingembre en poudre ;                   – 80 cl de bouillon de boeuf ; 300 g de riz basmati ; 60 g d’amandes émincées ;                     – 1/2 poivron rouge ; 3 oignons rouges

Faire tremper le safran dans l’eau bouillante 15 mn. Emincer les oignons et les faire revenir dans l’huile d’olive à la poêle quelques minutes jusqu’à ce qu’ils prennent une couleur dorée. Ajouter le gingembre, le riz, et faire revenir 6 mn sans cesser de tourner. Verser le bouillon, le sel et porter à ébullition. Laisser frémir 10 mn en tournant toujours mais sans couvrir.

Verser le safran, augmenter le feu et faire cuire 2 mn jusqu’à ce que le riz soit tendre. dans le même temps, découper le poivron rouge en dés et le faire rissoler quelques minutes dans une poêle. Faire griller à sec les amandes émincées (attention à ne pas les laisser brûler…). Verser les dés de poivrons et les amandes au dernier moment, juste avant de servir !